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bruno bouchez
1 critique
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4,0
Publiée le 19 novembre 2023
Bonjour à toutes et tous, j'ai eu la chance de voir le film en avant-première... "L'Abbé Pierre, une vie de combats", n'est pas un hommage à l'homme, aussi original soit-il... Non, il s'agit d'une ode à notre humanité... A celles et ceux qui font peu ou beaucoup pour leur prochain... Les nantis comme les misérables, les croyants comme les anticlericaux, les jeunes comme les anciens, les charitables comme les indifférents... Un film populaire, au sens noble du terme... Qui s'adresse à chacune et chacun... Qui touche au coeur, même des plus blasés. Que vous en sortiez heureux ou affligé, peu importe... Une part de votre intimité sera irrémédiablement touchée
Un chef d’œuvre émouvant, d’une justesse incroyable pour mettre à l’honneur le combat de cet homme. Un combat qui résonne de plus en plus chaque jour chez la jeune génération.
Très bon film sur un personnage trop médiatisé par les médias en son temps. On apprend à connaître la démarche un homme tout au long de sa vie qui mérite bien cet hommage combatifs. Le scénario aurait pu être construit différemment diront certains, mais c'est très bien comme cela il faut rester simple et humble.
Qu'on se le dise tout de suite, L'Abbé Pierre, une vie de combat n'a jamais eu l'intention de révolutionner le genre très codifié du biopic. La réalisation apparait très académique, manquant un peu de personnalité, d'audace tandis que la musique est peu marquante. Il faut également parler de la première partie du film, spoiler: située pendant la seconde guerre mondiale qui apparait un peu longue pour ce qu'elle raconte.
Là où le film trouve son rythme et son souffle, c'est ce qui vient après. C'est après que le film déploie toute son humanité, servie par la prestation habitée et très honnête de Benjamin Lavernhe ainsi que celle d'Emmanuelle Bercot, touchante. Certes, certaines situations paraissent parfois "gnangnan" mais les sujets sont racontés avec une étonnante sincérité, à l'image du personnage de l'Abbé Pierre qui a toujours revendiqué une approche presque naïve de la société. Par la force des choses, le film faisant son bout de chemin, on finit par oublier ce qui faisait défaut au début du film pour s'impliquer pleinement dans une histoire crève-coeur qui trouve des échos très contemporains.
On sort assez émus par la vie hors du commun de ce prêtre qui encore aujourd'hui est une des personnalités les plus marquantes du grand public. Sans éviter réellement les défauts inhérents au genre, sans repenser la formule, Frédéric Teillier et son équipe racontent la vie de l'Abbé Pierre avec une honnêteté qui force une espèce de sympathie, donnant finalement une âme à ce biopic touchant
Vu en avant première. La prestation de Benjamin Lavernhe est incroyable. La réalisation est très juste, élégante avec ce qu'il faut d'émotion, sans exagération. La colère de l'abbé Pierre est intacte. Quelle vie! Que de combats menés, gagnés, perdus... Il faut voir la vie de cet homme, s'en inspirer. Un homme qui se positionne face aux injustices du monde et qui fait ce qu'il peut pour changer les choses. Un beau film qui sert bien son sujet et rend honneur à un personnage historique.
Hier j’ai vu l’abbé Pierre et il n’a pas changé. C’était en avant-première, dans mon cinéma préféré. Le film « L’Abbé Pierre. Une vie de combats » du réalisateur Frédéric Tellier qui était là avant la projection, pour nous présenter son film. La salle était pleine. Le film commence avec une image, ça aurait pu être une des miennes, nous sommes nombreux à en avoir fait des comme ça… De dos, avec sa cape, regardant au loin, en contemplation d’un paysage. L’abbé Pierre, tout le monde, le monde entier le connaît, au moins de nom. Ce n’était pas un saint, non. Il a commis des erreurs, comme en commettent tous les humains. Et Frédéric Tellier a dit qu’il voulait montrer ça. Et si le réalisateur a mis un s à combats, ce n’est pas par hasard, on s’en doute. Les combats que l’abbé a dû mener contre lui-même, étaient sans doute plus difficiles pour lui que de se battre contre les puissants pour qu’ils retrouvent leur humanité perdue. Parce que ce combat-là, pour plus de fraternité et de justice, c’était naturel chez lui, comme de respirer. Ce film parle d’un homme qui n’est plus mais dont le combat est plus que jamais actuel. Parce que comme il a dit lui-même : « La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. » Benjamin Lavernhe, a pleinement investi son rôle. Il est crédible, de bout en bout. Et grâce à Emmanuelle Bercot, on découvre aussi le rôle primordial tenu dans la vie de l'Abbé, par Lucie Coutaz, jusqu'en 1982.
Ce film est vraiment bouleversant. On découvre l'abbé Pierre au delà de la personne public et médiatique qu'il a été mais aussi Lucie Coutaz femme qui a joué un rôle primordial dans le destin de l'abbé Pierre. C'est vraiment un film captivant touchant du début à la fin on est pris dans l'histoire.
Et un troisième Biopic, presque réussi celui ci, sur un sujet déjà traité au cinéma ( Hiver 54, Abbé Pierre en 1989 avec Lambert Wilson).
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
Benjamin Lavernhe est excellent et bouleversant dans le rôle.
Le hic, car il y en a un, c'est le recours trop systématique à des images d'archives en noir et blanc ( au lieu de laisser la magie du cinéma suggérer les choses ) de recréer systématiquement les passages médias de l'abbé alors que la pour le coup les images d'archives auraient été intéressantes et surtout de nous faire une chronologie complète de sa vie donc certaines phases sont non essentielles à la tenue du film qui du coup fait bien 25 minutes de trop.
Allez y quand même car l'homme et son histoire sont assez passionnantes et vous apprendrez quelques petites choses.
Film solidement documenté qui retrace les faits marquants de la vie de l'abbé Pierre de ses 25 ans à sa mort. Peut-être un peu trop factuel justement, on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages. Pas trop optimiste non plus car il parle des sans abris dont le sort est toujours aussi precaire. La prestation de Benjamin Lavernhe est bluffante de même que sa transformation en vieil homme. Bravo à l'équipe de maquillage.
Très bon film qui retrace la vie de l'Abbé Pierre. Il commence lors de la seconde Guerre Mondiale et se termine à la mort de l'abbé. Je ne sais pas si il y a une part de fictionnel dans ce film, cependant on passe par plusieurs émotions lors de la séance de cinéma. On y découvre des acteurs cachés de la vie de l'abbé ainsi que de la création d'Emmaüs.
Les acteurs incarnent bien leurs personnages, les sons et les paysages nous transportent aussi à l'intérieur des pensées du personnage principal en nous offrant une photographie de paysages de nuit magnifique.
L'Abbé Pierre - Une Vie de Combats est un film réalisé par Frédéric Tellier et sorti en 2023. Pour les points positifs, les acteurs principaux sont vraiment convaincants (Benjamin Lavernhe prend de l'épaisseur tout au long du film, Emmanuelle Bercot est méconnaissable en Lucie Coutaz, Michel Vuillermoz est touchant dans son rôle etc.), l'histoire, qui suit chronologiquement la vie de l'Abbé Pierre est bien racontée avec un bon rythme qui ne pousse pas à l'ennui malgré près de 2h20 de long métrage. En revanche, la musique vient alourdir des scènes et plonge le spectateur dans une forme de pathos assez énervant, les aspects un peu discutables de la personnalité de l'Abbé Pierre sont effleurés mais toujours en surface ce qui laisse un goût d'inachevé, la lumière n'est pas toujours hyper agréable et donne un rendu assez brouillon à l'image (surtout en début de métrage) et les dernières scènes ont un côté un peu moralisateur qui peut être agaçant. En définitive, ce film n'est pas complètement raté mais bien trop rempli de la caricature des bons sentiments. Il aurait mérité d'être plus approfondi dans les aspects "sombres" de la personnalité de son personnage principal.
Ce nouveau film sur la vie de l’Abbé Pierre est parfaitement réussi. Ce qui le distingue des précédentes versions, c’est un récit plus complet sur la vie de ce grand personnage. Ce film nous fait même découvrir des aspects moins connus de sa vie. Le réalisateur fait aussi bien ressortir le rôle important que son assistance, Lucie COUTAS, a tenu dans la vie de l’Abbé Pierre et Emmanuelle BERCOT l’incarne admirablement dans ce film. Benjamin LAVERNHE est très crédible dans le rôle de l’Abbé Pierre et s’affirme dans ce film comme un grand acteur. On doit aussi saluer le travail remarquable sur le maquillage des acteurs et la belle musique qui accompagne ce film magnifique et émouvant.
Magnifique biopic, Bernard Lavherne rentre dans la cour des grands... Servi par une musique envoûtante qui accompagne les moments forts du film, accompagné de la sœur Lizza, joué de façon très juste par Emmanuelle Bercot, le chemin est dur mais lumineux comme l''Abbé Pierre... Ce film vous tirera des larmes....