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Votre avis sur Six pieds sur Terre ?
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La force de ce film initiatique est de ne pas en faire une leçon, de préserver une part d’humour, de laisser chacun, nous compris, progresser à sa façon. (...) A l’heure où les Musulmans sont stigmatisés, il est salutaire de mettre en valeur la beauté, la simplicité de leurs rites funéraires. (...) En lavant les morts, il apprend à les respecter, à respecter le monde. (...) Cette cohérence fait que cet enfant d’immigré agaçant nous parle et nous concerne, et que ce film ouvre notre sensibilité et s’inscrit dans nos mémoires. Que demander de plus en ces temps troublés ? Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/six-pieds-sur-terre-de-karim-bensalah-16108/
traversay1
Réaliser son premier long-métrage autour de la quête identitaire d'un jeune homme (Sofiane) n'a a priori rien d'original. Ce qui l'est davantage, dans Six pieds sur terre de Karim Bensalah, est l'idée de la situer dans un environnement de travail, disons inhabituel, à savoir des pompes funèbres musulmanes. Devenir ambassadeur des morts pour trouver un sens à sa vie, tel est donc l'enjeu d'un film assez attachant mais bien souvent déconcertant.
spoiler:
Les meilleures scènes sont à l'évidence celles qui concernent le travail de l'assistant funéraire, ainsi que ses relations avec les autres employés, l'un d'entre eux, notamment, personnage fascinant par son côté laconique et impénétrable.
Mais en contrepartie, le film souffre d'un manque de fluidité, d'un rythme bancal et de la difficulté de comprendre son héros, au comportement parfois peu cohérent. D'où une certaine indécision devant une œuvre estimable à bien des égards et parfois imprévisible mais qui oublie de développer certains aspects essentiels, comme la vie de famille de Sofiane. La mise en scène et l'interprétation n'ont rien d'extraordinaire et c'est donc l'écriture qui aurait dû permettre de rehausser l'intérêt de Six pieds sur terre. Ce qui, hélas, n'est le cas qu'en des moments fugaces.
Mais en contrepartie, le film souffre d'un manque de fluidité, d'un rythme bancal et de la difficulté de comprendre son héros, au comportement parfois peu cohérent. D'où une certaine indécision devant une œuvre estimable à bien des égards et parfois imprévisible mais qui oublie de développer certains aspects essentiels, comme la vie de famille de Sofiane. La mise en scène et l'interprétation n'ont rien d'extraordinaire et c'est donc l'écriture qui aurait dû permettre de rehausser l'intérêt de Six pieds sur terre. Ce qui, hélas, n'est le cas qu'en des moments fugaces.
PLR
Un cadre assez lugubre puisque c’est celui des pompes funèbres. Plus spécifiquement musulmanes. Le spectateur lambda peu rompu aux préceptes de l’Islam (nécessairement adaptés sous nos contrées où on ne saurait enterrer le jour même du décès avant le coucher du soleil) aura envie d’en savoir plus. Mais le scénario, extrêmement pudique, effleura seulement les prescriptions, les rituels, les interdits. Un peu aussi les frictions avec la société actuelle qui tend à prendre ses distances avec les préceptes religieux, surtout dans les couples mixtes mais pas seulement. Pour le reste, c’est à un cheminement identitaire auquel on assiste de la part de ce jeune en difficulté pour régulariser son séjour (les papiers) après un échec universitaire et faute de contrat de travail en alternative. « Faire un métier que les Français ne peuvent pas faire ». Ça ne nécessite pas la Foi. Et qui sait si ce n’est pas une manière aussi de trouver sa voie ? L'ensemble n'est toutefois pas très démonstratif.
Film complètement narcissique, essayant maladroitement de prouver quelque chose avec de mauvais acteurs... De prétendus "bons sentiments à la louche"...
Vu en avant-première au Klub à Metz. Film juste et touchant sur un sujet sensible, la mort et son accompagnement. Des personnages atypiques et singuliers. Un premier film réussi !
Un jeune étudiant algérien, très insouciant, se voit dans l’obligation de travailler dans les pompes funèbres musulmanes pour éviter son expulsion du territoire français. Un vieil algérien va l’initier aux rites funéraires et au respect des morts. De très belles scènes!
Film centré sur le jeune acteur très crédible et très touchant dans le rôle de son personnage qui oscille entre nonchalance, acceptation de ses origines et choix de son destin.
Thèmes abordés : quête d’identité, filiation, tolérance, rapport à la mort et confrontation des religions dans le deuil.
Une BO très juste et superbe, de Radiohead, à Gilbert Bécaud, aux Impromptus de Schubert.
Bravo pour ce très beau 1er film et pour le thème abordé : la mort et son accompagnement chez les musulmans.
Prometteur pour la suite! A (re)voir absolument et à soutenir !
Film centré sur le jeune acteur très crédible et très touchant dans le rôle de son personnage qui oscille entre nonchalance, acceptation de ses origines et choix de son destin.
Thèmes abordés : quête d’identité, filiation, tolérance, rapport à la mort et confrontation des religions dans le deuil.
Une BO très juste et superbe, de Radiohead, à Gilbert Bécaud, aux Impromptus de Schubert.
Bravo pour ce très beau 1er film et pour le thème abordé : la mort et son accompagnement chez les musulmans.
Prometteur pour la suite! A (re)voir absolument et à soutenir !
Superbe. Un premier films d’une grande délicatesse et sensibilité sur la recherche d’identité. A voir sans attendre!
un film sans aucun intérêt. franchement je suis très déçue parce que j’apprécie le cinéma arabe et là c’est pas bon du tout
Très beau film vu en avant-première. Une découverte de l'univers des pompes funèbres musulmanes qui évite les clichés et se révèle souvent émouvant. À voir en salles.
La grosse critique concernera la forme du film ( les plans visages deviennent par moment fatiguant
voire laids, trop de gros plan tue le gros plan...C’est dommage car le film a des qualités, les plans extérieurs sont gracieux, voire chauds et le scénario du film est plutôt accrocheur, malgré la froideur apparente de certains personnages ( El Haj ( Kader Affak)) ;..Au film du film on finit par les comprendre davantage (notamment le héros Sofiane ( Hamza Meziani)....Les dialogues, de même sont inégaux mais sont mal desservis par la qualité de l’image.... ( Caméra sur l’épaule ?) ....Une autre qualité du film est l’approche de la mort chez les islamistes, son intimité et son drame...Il faut faire face et l’on trouve une superbe réplique « mort ou vivant, il faut respecter tout le monde » C’est fort. Un film donc in fine, plutôt attachant dans sa seconde moitié, son épilogue, mais qui je le répète souffre beaucoup de son aspect formel ( et peut être d’un certain prosélytisme ?) à vous de voir....
voire laids, trop de gros plan tue le gros plan...C’est dommage car le film a des qualités, les plans extérieurs sont gracieux, voire chauds et le scénario du film est plutôt accrocheur, malgré la froideur apparente de certains personnages ( El Haj ( Kader Affak)) ;..Au film du film on finit par les comprendre davantage (notamment le héros Sofiane ( Hamza Meziani)....Les dialogues, de même sont inégaux mais sont mal desservis par la qualité de l’image.... ( Caméra sur l’épaule ?) ....Une autre qualité du film est l’approche de la mort chez les islamistes, son intimité et son drame...Il faut faire face et l’on trouve une superbe réplique « mort ou vivant, il faut respecter tout le monde » C’est fort. Un film donc in fine, plutôt attachant dans sa seconde moitié, son épilogue, mais qui je le répète souffre beaucoup de son aspect formel ( et peut être d’un certain prosélytisme ?) à vous de voir....
La thanatopraxie musulmane pour les nuls : à la découverte de ces rites funéraires avec de longues scènes pénibles qui, a priori, ne sont pas faites pour le cinéma grand public. Il faut aimer le cinéma pour avoir le courage de visionner une telle pratique. Et notre héros central n'exprime pas grand chose, non aidé par un mentor mutique.
A la quête d'une identité, mais surtout à la quête d'un contrat de travail -pour ne pas être expulsé de France- les moments de détente sont rares, pour lui et pour nous. "Il faut respecter les créatures de Dieu" ou "un suicidé ou un incinéré ne sont pas des bons musulmans" vous avouerez qu'il y a plus divertissant. Conseillé pour les non déprimés!
A la quête d'une identité, mais surtout à la quête d'un contrat de travail -pour ne pas être expulsé de France- les moments de détente sont rares, pour lui et pour nous. "Il faut respecter les créatures de Dieu" ou "un suicidé ou un incinéré ne sont pas des bons musulmans" vous avouerez qu'il y a plus divertissant. Conseillé pour les non déprimés!
Parti pour voir un film algérien, je ne l'ai pas eu. Mais, par contre, l'audace du thème abordé, avec pudeur, permet de connaitre les musulmans et concerne tous les déracinés.
Le héros, Sof, un rejet inconscient du trop marqué prénom Sofiane, est un étranger parmi les étrangers. Situation classique, mais bien incarné par un personnage mal dans sa peau, dissimulé dans les mythes qu'il raconte à son propos et la bonhomie qu'il affiche. On devine que le Bensalah est derrière certains épisodes.
La mise en route est un peu laborieuse, une photographie honnête sans plus, et un personnage falot et par son inconsistance n'attire pas la sympathie. "Sof" que, la nécessité de trouver un job, pour éviter le retour à la case départ, dont d'ailleurs il n'a pas la moindre connaissance, va déboucher sur une idée audacieuse, montrer le rôle de préparateurs musulmans des corps fraichement décédés!
De péripétie en péripétie, le héros va se trouver confronté spoiler: aux familles, à leurs croyances, aux faux-semblants, aux entourloupes et au bout du chemin à choisir qui il veut être et devenir réellement.
Film personnel, introspectif. Voilà comment oser un thème en friche sans beaucoup de moyens techniques mais beaucoup de sincérité voire de courage. On s'en rappellera sans nul doute.
Cinéma du Sud - avril 2024
Le héros, Sof, un rejet inconscient du trop marqué prénom Sofiane, est un étranger parmi les étrangers. Situation classique, mais bien incarné par un personnage mal dans sa peau, dissimulé dans les mythes qu'il raconte à son propos et la bonhomie qu'il affiche. On devine que le Bensalah est derrière certains épisodes.
La mise en route est un peu laborieuse, une photographie honnête sans plus, et un personnage falot et par son inconsistance n'attire pas la sympathie. "Sof" que, la nécessité de trouver un job, pour éviter le retour à la case départ, dont d'ailleurs il n'a pas la moindre connaissance, va déboucher sur une idée audacieuse, montrer le rôle de préparateurs musulmans des corps fraichement décédés!
De péripétie en péripétie, le héros va se trouver confronté spoiler: aux familles, à leurs croyances, aux faux-semblants, aux entourloupes et au bout du chemin à choisir qui il veut être et devenir réellement.
Film personnel, introspectif. Voilà comment oser un thème en friche sans beaucoup de moyens techniques mais beaucoup de sincérité voire de courage. On s'en rappellera sans nul doute.
Cinéma du Sud - avril 2024
Un magnifique film tout en subtilités et en nuances sur la complexité de l’identité, sur nos contradictions, sur la réconciliation entre nos racines, notre héritage, et qui nous sommes en dehors de cela. Merveilleux casting, superbe image et mise en scène, super bande originale, bref à voir !!
Film vu lors d'une avant première, très interessant. Sujet qui n'a jamais été traité. J'ai été happé par la solidité du récit. Belle découverte pour un premier film.
Moyen sans plus.un jeune immigré paume mène une vie de faux étudiant patachon en France. Il reçoit une OQTF et pour y échapper doit trouver un contrat de travail. Son père musulman le fait embaucher comme thanatopracteur aux pompes funèbres musulmanes. Il découvre alors le monde du travail et des travailleurs musulmans en particulier.
Rien d attirant dans ce film au scénario très lent, sauf peut être si on est musulman.l évolution du jeune est ? Mal évoquée et l histoire est quasi inexistante.
Rien d attirant dans ce film au scénario très lent, sauf peut être si on est musulman.l évolution du jeune est ? Mal évoquée et l histoire est quasi inexistante.
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