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malioth
41 abonnés
309 critiques
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4,0
Publiée le 17 mai 2023
ayant lu quelques critiques pour m'en assurer... Horse Gril est plus que déroutant. Il restera incompris pour plus de 90% de la population. Au moins "occidentale"! A travers les rêves, l'héroïne est connectée... Fortement connectée. Comme pouvaient l'être dans toutes les civilisations, les oracles, les sibyllines et autres personnages exerçant, lisant les augures... Elle n'est absolument pas folle juste connectée avec les mondes invisibles. Forcément pour beaucoup de "rationnels" c'est juste du délire. Pour les autres je vous conseille la lecture de l'excellent "Thanatose" de Pascal Rayer qui explique formidablement que chaque individu peut se connecter avec "l'au delà" et autres mondes invisibles. Rêves, Hypnose sont les chemins accessibles qu'ont peut maitriser.
Film très intéressant. La descente en enfer d'une jeune femme seule dans sa tête, le tout dans un voile de mystère envoutant et mystérieux. Je recommande.
Tout est niais, la musique, le theme, les personnages, TOUT. Aucunespoiler: maladie ne permet de connaitre à l'avance c e que les gens vont dire donc inutile de la faire aller spoiler: en HP puisque le film répond dès le départ à cet étrange mystère qu'ils veulent faire planer. Classer comme comédie\drame, rien ne fais rire ni pleurer. Ce long métrage est une torture, une farce.
J'aime bien les films étranges mais là c'est juste ennuyeux et particulièrement confus en même temps. L'actrice principale est bonne mais il y a beaucoup d'acteurs moins talentueux dans le film.
Un très mauvais film. Je ne connais pas le/la réalisateur de cette arnaque audio visuelle. Surement qu'il a voulu nous transmettre une émotion très personnelle, ça ne fait aucun doute. Cela manque malheureusement cruellement de travail, au niveau d'à peu près tous les secteurs du film. La seule chose qui fonctionne, c'est la gène procuré. L'image est laide, les plans mal cadrés, le rythme est gênant. Surement que tout ça est voulu. C'est donc une réussite sur le point de vue du malsain, du bizarre. Mais la folie est un sujet réel, et le symptôme de se sentir écouté/piégé est un réel problème. Ayant des connaissances ayant vécu cela pour de vrais, jusqu'à aller en asile psychiatrique, je trouve cela totalement aberrant et ridicule d'en faire une ode "artistique" aussi mal faite. A la limite, avec plus de travail et de qualité, pourquoi pas. Ici, à la limite de l'ennui et du "non film", l'excuse de l'échappée poétique ne fait pas tout. Et la folie ne sauve pas le scénario vide de sens et les personnages ennuyant. Un des pires film que j'ai vu de toute ma vie, je déconseille à moins de vouloir se trouver un exemple de film raté sur tous les plans, pour une blague à un diner ou pour illustrer un cours.
Messieurs les réalisateurs "poètes" ayant squatté à trois cours aux beaux arts, SVP laissez travailler des professionnels et quitte à faire du gênant, merci de le faire sérieusement. Laissez aussi les pauvres chevaux hors de vos scénarios bancals.
La bande son est néanmoins assez réussie, et donne à quelques moments un semblant d'âme à ce navet inodore.
Film très audacieux de la part de Jeff Baena produit et interprété par Alison Brie, sur un sujet qui devait donc lui tenir à cœur : la folie, la manière dont elle se matérialise chez les gens et est souvent mal interprétée. Parce que dès le départ, Sarah qui a l'air apparemment innocente et gentille avec les gens, semble repoussée par tout le monde : sa colocataire et son copain, le propriétaire du cheval qu'elle adore (on comprend vite qu'il y a une histoire derrière ce cheval), les membres de son club de gym… Seules l'une de ses collègues de travail et une jeune fille malade semblent l'accepter. Et c'est là que l'on se prend la première claque, derrière les apparences se cache un mal beaucoup plus profond, que certains peuvent interpréter comme de l'asocialité ou de l'autisme, celui d'une fille qui a des hallucinations, s'imagine des histoires rocambolesques à base de complots ou d'enlèvements extra-terrestres, mais du coup plutôt que de l'aider, elle est exclue socialement et ne nous mentons pas, nous réagirions tous de la même manière. "Horse Girl" est un film qui, comme la folie, tente de rentrer dans votre tête et s'y installer, et il vaut mieux le critiquer à froid pour se rendre compte de sa puissance. Chapeau à Alison Brie dont l'interprétation est remarquable, même si elle aime bien en général jouer la fofolle, on rentre dans un tout autre registre et si elle semble utilisée à contre-emploi au départ, je trouve que ça permet de mettre encore plus en relief la maladie car choisir un(e) interprète qui casse un peu les stéréotypes de ce genre de personnage, c'est une très bonne chose.
Toujours dans un style unique qui lui est propre, Jeff Baena est de retour avec un quatrième film qui est assurément le plus spécial de tous. Il nous fait vivre le quotidien d'une femme bizarre et renfermée sur elle-même qui va peu à peu perdre pied avec la réalité. Entre les rêves qu'elle fait et les visions qu'elle a, elle ne sait plus quoi penser et commence à sombrer dans un monde où plus rien n'a vraiment de sens que ce soit pour elle, pour ses proches, mais aussi pour nous. Il y a des indices sur ce qui pourrait expliquer cela, mais Jeff Baena a décidé d'aller au bout de son "délire". Pourtant, et pour être honnête, un film plus classique sur simplement la vie de cette femme ne m'aurait pas déplu. J'ai beaucoup aimé Sarah avec sa naïveté, sa candeur, sa pudeur et son originalité qui la rendent attachante. Le début de la relation avec Darren est également prometteur, mais le réalisateur a décidé proposer une expérience plus étrange au lieu d'une simple romance originale. Un choix également de la tête d'affiche puisqu'Alison Brie, qui est coscénariste, a déclaré s'être inspirée de ses propres expériences. L'actrice souhaitait parler de santé mentale et montrer à quel point c'est quelque chose de vraiment mal géré aux États-Unis, ce qui est chose faite, mais il manque un côté rationnel à l'histoire pour appuyer le propos et ne pas avoir simplement l'impression de voir un gros délire. Finalement, et comme pour la plupart des projets du réalisateur, j'ai apprécié le film, mais il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment bon.
Très grosse déception pour ce nouveau film Netflix. Alison Brie qui commence à être connue n'est pas mauvaise mais je connais un peu le sujet traité dans ce "Horse Girl" et je trouve qu'il est un peu forcé. Les autres acteurs sont un peu de série B américaine et c'est bien dommage, cela se ressent trop. Le rythme est un peu long et tout est trop répétitif. Il y a 2/3 choses à retenir mais pour le reste... c'est d'une tristesse sans nom. La bande-annonce donnait envie mais au final, très très moyen. Je ne vais pas m'étaler plus, je crois que tout est dit. 9/20.
Un film américain indépendant qui aurait basculer du bon coté mais qui se prend les pieds dans le tapis avec son ennui quasi permanent malgré la présence de la pétillante Alison Brie.
Thriller psychotique avec une plongée dans les entrailles de la folie. Rien de nouveau par principe car déjà vu 200 fois et certains avec un niveau chef d’œuvre pour certains. A.Brie prend son rôle à cœur et ça fonctionne bien. Après sur la mise en scène, la profondeur des personnages et la fin, rien de nouveau voir même un peu bâclé sur certains points.
4 463 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 5 juillet 2020
Y a-t-il des gens qui prétendent que Horse Girl est un bon film ? Ce fouillis de bizarreries soudaines chez une femme adulte ? Personnellement, je pense que c'est la pire façon de traiter un sujet sérieux. Une femme apparemment normale qui se transforme soudainement en état total de folie. Sans explication sur les signes, les raisons ou traumatismes antérieurs ou juste un indice sur un éventuel héritage génétique. Cela m'a paru très prétentieux aboutissant à une représentation très pauvre, faible et triviale de la folie. Ce n'est qu'un assemblage exagéré de comportements exagérés et stéréotypés. Du grand n'importe quoi sans queue ni tête...
Un film sans queue ni tête. Un mélange d'ésotérisme et de mystère. Mais tout cela est presque ridicule, le scénario ne tient pas la route et ce pseudo mystère est soporifique. L'actrice principale trop soupe au lait .
Voilà un film bien curieux ! Ce qui semble être un portrait psychologique centré sur la paranoïa grandissante de son personnage principal se transforme en épisode de "X-Files", sans qu'on s'y attende. Pourtant, "Horse Girl" pose des bases intéressantes ! Le personnage principal, déjà, campé par la chétive Alison Brie, est attachant et naïf, dénué de toute haine et ayant une complicité sans pareil avec son cheval. Il n'est pas du tout difficile de ressentir de l'empathie pour cette femme "hors-normes", solitaire, effacée, que tous les autres finissent par regarder de travers. Le film raconte son éveil vers sa singularité ou plus grossièrement sa virée dans la folie. Cela étant du à son incapacité à concilier monde intérieur et monde extérieur. La forme atypique et séduisante, aux couleurs pâles, est jalonnée d'indices et de bizarreries inexplicables, si bien qu'on se demande vraiment la tournure que va prendre l'histoire qui quitte progressivement son réalisme pour tendre à son extrême opposé. Au bout d'un moment, le film m'a perdu car il véhicule tellement d'émotions dans sa première partie (de la pitié à la compassion, de la tristesse à l'incompréhension) qu'on s'attend à plus cohérence dans son dénouement. Au lieu de ça, "Horse Girl" nous offre une fin digne d'une expérimentation Netflix où les genres et les styles se confondent pour une explosion de saveurs contradictoires ! C'est vraiment bête car, en restant fidèle à leur ligne de conduite "réaliste", le film aurait pu davantage questionner et approfondir les thèmes de l'hérédité et du rapport à la différence et à la démence. Cela dit, je retiens des scènes anodines marquantes et des dialogues efficaces, mais surtout une actrice méconnaissable à la présence sensible.
A la fin du film, je me suis retrouvé dans la même situation que le prétendant de l'héroïne : après beaucoup d'espoir, je me suis pris une grosse claque de déception. En effet, de nombreuses situations du film comme notamment le rapport de l'héroïne avec le cheval, le somnambulisme et le lien avec le plombier ne sont pas clairement expliquées...