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Y Leca
30 abonnés
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1,5
Publiée le 13 janvier 2023
Délinquance d'un jeune maghrébin qui déçoit son père veuf, mal filmé, mal joué car bien trop basé sur les silences et les non-dits, absence de rythme, scénario mince comme une feuille de papier à cigarette, invraisemblances, et happy end abrupt. Un debut loupé quoi.
Il élève seul son fils , son fils veut gagner de l’argent facile pour aider le père mais il ne fait que l’enfoncer encore plus .. ça se regarde facilement, et c’est bien interpréter.
On dirait un tableau d'un jeune homme morose, mou, qui passe beaucoup (trop) de temps à pleurer sur son sort. Je ne comprends pas l'intérêt de ce film. Il n'y a pas vraiment d'émotion mais beaucoup d'ennui
Scénario très bien écrit. A travers cette réalisation, nous sommes au plus proche de la réalité. Les personnes venant d’un milieu modeste ressentent cette sensibilité aux épreuves que traversent les personnages tout au long du film. Chacun y percevra selon son vécu et son approche, pour ma part un film remplit de message et d’espoir pour notre jeunesse. Oui, la vie n’est pas magnifique comme les films mais on peut être heureux de chaque petites choses de notre vie comme tout simplement lutter contre l’incitation à la dérive. Bravo encore aux acteurs et au réalisateur ! Un film qui méritait un oscar
Pour son premier film, Samir Guesmi dresse le portrait sensible et plein de pudeur d’une relation père-fils en mal de communication, desservi par un scénario inabouti et peu captivant.
Premier film en tant que réalisateur pour Samir Guesmi (aussi acteur, dans le rôle du père). Un film court (1h20) sur les rapports difficiles d’un père et son fils, avec un fond très social. Le tout est écrit et dirigé avec soin, tout est dit en peu de temps avec tact et sincérité. Le jeune Abdel Bendaher est une belle révélation dans le rôle principal. Autour de lui, outre le metteur en scène, on retrouve Rabah Naït Oufella et Luàna Bajrami, ainsi que Philippe Rebot, Maryline Canto et Florence Loiret-Caille dans de petits rôles. Un premier film sensible et émouvant. Son réalisateur, toujours convaincant en acteur, est donc à suivre.
certes il y a de bonnes intentions dans la narration de cette relation père-fils tout en non-dits, mais à force de rien révéler ( on risque pas de spoiler!- on ne saura pas plus à la fin, et la mise en scène n'a rien d'exceptionnel pour compenser un scénario pas assez développé. Le jeu d'acteur de Guesmi et Bendaher n'est pas en cause, dommage on restera sur notre faim, et une photographie de Paris bien conventionnelle, alors que la ville-lumière dispose de tant d'attraits. DVD -janvier 2022
C’est le premier long métrage de Samir Guesmi, scénariste-réalisateur, lui, qui, en tant qu’acteur, a bourlingué dans pas moins d’une centaine de films. Cet « Ibrahim » est très bien écrit et a un sujet profond à évoquer, celui de l’amour père-fils de deux êtres pudiques. Il permet aussi d’expliquer à ceux qui en auraient besoin qu’on a de nombreux choix à faire dans la vie, et qu’on a toujours ce choix, que rien n’est une fatalité et qu’il n’y a pas un bon choix et d’autres mauvais mais qu’à chaque choix, il faut peser le pour et le contre. J’ai retrouvé avec plaisir les acteurs et actrices de « l’Effet Aquatique » de la regrettée Solveig Anspach. Ibrahim est un film, qui, malheureusement, en cette période de pandémie, n’a pas trouvé son public et qui, j’espère, bénéficiera plus tard d’une belle exposition télé.
Premier long-métrage de Samir Guesmi, dans lequel il fait preuve d'une grande sensibilité en décrivant cette relation touchante père-fils à travers des regards et des silences qui en disent long : on sent que chaque plan est mûrement réfléchi pour lui donner le plus de sens possible. Essai validé pour Guesmi qui nous démontre ici tous ces talents de réalisateur/scénariste.
Quand le silence en dit tout autant que la parole : Ibrahim tire sa force et son émotion de cet subtile coexistence. L'alternance des scènes invite le spectateur a comprendre le psyché d'une jeunesse en mal de repères. Tout simplement, mais pas simpliste.
“Ibrahim” est le premier long métrage réalisé par le comédien Samir Guesmi. Il y incarne également le père du premier rôle joué par le jeune et talentueux Abdel Bendaher. Ils vivent tous les deux dans un petit appartement de Paris. Le père a enfin réuni l’argent nécessaire pour s’offrir des dents, mais Ibrahim, influencé par un adolescent peu fréquentable, se fait prendre à voler une télévision. Les économies partent alors dans son remboursement. La relation entre le fils et le père devient de plus en plus tendue. Le jeune garçon est alors prêt à tout pour rembourser sa dette morale et financière. Samir Guesmi signe un portrait presque minimaliste d’un jeune garçon en mal de repères depuis la mort de sa mère. Il s’offre également un rôle d’homme honnête et courageux mais toujours dans la pudeur d’exprimer ses émotions. Une chronique touchante et sincère. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Premier long-métrage de Samir Guesmi qui raconte la difficile relation entre un père et son fils. Ahmed fait tout pour que son fils ne fasse pas les mêmes erreurs que lui. Il veut qu'il passe son diplôme, et qu'il trouve un travail honnête comme tout parent seulement, Ibrahim est influençable et se laisse entraîner dans des galères qui vont peu à peu creuser un fossé entre les deux. Ibrahim n'est pas un méchant garçon, mais on a parfois envie de le secouer tant il est passif. On dirait qu'il ne réfléchit pas avec sa tête et prend des décisions complètement stupides. Les promesses, c'est bien gentil, mais les actions, c'est beaucoup mieux. Il doit comprendre que dans la vie, on n'a rien sans rien. Le film de Samir Guesmi est à l'image du personnage qu'il incarne, c'est-à-dire digne et fier. J'apprécie cette volonté de vouloir raconter une histoire de manière sobre pour atténuer les clichés et éviter le pathos, mais cette histoire manque de dynamisme et l'on s'ennuie un peu devant ce manque d'enjeux. Ça manque de force, de vie, de profondeur et surtout cette histoire laisse un sentiment d'inachevé assez frustrant. Bref, un film moyen malgré des acteurs convaincants.
Second rôle récurrent et sympathique du cinéma français depuis trois décennies et notamment vu chez la défunte Solveig Anspach ou chez Anne Fontaine, Samir Guesmi passe derrière la caméra pour la première fois avec « Ibrahim ». Et si son premier essai inspire l’indulgence et la sympathie, il n’en demeure pas moins un petit film anecdotique. Un long-métrage qui a tout d’un court ou d’un moyen métrage et qui aurait certainement gagné à adopter l’un de ses deux formats. Le film est très court, tout juste le temps d’un long épisode de série télévisée (à peine une heure et quinze minutes), mais beaucoup de scènes s’étirent sans véritable raison et certaines circonvolutions sont inutiles. Paradoxalement, malgré cette courte durée, on trouve parfois le temps long.
Ceci mis de côté, Guesmi a fait le choix de la simplicité et du naturalisme à tous niveaux. Beaucoup de choses se jouent dans les regards et les gestes davantage que par le biais de la parole et donc des dialogues. Ce n’est pas un défaut et ce côté chiche en répliques donne une personnalité à ce film qui parle avant tout de la relation entre un père et son fils, relation que l’on devine en partie autobiographique. « Ibrahim » révèle un jeune acteur plein de naturel qui porte le film sur ses épaules. On risque donc de revoir le jeune Abdel Bendaher bientôt s’il négocie bien l’après. Guesmi s’est entouré de quelques amis de sa famille de cinéma comme Philippe Rebbot dans un rôle inattendu ou encore Florence Loiret-Caille avec qui il a partagé l’affiche dans « L’effet aquatique » qui jouent des seconds voire des troisièmes rôles.
Le film est fait de micro-péripéties vécues par un adolescent qui veut aider son père après avoir fait une bêtise. Les intentions sont belles et il y a de jolis moments entre le père et le fils ou lorsqu’Ibrahim rencontre une fille. Ses déboires avec son meilleur ami sentent en revanche le déjà-vu et agacent à force de mauvais choix du jeune homme. On est donc devant une œuvre avec certaines caractéristiques typiques d’un premier film : inaboutie, balbutiante et manquant d’un script plus étoffé. Mais l’humanité et la sincérité qui s’en dégagent poussent à la tolérance. « Ibrahim » n’est pas déplaisant, il manque juste de plus de substance, d’une vraie fin et d’un vrai début pour sortir de la banale chronique adolescente. En revanche, on apprécie beaucoup que le film sorte des sempiternels clichés sur la banlieue. Un premier essai pas vraiment raté donc mais totalement anecdotique.
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On sent chez Samir Guesmi pour son premier long-métrage la part d'autobiographie qu'il veut mettre en place dans le rapport père/fils. Cependant, le film tarde à procurer de l'émotion, Samir Guesmi dans le rôle du père de famille taiseux et Ibrahim (Abdel Bendaher), son fils, un brin plus expressif mais sans plus. A force de jouer sur le côté pudique des personnages, il ne se passe pas grand chose en fait. Malgré cela, l'analyse du fossé entre deux générations d'immigrés est bien retranscrite et les déambulations dans les quartiers populaires de Paris bien filmés. Gageons que le succès critique de ce film lancera une belle carrière de réalisateur pour cet acteur trop souvent cantonné à des rôles secondaires.