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La presque totalité du film se déroule dans une boite de nuit sur plusieurs années avec une rencontre pleine de mystère entre une femme et un homme qui attendent quelque chose et nous aussi. Malgré la lumineuse Anais DEMOUSTIER, le film est long et passablement ennuyeux.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
Film radical et conceptuel dans une boite de nuit qui peine à séduire ou intéresser.
La mise en scène répétitive et le scénario absent n'aident pas, de même les acteurs
semblent comme absents. La pauvre Anais Demoustier (qu'est-elle allée faire dans cette galère ?)
se trémousse sans conviction, ni trouble ni sensualité,
et l'acteur Tom Mercier ne convainc guère, par manque de charisme
et de justesse dans son jeu fantomatique.
Béatrice Dalle pour un énième come-back embarrasse.
On attend le Bertrand Bonello sur le même sujet (adaptation du même texte d'Henri James)
et on l'espère plus inspiré.
La mise en scène répétitive et le scénario absent n'aident pas, de même les acteurs
semblent comme absents. La pauvre Anais Demoustier (qu'est-elle allée faire dans cette galère ?)
se trémousse sans conviction, ni trouble ni sensualité,
et l'acteur Tom Mercier ne convainc guère, par manque de charisme
et de justesse dans son jeu fantomatique.
Béatrice Dalle pour un énième come-back embarrasse.
On attend le Bertrand Bonello sur le même sujet (adaptation du même texte d'Henri James)
et on l'espère plus inspiré.
Lors de l'ouverture d'une nouvelle boîte de nuit parisienne à la fin des années 1970, Meï retrouve un homme duquel elle est irrésistiblement attirée par le mystère qui plane au-dessus de lui. Selon lui, son destin est d'attendre un évènement bouleversant qui doit irrémédiablement arriver tôt ou tard. Elle fait le choix d'attendre avec lui, chaque samedi de sa vie. En salle le 16 août.
spoiler: La Bête dans la Jungle a le mérite de l'originalité en mélangeant l'évolution de la techno et une histoire d'amour et de destin étrange. L'œuvre glisse au fur-et-a-mesure des années en montrant différentes générations faire la fête, pendant que les deux personnages attendent irrémédiablement la mort de Meï sans jamais consommer un amour interdit. Le film a le mérite de donner envie d'aller danser en boîte, mais cela s'arrête là. Le personnage de John est fade, peu construit et accroché à une destinée en carton-pâte. Le scénario se veut métaphysique mais ne parvient pas à susciter de réflexion poussée.
spoiler: La Bête dans la Jungle a le mérite de l'originalité en mélangeant l'évolution de la techno et une histoire d'amour et de destin étrange. L'œuvre glisse au fur-et-a-mesure des années en montrant différentes générations faire la fête, pendant que les deux personnages attendent irrémédiablement la mort de Meï sans jamais consommer un amour interdit. Le film a le mérite de donner envie d'aller danser en boîte, mais cela s'arrête là. Le personnage de John est fade, peu construit et accroché à une destinée en carton-pâte. Le scénario se veut métaphysique mais ne parvient pas à susciter de réflexion poussée.
Film lamentable, 90 minutes à s'emmerder dans une boite de nuit de 1980, Le comédien principal est actif comme un merlan frit. A fuir !
Très bonne idée, mais la dynamique est morte, dialogues et cadrages une caricature, film d'art et d'aisselles...
traversay1
Un gars, une fille, dans une salle d'attente, ou plus exactement une boîte de nuit, sur une durée de 25 ans, des passagers de la nuit qui se retrouvent à intervalles plus ou moins réguliers. Elle danse, il observe, et ils parlent, beaucoup, d'un événement à venir qui va bouleverser sa vie à lui, sans savoir de quoi il s'agit ni quand cela se produira. L'attente est donc au cœur de ce film-concept, adapté d'une nouvelle de Henry James. La B.O du film, avec ses musiques originales, censées illustrer l'évolution du disco à la techno, sont d'évidence moins efficaces que de véritables morceaux qui auraient servi de marqueurs d'époque. La voix off (Béatrice Dalle) et les dialogues un peu ternes, contribuent peu à installer cette ambiance hypnotique recherchée, et si l'ennui ne se pointe pas, c'est dans l'espérance que quelque chose d'exceptionnel va certainement arriver et nous bousculer. Hélas, il y aura un peu de déception à la clé quand le moment attendu arrivera. Le jeu guère inspiré de Tom Mercier ne contribue guère à susciter l'enthousiasme, au contraire de celui d'Anaïs Demoustier, qui est la raison principale de ne pas trouver le temps si long. Pas de transe (à l'opposé de Disco Boy) ni de folie mais un film sage, en définitive, un peu flou et désincarné. Pas désagréable, non, mais qui démontre on ne peut mieux que l'attente passive expose à de graves désillusions.
Que c'était long et pénible. Une heure quarante trois minutes de vie perdue. Et quelques euros . C'est répétitif, sans scénario, sans rebondissement, musique saoulante, aucun sourire, aucune émotion.
Il faut penser à un moment que le cinéma est aussi un divertissement. Bref, à éviter.
Il faut penser à un moment que le cinéma est aussi un divertissement. Bref, à éviter.
Un homme, une femme qui se retrouvent dans une discothèque tous les samedis soirs pendant 20 ans, sans qu'ils ne prennent une ride, alors que dehors le monde change. Film hautement conceptuel, plutôt prétentieux et raté, avec une direction d'acteurs totalement catastrophique et énervante. J'aime les clubs, j'y ai cramé une partie de mes nuits et je n'ai jamais rencontré des gens aussi tristes et présomptueux. Ne soyez pas déçus si vous vous faites recaler par la physio, la fête sera certainement plus belle ailleurs.
Une claque à demi assumée.
le sujet technique est en constante contradiction de mise en scène; des scènes marquantes et puissantes aux scènes ennuyeuses et trop arrangées, on ne sait plus par où prendre le film...
Mais fort heureusement ces scènes puissantes restent bien plus en tête que les passages à vides que subit contre son gré le film. Et grâce aussi à un casting efficaces qui donne toute son énergie mystique pour donner au film une sorte d'anagogie bluffante !
le sujet technique est en constante contradiction de mise en scène; des scènes marquantes et puissantes aux scènes ennuyeuses et trop arrangées, on ne sait plus par où prendre le film...
Mais fort heureusement ces scènes puissantes restent bien plus en tête que les passages à vides que subit contre son gré le film. Et grâce aussi à un casting efficaces qui donne toute son énergie mystique pour donner au film une sorte d'anagogie bluffante !
Yves G.
John et Mary s’étaient croisés encore adolescents, lors d’une fête de village. John avait à cette occasion confié à Mary un secret : il était persuadé de l’imminence d’un événement qui viendrait bientôt bouleverser sa vie, telle une bête tapie dans la jungle, prête à bondir. Dix ans plus tard, en 1979, désormais adultes, John et Mary se croisent à nouveau dans une boîte parisienne en pleine mode disco. Pendant plus de vingt ans, leurs chemins ne cesseront de s’y croiser encore. Tandis que le monde change autour d’eux (les années Sida déciment les clients avant la Chute du Mur et le 11-septembre), tandis que les tendances musicales évoluent (la techno succède à la new wave qui avait succédé au disco), John et Mary ne changent pas, prisonniers d’une éternelle jeunesse et de l’immobilité de leurs sentiments.
"La Bête dans la jungle" est un roman parmi les plus célèbres de Henry James. Son thème entêtant – deux êtres coincés dans un éternel présent qui ratent leur vie à force de trop en attendre – avait déjà inspiré Marguerite Duras, qui en tira une pièce de théâtre avec Sami Frey et Delphine Seyrig, et François Truffaut et sa Chambre verte. Un film de Bertrand Bonello qui en est tiré est annoncé pour février 2024 avec Léa Seydoux.
Que Patric Chiha et Bertrand Bonello aient puisé leur inspiration dans la même oeuvre n’est pas un hasard tant leurs cinémas sont proches. On connaît bien le second – et on en reparlera quand sortira "La Bête". On connaît moins bien le premier, franco-autrichien, qui a réalisé en 2017 un documentaire, "Brothers of the Night", sur des Roms d’origine bulgare qui appâtent les clients d’un bar gay du centre de Vienne puis en 2020 "Si c’était de l’amour" sur une troupe de danseurs qui monte un ballet de la chorégraphe Gisèle Vienne.
Les deux partagent le même goût pour un cinéma anti-naturaliste, fassbindérien et esthétisant. Le film de Patric Chiha se déroule quasi exclusivement à l’intérieur d’une boîte de nuit (parisienne ?) qui ressemble au Palace du temps de sa splendeur avec ses dance floors, son escalier, sa balustrade. Les danseurs y sont incroyablement beaux et gracieux. Anais Demoustier est peut-être un chouïa trop sage pour ce rôle vénéneux. Béatrice Dalle qui l’aurait parfaitement interprété trente ans plus tôt y est mieux à sa place dans le rôle d’une physionomiste qui, à l’entrée de la boîte, telle Charon aux entrées des enfers, décide de convoyer les âmes.
Mais c’est Tom Mercier, découvert dans "Synonymes" de Nadav Lapid qui est particulièrement à contre-emploi, grande gigue molle, habillée comme un sac, aussi à l’aise dans une boîte de nuit que moi sur une patinoire, s’exprimant dans un français hésitant. Sa maladresse, son manque de charme sont autant de boulets que le film, déjà passablement plombant, traîne.
"La Bête dans la jungle" est un roman parmi les plus célèbres de Henry James. Son thème entêtant – deux êtres coincés dans un éternel présent qui ratent leur vie à force de trop en attendre – avait déjà inspiré Marguerite Duras, qui en tira une pièce de théâtre avec Sami Frey et Delphine Seyrig, et François Truffaut et sa Chambre verte. Un film de Bertrand Bonello qui en est tiré est annoncé pour février 2024 avec Léa Seydoux.
Que Patric Chiha et Bertrand Bonello aient puisé leur inspiration dans la même oeuvre n’est pas un hasard tant leurs cinémas sont proches. On connaît bien le second – et on en reparlera quand sortira "La Bête". On connaît moins bien le premier, franco-autrichien, qui a réalisé en 2017 un documentaire, "Brothers of the Night", sur des Roms d’origine bulgare qui appâtent les clients d’un bar gay du centre de Vienne puis en 2020 "Si c’était de l’amour" sur une troupe de danseurs qui monte un ballet de la chorégraphe Gisèle Vienne.
Les deux partagent le même goût pour un cinéma anti-naturaliste, fassbindérien et esthétisant. Le film de Patric Chiha se déroule quasi exclusivement à l’intérieur d’une boîte de nuit (parisienne ?) qui ressemble au Palace du temps de sa splendeur avec ses dance floors, son escalier, sa balustrade. Les danseurs y sont incroyablement beaux et gracieux. Anais Demoustier est peut-être un chouïa trop sage pour ce rôle vénéneux. Béatrice Dalle qui l’aurait parfaitement interprété trente ans plus tôt y est mieux à sa place dans le rôle d’une physionomiste qui, à l’entrée de la boîte, telle Charon aux entrées des enfers, décide de convoyer les âmes.
Mais c’est Tom Mercier, découvert dans "Synonymes" de Nadav Lapid qui est particulièrement à contre-emploi, grande gigue molle, habillée comme un sac, aussi à l’aise dans une boîte de nuit que moi sur une patinoire, s’exprimant dans un français hésitant. Sa maladresse, son manque de charme sont autant de boulets que le film, déjà passablement plombant, traîne.
J'ai trouvé ça nul où alors je suis vraiment passé @ côté. Anaïs radieuse comme toujours ne sauve pas le film pour autant. Dommage, j'espérais voir une pépite du genre Stella est amoureuse sortie en fin d'année dernière, que j'ai adoré malgré les mauvaises critiques sur AlloCiné, mais là ça ne le fait pas...
FaRem
Un lieu, une rencontre et les années qui passent... "La bête dans la jungle" se déroule presque entièrement dans une boite de nuit avec une histoire sur plusieurs années qui nous montre l'évolution de May et John, mais aussi du monde puisqu'il y a des événements historiques comme l'apparition du sida ou encore la chute du mur de Berlin. Un film original pour un pari osé, mais pas franchement payant. Le film de Patric Chiha est bizarre et cela commence avec leur "rencontre" ou encore ce secret qu'ils évoquent, mais qu'ils gardent également pour eux. Une proposition peu satisfaisante entre une histoire répétitive et sans grand intérêt, une image laide, une bande-son énervante et un Tom Mercier qui n'a qu'une seule expression. Anaïs Demoustier fait de son mieux, elle est fraiche et pleine de vie, mais ça ne suffit pas. Bref, un film creux et ennuyeux qui n'était pas pour moi.
Une expérience particulière nous est présentée pour ce film au récit assez plat et qui manque cruellement d'épaisseur, ce qui est également le cas des dialogues sans réel intérêt.
Seul les images et la mise en scène sont originales et intéressantes pour sauver ce film quasi soporifique.
Il m'a manqué de réel émotions pour être convaincu.
Seul les images et la mise en scène sont originales et intéressantes pour sauver ce film quasi soporifique.
Il m'a manqué de réel émotions pour être convaincu.
Film magnifique, hypnotique, fascinant.. d’une ambition et d’une beauté folle ! Des acteurs formidables ! A découvrir
Très rare que je quitte la salle. Après 20 mn, j’ai renoncé, je ne saurais jamais ce qu’attendaient les deux personnages. Très mauvais jeu de tous les acteurs, dialogues médiocres. Un vrai navet! J’aurais du lire les critiques avant!
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