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Caroline C
28 abonnés
386 critiques
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2,0
Publiée le 2 juillet 2021
Que dire, que dire …. Je suis épatée du nombre de commentaires si positifs… il n’y a donc que moi qui ai trouvé ce film vraiment trop emprunté, trop bricolé, et aux images assez laides ? Si le principe de départ surprend et fait sourire, j’ai vite fini par trouver ça lassant, voir lourdingue … je pense notamment à la scène où Alice coupe ses racines, mon dieu quelle mauvaise idée ! Heureusement ces rafistolages de film fauché (décor en posters, bruitage outrancier) laissent un peu de place à quelques vraies scènes de cinéma, avec de jolis moments dans l’appartement familial envahi ou coupé en deux par une « ligne verte » conjugale. Le jeu des acteurs est minimaliste, à la limite de la mollesse (surtout Wajdi Mouawad, qu’on a envie de secouer un peu de temps en temps). Bref, entre étonnement et ennui, j’ai essayé de me raccrocher à ce que je pouvais. c’est-à-dire à pas grand-chose… et même pas à des images du Liban. Trop bizarre pour moi !
Film correct qui malheureusement ne m'a pas bien parlé.
Jusqu'au début de la guerre, le film propose des animations qui permettent efficacement de faire avancer l'histoire, de présenter la situation, d'alléger le film. Les animations sont réussies, diverses et plaisantes, même si elles donnent une impression de bizarrerie. En temps que spectateur on se demande ou va le film, ce qu'il raconte, quels sont ses objectifs. Les animations distraient un peu de la narration.
Les animations cessent ensuite, le film devient bien plus classique mais finalement, même si les animations avaient un effet de distraction par rapport à la narration du film, elles présentaient un intérêt pour celui-ci. Sans les animations, je n'ai plus réussi à maintenir mon intérêt pour ce que le film raconte.
Difficile d'émettre un avis sur ce film tant il ravira les amateurs d'histoires solaires, tandis qu'il agacera les autres. En effet, l'histoire en elle-même est plus qu'intéressante : une jeune fille quittant sa Suisse natale pour le Liban où elle trouve l'amour dans une famille aisée. Malheureusement, là où le bât blesse, ce sont toutes ces scènes d'animation qui déstabilisent le spectateur que je suis. Le rythme, déjà peu soutenu du film, est renforcé par cela alors que la Guerre fait rage en 1975. La cinéaste a voulu amener de la légèreté pour aborder de manière quelque peu surréaliste cette période. Le but est atteint mais ne convainc pas.
Cette gentille Suissesse postule pour du baby-sitting à Beyrouth en 1967. Mais la vie Libanaise n'est pas de tout repos : on vit l'histoire du Liban jusqu'à la paix en 1976. L'histoire est simple mais le traitement cinématographique est ingénieux et inventif. Nous avons droit à des personnages animés en pâte à modeler, à des balades dans les rues avec posters en second plan, à du symbolisme du cèdre du Liban, des affiches murales avec personnages animés,... Des scènes tellement pittoresques : cigognes attrapées pour avoir des enfants, famille de 15 personnes dans un petit appartement suite aux bombardements, lancements de fusées prototypes, chaises musicales pour changement de gouvernement,... Tellement rafraichissant!
La définition même de la Pépite! Conte poétique sur la rencontre d'une jeune suisse venue travailler au Liban et d'un chercheur en aérospatiale rêvant d'envoyer le 1er libanais dans l'espace, dans les années 50. Nous vivons l'histoire de cette famille à Beyrouth à travers le temps, et malheureusement la guerre qui ravagea ce pays. Ce film magnifique est agrémenté d'images d'animation, nous faisant plonger dans l'univers onirique de la réalisatrice (César du meilleur court métrage d'animation en 2015), et nous fait passer par toutes les émotions de la vie dans ce récit familial. C'est le film qu'il faut voir en 2021!
Durant toute son enfance, Chloé Mazlo a beaucoup entendu parler du Liban dans sa famille, tel qu'il était avant la guerre civile qui a débuté au milieu des années 70. Un pays de cocagne synonyme de dolce vita qu'elle a longtemps fantasmé avant de lui consacrer son premier long-métrage, Sous le ciel d'Alice. A travers l'histoire d'amour d'une jeune nurse venue de Suisse avec un astrophysicien libanais, le film séduit dans un premier temps par sa fantaisie débridée et colorée, qui passe notamment par des scènes d'animation absolument charmantes. Le ton change évidemment quand il s'agit d'évoquer les années de guerre mais Sous le ciel d'Alice ne cède pas au naturalisme, traitant le sujet de manière décalée et souvent amusante. Cette tentative de légèreté continue dans la forme est nettement moins concluante plus le film avance bien que la mélancolie sous-jacente ne laisse pas insensible. Mais dans ces moments-là, si la mise en scène reste d'excellente tenue, la direction d'acteurs semble moins opérante. Ce n'est pas un réel problème pour le jeu d'Alba Rohrwacher, toujours délicieusement retenu, mais ce l'est davantage dans le cas de Wajdi Mouawad, plutôt décevant, dont le côté lunaire s'accompagne hélas d'un soupçon de mollesse.
Quel beau film, quelle poésie ! Chloé Mazlo, à la manière aussi talentueuse d'un Michel Gondry, nous fait voyager à travers l'histoire très touchante de ses grand-parents. Enfin un film depuis la reprise qui nous émeut et nous met du baume au coeur.
C'est un film original d'une délicatesse et d'une finesse absolue. Il fait magnifiquement ressentir les horreurs de la guerre civile du Liban et leurs répercussions sur le quotidien et les relations des personnages. Les relations du couple, leur amour mais aussi leur solitude, car ils s'aiment tout en vivant presque deux histoires différentes, sont extraordinaires. Ces personnages, sont des personnes ... Ils cherchent à garder leurs rêves que le conflit se charge de saccager. A la fin, on pleure mais pourtant on a souri et parfois ri tout au long du film plein d'inventivité et de charme.
C'est un véritable coup de coeur que j'ai eu pour ce film qui fait preuve d'une grande poésie. La mise en scène est toute particulière et raconte le Liban comme je ne l'avais jamais vu au paravant. Sous le ciel d'Alice mérite d'être vu !
Si vous avez encore votre âme d'enfant et aimez les contes vous devriez aimer ce film , même film d'animation parfois , film qui utilise des trompes l'oeil mais qui ne trompent personne d'ailleurs. Beyrouth des années 50 aux années 80, Beyrouth oublié détruit, son histoire, ses conflits ses guerres... vu à travers une historiette familiale , un amour. Beaucoup de poésies et de rêveries pour retracer la réalité destructrice d'un pays .
Il s'agit du premier long-métrage de cette réalisatrice franco-libanaise qui s'est un peu inspirée de son vécu familial dans l'écriture du scénario de ce film. Il m'a paru assez réussi pour une première œuvre. Dans ce film, elle décrit très bien la vie idyllique d'Alice au Liban mais qui va ensuite devenir dramatique avec les multiples conflits qui vont perturber sa vie familiale dans ce pays. Ce film est aussi un regard intéressant sur l'histoire mouvementée et tragique du Liban. La réalisation est parsemée de trouvailles cinématographiques avec des séquences d'animations, trucages et quelques scènes allégoriques qui illustrent l'histoire d'Alice. L'ensemble du film est plutôt agréable à découvrir.
Si la promesse visuelle des 20 premières minutes s'efface de manière justifiée par l'histoire tout en créant un regret de spectateur, cela ne change rien à la justesse et la beauté du film, fort et doux à la fois
Des cartes postales en guise de fond, des personnages au ralenti : c'est chichiteux, ça manque de vie, d'allant et d'imagination. La caricature du film français auteurisant qui a force de vouloir faire poétique oublie de vouloir réunir un large public de spectateurs