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FaRem
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2,5
Publiée le 5 novembre 2024
« Parce que tu n'es rien ! » Sofiane a tout fait et rien à la fois tout comme il est beaucoup de choses et personne à la fois. Il a voyagé dans le monde et se présente comme multiculturel, mais on le ramène toujours à ce qu'il est censé représenter. Même sur le plan sentimental, il y a un certain fétichisme à son encontre. On le suit donc dans sa quête d'identité à travers un récit initiatique qui le place au contact des morts. Tout ce qui concerne les rites funéraires et les traditions religieuses est intéressant d'autant plus que c'est abordé avec un grand respect et beaucoup de pudeur, mais le reste est inégal. Je pense notamment à certaines rencontres inutiles ou aux scènes de "théâtre". Le principal problème vient quand même de Sofiane qui ne dégage aucune émotion. Il n'est pas antipathique, mais il n'est pas non plus attachant. En somme, un film moyen.
La thanatopraxie musulmane pour les nuls : à la découverte de ces rites funéraires avec de longues scènes pénibles qui, a priori, ne sont pas faites pour le cinéma grand public. Il faut aimer le cinéma pour avoir le courage de visionner une telle pratique. Et notre héros central n'exprime pas grand chose, non aidé par un mentor mutique. A la quête d'une identité, mais surtout à la quête d'un contrat de travail -pour ne pas être expulsé de France- les moments de détente sont rares, pour lui et pour nous. "Il faut respecter les créatures de Dieu" ou "un suicidé ou un incinéré ne sont pas des bons musulmans" vous avouerez qu'il y a plus divertissant. Conseillé pour les non déprimés!
Fils d’un agent diplomatique algérien, Sofiane (Hamza Meziani) a suivi son père dans ses différentes affectations à l’étranger. Après avoir mollement suivi des études universitaires à Lyon, il se retrouve sous l’obligation de quitter le territoire français d’ici un mois. Pour faire pièce à cette mesure d’éloignement, il n’a d’autre alternative que d’aller travailler à Roubaix dans une entreprise de pompes funèbres musulmane. Il y découvre un métier auquel rien ne l’avait préparé.
Quel joli titre ! "Six pieds sur terre" nous rappelle la célèbre série de HBO diffusée au début des années 2000. À tort, si j’en crois les avis unanimes, je n’ai jamais réussi à aller au-delà de son premier épisode. Comme dans la série américaine, comme dans le film japonais Departures qui m’avait durablement marqué, ce film évoque, pour reprendre l’élégante expression de Jacques Mandelbaum dans Le Monde, « le commerce de la mort pour apprendre à mieux vivre ». Il a pour décor une entreprise de pompes funèbres où le jeune Sofiane, aux côtés d’un mentor mutique, découvre le métier de thanatopracteur.
Il est l’œuvre d’un réalisateur cosmopolite, Karim Bensalah, né d’un père algérien et d’une mère brésilienne, qui a grandi à Haïti avant de s’installer en France à dix-huit ans. On imagine volontiers ce qu’il a mis de lui dans le personnage de Sofiane, Algérien déraciné, sans Dieu ni mère, qui fait à son père le procès de ne pas l’avoir élevé.
Le parcours de Sofiane est certes original. Il n’en reste pas moins convenu, les différentes étapes de sa maturation étant scrupuleusement passées en revue : la découverte d’une vocation, la naissance d’un lien amoureux avec une belle Scandinave rencontrée dans un Lavomatic sans omettre bien sûr la réconciliation avec son père et ses sœurs.
Un film d’une grande subtilité! Qu’importe si ce film n’est pas parfait dans sa forme, il sait nous toucher à la fois par sa drôlerie et sa profondeur, les 2 acteurs principaux sont formidables de justesse, on y parle de de sujets essentiels avec beaucoup de sensibilité. Un film magnifique!
Ce film est un mélange de trois films : - le premier : sur la crise d'adolescence d'un fils à papa, qui est comme tous les ados qui ne pense qu'à boire, se défoncer et se la raconter...sans bosser ses exams jusqu'au jour où !..il est confronté à la réalité de l'expulsion ! Gargl ! -le deuxième : l'intégration de ce même fils à papa de la "Haute" dans les milieux populaires des milieux musulmans - le troisième : la découverte des rites religieux musulmans, dans la mort.
Dans le premier, Soufiane mérite vraiment des claques, tellement sa suffisance et son arrogance ( comme tous les ados qui sont plus vieux que leurs grand pères) éclate à chaque séance. Puis dans le deuxième, le même Souf redescend sur terre et tombe de haut ! Lui, le fils à papa qui se la raconte Enfin la renaissance du petit c....qui devient enfin un adulte, un peu beaucoup grâce à "Hadj" un taiseux !
A voir pour l'interprétation juste des personnages, surtout celui du rôle central, Souf, traversé par ses contradictions entre rejet de la religion et respect des traditions. L'acteur qui joue le personnage d'El Hadj tout en retenue est excellent. Le scénario a des faiblesses sur la fin mais cette plongée dans la communauté musulmane est vivifiante Surtout dans la période identitaire que nous traversons.
Moyen sans plus.un jeune immigré paume mène une vie de faux étudiant patachon en France. Il reçoit une OQTF et pour y échapper doit trouver un contrat de travail. Son père musulman le fait embaucher comme thanatopracteur aux pompes funèbres musulmanes. Il découvre alors le monde du travail et des travailleurs musulmans en particulier.
Rien d attirant dans ce film au scénario très lent, sauf peut être si on est musulman.l évolution du jeune est ? Mal évoquée et l histoire est quasi inexistante.
La grosse critique concernera la forme du film ( les plans visages deviennent par moment fatiguant voire laids, trop de gros plan tue le gros plan...C’est dommage car le film a des qualités, les plans extérieurs sont gracieux, voire chauds et le scénario du film est plutôt accrocheur, malgré la froideur apparente de certains personnages ( El Haj ( Kader Affak)) ;..Au film du film on finit par les comprendre davantage (notamment le héros Sofiane ( Hamza Meziani)....Les dialogues, de même sont inégaux mais sont mal desservis par la qualité de l’image.... ( Caméra sur l’épaule ?) ....Une autre qualité du film est l’approche de la mort chez les islamistes, son intimité et son drame...Il faut faire face et l’on trouve une superbe réplique « mort ou vivant, il faut respecter tout le monde » C’est fort. Un film donc in fine, plutôt attachant dans sa seconde moitié, son épilogue, mais qui je le répète souffre beaucoup de son aspect formel ( et peut être d’un certain prosélytisme ?) à vous de voir....
Courez voir ce petit bijou drôle fin et subtil. Un hymne à la jeunesse et à la liberté d'être qui on est, de se chercher et de se trouver avec ses propres expériences ! belle surprise de la semaine ! un premier film très réussi !
Un film sensible, émouvant, sur un sujet original et délicat, qui touche finalement à l'universel. Le héros, remarquablement interprété par Hamza Meziani, est un personnage complexe et profondément attachant. La réalisation de Karim Bensalah privilégie une certaine lenteur et s'attache aux détails des mains, des visages, pour mieux donner à percevoir les émotions. Un magnifique parcours de l'ombre à la lumière.
Un magnifique et troublant film du réalisateur Karim Bensalah ! A voir absolument !! La question de l'Identité, du Choix, du sens de la Vie, de la Mort ... Courez le voir! C'est un long métrage remarquable! Beaucoup d'émotions, d'excellents actrices et acteurs et une musique qui a bien sa place... J'ai été bouleversée !
Film complètement narcissique, essayant maladroitement de prouver quelque chose avec de mauvais acteurs... De prétendus "bons sentiments à la louche"...