Avis : La Bête Dans La Jungle - Page 2

Conceptuellement intéressant, La Bête dans la jungle est malheureusement un peu raté. On suit un personnage qui attend quelque chose. Il n'a aucune expressivité (il paraît que ce n'est pas la faute de l'acteur mais de la direction d'acteur, pardonnons lui donc). Il a la chance d'être entouré par la géniale Anaïs Demoustiers et Sophie Demeyer. Attendre peut faire l'objet de bien des films (on se souvient du fabuleux Temporada de patos sorti en 2005), ici on n'en retire finalement pas grand chose. Il attend au risque de rater sa vie. Belle idée, mais une idée ne suffit pas. Dans sa forme, le film aurait pu exploiter à fond le fait de passer 25 ans dans une même boîte à travers ses différentes âge d'or et de décadence? Mais aucune musique n'accroche l'oreille de façon à nous faire vivre les années. Le roman de Victor Jestin, L'Homme qui danse, est bien plus acoustique, sur ce même sujet. Esthétiquement original, mais assez banal, on en ressort un peu déçu.

Quel ennuie. Je pense que le fond est intéressant et le scénario plutôt bien rédigé finalement mais sur la forme c'est très mauvais et on s'ennuie royalement voire on peut facilement s'endormir tellement c'est plat ( en terme de rythme en fait la façon dont s'exprime les acteurs c'est juste pas possible.)
Dommage car a mon avis il y avait de quoi faire le huit clos reste une bonne idée et ça semblait romantique mais ça suffit pas pour accrocher le spectateur j'ai regardé ma montre des la première demi heure c'est jamais bon signe ..

J'espérais m'amuser, revivre les années où l'on allait en boîte tous les soirs ou presque... j'avais sans doute placé la barre trop haute ! Je me suis ennuyée comme un rat mort, nous étions deux dans la salle, j'entendais les baillements de l'autre spectatrice. J'ai eu l'impression d'être prise en otage, attendant quelque chose qui ne vient jamais... Franchement, je ne comprends pas ce qu'Anaïs Demoustier est allée faire dans cette galère, on a mal pour elle tant les scènes sont longues et sans intérêt.

En dehors de la musique des années 80 - car tout se passe comme huit clos en boîte de nuit - tout le reste est à jeter : scénario sans intérêt mais surtout une interprétation éprouvante, certes le jeune timide en particulier est introverti, il a du mal à s’exprimer mais il finit par passer pour un debile profond … pour le reste c est à l avenant. Passez votre chemin !

J'avoue que Tom Mercier est très beau - mais ça s'arrête là. Ce duo qui parle d'une "chose" sans qu'on sache jamais de quoi il retourne est grotesque. La musique et les costumes raviront les nostalgiques du Palace, les amateurs de scénario consistant en seront, eux, pour leurs frais.

Film envoûtant avec de belles scènes de danse en boîte de nuit sur de la musique techno. On suit les années, ces deux amis qui semblent partager des sentiments autres que ceux de l'amitié, et qui pourtant se voilent la face pendant toutes ces années. De très beaux plans et des jeux de lumière intéressants.
Morale assez poétique à la fin.

Immersion perchée mais très bad trip dans une boîte de nuit, dans une ambiance faussement mystérieuse, avec en prime la voix off insupportable de Béatrice Dalle. Au secours ! 1* pour le son.

Adaptation libre de Henry James, le film déconcerte dans un premier temps par sa poésie de pacotille et sa complaisance envers l'univers superficiel des boîtes de nuit. Mais le récit est en fait plus subtil qu'il n'en a l'air et offre une pertinente réflexion sur le sens de la vie et les occasions ratées. Une curiosité estimable, même s'il n'est nullement besoin de l'encenser.

Etrange adaptation de Henri James ... Un film intriguant mais très radical !
Les enjeux du film ne sont pas toujours bien définis ... et malgré la présence lumineuse de Anais Demoustier on est parfois perdu ... La pari était risqué.

Un huit clos monté sur plusieurs décennies. L'ambiance est captivante, grâce aux acteurs décalés, et une b.o envoûtante. C'est une sorte de bad trip qu'on prendra plaisir à revoir. Un film original. ----Mars 2024----

Libre adaptation de la nouvelle du même nom d’Henry James, La bête dans la jungle prend la forme d’une fascinante plongée dans une boîte de nuit où deux personnages – interprétés pas les magnifiques Anaïs Demoustier et Tom Mercier – vont être les spectateurs de leurs propres vies, au cours de laquelle ils observeront avec passivité le temps qui passe, au gré des grands événements qui vont marquer les années 80, 90 et 2000 (élection de François Mitterrand, épidémie du Sida, chute du mur de Berlin, attentats du 11 septembre...). Un film à la théâtralité assumée, qui n’est pas sans évoquer le cinéma de Fassbinder, Bertrand Mandico ou Yann Gonzalez, dont le parti pris peut troubler mais qui offre un pouvoir de mélancolie intense. Avec en prime, une Béatrice Dalle épanouie dans le rôle de la mystérieuse tenancière.

Début des années 80, May et John se croisent dans une nouvelle boîte de nuit parisienne. C’est le début d’une histoire d’amour impossible. Dans ce huis clos bruyant, il ne se passe presque rien, et les dialogues sont proches du néant. La fraîcheur d’Anais Demoustier ne parvient même pas à sauver le film d’un ennui profond.

D'abord, on se dit qu'on est bien content d'un film qui échappe ainsi au naturalisme et se laisse guider davantage par sa mise en scène que par le scénario. Le jeu pétrifié de Tom Mercier en rajoute à l'étrangeté et au plaisir. On craint un temps d'être pris dans une nostalgie fétichiste des années 80 (Palace, défonce, stroboscopes et nuits porte-jarretelle...), mais finalement le film trouve son rythme et déroule élégamment le temps immobile de ses personnages qui ne vieillissent jamais. Pourtant à un moment, la machine s'essouffle et, devenant un double du personnage de John, le film semble, comme lui, passer à côté de la vie, à côté de l'amour, à côté de toute émotion, bloqué dans l'attente prudente de quelque chose qui n'adviendra jamais (le cinéma ?), au risque que n'en subsiste qu'un bel objet théorique et glacé.

Une erreur métaphorique où Anaïs Demoustier est peu inspirée et Tom Mercier expose un charisme proche de celui d'un lombric. Les scènes dans la boîte de nuit ne sont pas représentatives des boîtes des années 80 (pour cela il faut avoir plus de 53 and pour le savoir, mais je peux l'affirmer). Les scènes sont très répétitives, les avancées du scénario sont quasi nulles, le grand événement attendu n'est pas défini ni dévoilé ni même suggéré.
A fuir.

Un film qui ne m a pas convaincu, malgré quelques atouts.
Un film hypnotique qui se passe sur plusieurs décennies un homme et une femme qui se rencontre dans une boîte de nuit et se persuade qu un événement va surgir qui va les propulser dans un autre monde.
Cette idée va courir tout au long du film, ce moment va t il avoir lieu je ne vous le dirais pas ici.
Un film lyrique, poétique assez sombre où l action se passe à plus de 80% dans cette boîte de nuit, avec une Béatrice dalle qui joue une physionomiste énigmatique qui observe amusement ce couple.
Comme je l ai dit au début de cette critique, je trouve que ce projet échoue à la longue et on finit le film en s ecriant tout ça pour ça.
J ai mis la moyenne car c est mon péché mignon des qu il y a anais demoustier pour ma part le film n est jamais mauvais, je la trouve exceptionnelle.