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    Sous le ciel d’Alice
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    51 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Alice est une jeune infirmière suisse qui quitte dans les années cinquante son pays natal pour s'installer au Liban. Elle y fait bientôt la connaissance d'un astrophysicien libanais, Joseph, et de son envahissante et chaleureuse fratrie : Mimi sa sœur, Georges son frère et Amal sa belle-soeur ainsi que leurs trois enfants. Alice et Joseph se marient et ont bientôt une fille, Mona. Dans la "Suisse du Moyen-Orient" qu'est alors le Liban, Joseph travaille à un projet fou, envoyer le premier Libanais sur la lune, tandis qu'Alice dessine et vend quelques unes de ses oeuvres. Mais tout bascule en 1975 avec la guerre civile libanaise qui obligera Alice à quitter la terre qui l'avait si généreusement accueillie vingt ans plus tôt.

    Chloé Mazlo est une jeune réalisatrice française. "Sous le ciel d'Alice" est son premier long métrage inspiré de la vie de sa grand-mère. On ressent, à le voir, la nostalgie de cette femme, d'autant plus attachée à une terre ensanglantée par la guerre et réticente à l'abandonner, qu'elle a délibérément choisi de s'y installer. On imagine aussi la curiosité de sa petite-fille à écouter les souvenirs merveilleux de ce paradis perdu.

    Pour faire revivre ce passé, plusieurs options s'offraient à la réalisatrice. La plus évidente était la reconstitution historique comme on en a tant vues, quitte à tourner sur un fond vert et à rajouter quelques effets spéciaux. Le parti qu'elle retient, outre qu'il est certainement moins onéreux, est autrement plus original et rappelle les bricolages géniaux d'un Michel Gondry : un tournage en studio, qui ne quitte guère les murs de l'appartement d'Alice et Joseph, des décors et des costumes très gais qui louchent vers la bande dessinée, quelques séquences en stop motion pour évoquer le départ d'Alice de Suisse...

    Le tout, gentiment surréaliste, est d'une poésie charmante, d'une infinie douceur, d'un charme fou. La beauté diaphane de Alba Rohrwacher y est parfaite. On n'aurait pas imaginer interprète plus appropriée pour jouer Alice que cette actrice italienne de père allemand au français joliment maladroit. Le seul défaut de "Sous le ciel d'Alice" vient de sa modestie : son refus de pimenter son récit de rebondissements épiques en rend parfois le rythme un peu lent et sa fin annoncée - puisqu'on sait dès la première scène comment il se terminera - le prive de toute tension.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    153 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    "Sous le ciel d'Alice", film français réalisé par Chloé Mazlo, sorti en 2021. Premier long métrage de la réalisatrice, primé par les Lumières de la Presse Internationale dans la catégorie Meilleur Premier Film en 2021.
    Une famille libanaise traverse la guerre civile, des années 50 aux années 60
    Une distribution internationale.Un très beau film sur la guerre du Liban. Magnifiquement réalisé, poétique, une belle photo, un beau graphisme. Très belle mise en scène. Une très très bonne surprise.
    Paul B
    Paul B

    45 abonnés 989 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2021
    C'est avec un jeu d'acteurs calamiteux et des décors ignobles que le film nous emmène dans une critique de ce qu'il se passe au Moyen-orient, mais très franchement si le film a des qualités il faut aussi reconnaître qu'il est d'un ennui mortel.
    Krebs
    Krebs

    32 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Bon film, qui nous replonge dans le Liban des années 70 et du début de la guerre civile, sur un mode souvent poétique et allégorique. De très belles trouvailles pour illustrer, grâce aux dessins "animés", un certain nombre d'événements (la naissance du bébé, ou la crise familiale initiale en Suisse). Wajdi Mouawad se révèle un très bon acteur. Le spectateur s'attache aux personnages et à cette famille, dans sa traversée collective de cette période, et comprend leurs sentiments. Le démarrage de la violence, les fuites progressives du pays des uns et des autres quand ils perdent tout espoir, sont montrés avec beaucoup de retenue, tout en finesse.
    Dandzfr
    Dandzfr

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    Si vous acceptez de rentrer dans l'univers si particulier de la réalisatrice vous serez enchanté de découvrir ses petites trouvailles pour nous faire vivre ce Liban des années 70. L'acteur principal semble un peu endormi et il manque quelques belles images du Liban mais ce 1er film mérite d'être vu !
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    La narration est originale et très en attente de l'histoire de ce pays. Mais cette mise en scène fait que l'on n'arrive pas a s'attacher a ces personnages et le cote historique survolé donc plutôt ennuyeux au final.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Durant la guerre du Liban, une chronique familiale pleine de poésie, de fantaisie et de couleurs, qui contrastent avec la violence du réel, servie par une mise en scène inventive, et illuminée par la prestation d’Alba Rohrwacher.
    3,25
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    Un traitement original de la guerre au Liban et une interprétation lumineuse d'Alba Rohrwacher. Mais le film s'égare par moments en envolées poétiques chichiteuses et en debordements lacrymaux. Dommage.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Amateurs de délicatesse, c'est votre été ! Mia Hansen-Love vous emmène sur l'île de Faro en une double chronique de couples qui sera sans doute l'un des meilleurs films de 2021 (Bergman Island) et Chloé Mazlot vous convie au Liban pour suivre la vie d'Alice et son compagnon. Peut-être paraîtra-t-il singulier de parler de délicatesse à propos d'un film sur la guerre qui a secoué le Proche-Orient pendant près de 20 ans. Mais cette progressive descente aux enfers est évoquée à travers le quotidien d'une jeune femme toute de tendresse et d'altruisme, jouée merveilleusement par Alba Rohrwacher. La douceur de ses traits, de sa voix, de ses attentions pour chacun trouve en son mari un parfait complément, lui-même étant le plus attentionné des hommes. Du moins, tant qu'il ne se retrouve pas prisonnier des contradictions entre son attachement à sa terre natale, les impératifs de son métier et la nécessité de mettre sa famille à l'abri. Le film vaut donc autant pour sa description du couple que pour l'immersion dans le lent et inepte processus qui a abouti à la guerre du Liban. Il permet d'imaginer comment chacun tenterait de préserver ses relations sentimentales alors que le monde s'effondre autour de lui. Il questionne aussi les identités et les migrations à travers le destin des ces Suisse et Libanais rêvant de la France en pleine guerre civile. La mise en scène sert parfaitement le propos puisque, comme Alice, son esthétique gracieuse et légère déjoue l'horreur des événements. Bref, une très belle réussite (qui aurait dû convaincre la boîte de prod ou le diffuseur de l'inutilité de troller Allociné avec des fausses critiques à 5 étoiles...).
    surfnblue
    surfnblue

    63 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Une sorte de fable qui se regarde sans apriori. On regrettera de ne pas voir la vie d'alors, au Liban et d'être juste confiné dans un appartement. Mais comme c'est bien joué, ca se regarde.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    “Sous le ciel d’Alice” est une chronique familiale beyrouthine qui s’inspire de la vie des parents et grands-parents de la réalisatrice. Le Liban d’avant-guerre y était décrit comme un paradis jusqu’alors où tout s’est effondré sous la guerre civile. Alternant les prises de vues réelles en super 16 et l’animation en stop motion, le film suit la jeune Alice qui quitte la Suisse dans les années 50 pour rejoindre le Liban. Elle tombe éperdument amoureuse de Joseph avec qui elle fondera une famille. Ensemble, ils devront affronter la guerre en restant unis. Si chaque personnage secondaire est attachant, c’est l’actrice Alba Rohrwacher qui rayonne. “Sous le ciel d’Alice” est un film personnel qui aborde la souffrance de la guerre sous un regard optimiste et poétique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 929 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Sans crier à l’originalité à tout crin, « Sous le ciel d’Alice » raconte avec une certaine délicatesse et une certaine amertume la fin d’un Liban paisible, lumineux dans une mise en scène empreinte d’une douce poésie graphique. 1975, l’année où le Liban s’apprête à sombrer pour se déchirer dans une guerre religieuse qui la plongera dans le chaos que l'on connaît aujourd'hui. Le film peut paraître lent et les choix de mise en scène lorgnent par instant du côté du théâtre. « Sous le ciel d’Alice » est un film plaisant, surprenant sans être toutefois audacieux. A découvrir.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    La qualité essentielle de Sous le ciel d’Alice réside dans son hybridité plastique et tonale : soucieuse de reconstituer non pas la réalité historique – aucunement reconstituable, de toute façon – mais la vision singulière formée puis transmise par sa grand-mère, la réalisatrice Chloé Mazlo se revendique de l’artifice comme autant de subterfuges à même de distancier le réel pour mieux le déconstruire et l’interroger. Nous ressentons ici l’influence de deux cinéastes, à savoir Wes Anderson et avant lui Éric Rohmer lorsqu’il composait L’Anglaise et le duc (2001) : la conception de miniatures, la projection de comédiens véritables dans des décors factices que le numérique habille, l’omniprésence de la musique qui rythme l’ensemble représentent sur le plan cinématographique la rencontre entre une étrangère (suisse) et un pays, redoublée alors par celle de des différents genres littéraires que sont le roman d’une vie et d’une époque, le théâtre et ses nombreuses mises en abyme – n’oublions pas le choix comme acteur principal du dramaturge Wajdi Mouawad –, la poésie puisque les dialogues témoignent d’une attention portée aux mots et à leur sonorité, le discours épistolaire enfin au vu des nombreuses lettres rédigées et lues. Une telle fraîcheur intégrée à ce récit d’apprentissage est d’autant plus appréciable qu’elle renouvelle à sa manière notre regard sur la guerre comme le ferait un conte à destination des enfants et des adultes en charge de sa transmission. Talent à suivre !
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Original mais déroutant

    Cette comédie dramatique trouve son origine dans l'histoire familiale de Chloé Mazlo elle-même. Ses parents et grands-parents lui ont en effet toujours décrit le Liban d’avant-guerre comme un paradis où ils menaient une vie heureuse sous un soleil omniprésent. Quand la guerre civile a débuté, leur monde s’est effondré brutalement. La réalisatrice a ainsi grandi avec le récit de ce conflit. Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d'envoyer le premier libanais dans l'espace. Alice trouve vite sa place dans la famille de ce dernier. Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s'immisce dans leur paradis... 90 minutes qui renouent avec l’artisanat du cinéma et ses inventions bricolées, créatives et esthétiques. Allergiques à la poésie, s’abstenir !
    Quand la guerre civile a débuté au Liban, le monde de ses grands-parents s’est effondré brutalement. La réalisatrice - lauréate en 2015 du César du meilleur court-métrage d’animation -, a ainsi grandi avec le récit de ce conflit, qui lui a été conté comme un capharnaüm surréaliste où se mélangeaient des histoires de farces et attrapes et de cadavres. Pour son 1er long-métrage, la jeune cinéaste tenait à se retrouver ses racines et celles de ses ancêtres. Elle a fait le choix de travailler avec de la pellicule, pour pouvoir se rapprocher le plus possible de l’archétype de la photo - qui sert le plus souvent de décor - de famille des années 1970 dans les cadrages et la lumière, évitant ainsi un aspect trop naturaliste ou hyperréaliste d’une sorte de rêve – ou cauchemar – éveillé qui traverse les années de guerre civile. Les contours enveloppés, les couleurs adoucies baignent ce film dans une sorte de sfumato comme on dit en Italie. Ce film inclassable pourra en irriter plus d’un avec son côté bricolage – totalement assumé -, son manque de réalisme voire de naïveté. Pourtant, il est tellment ra re de traiter par la poésie et la douceur des événements aussi douloureux que cette guerre civile, qu’on ne peut qu’admirer le résultat obtenu par cette jeune cinéaste.
    Alba Rohrwacher, aperçue à de nombreuses reprises dans des seconds rôles de films français ou italiens, assume ici le rôle titre avec une douceur et une distance assez étonnantes. Une actrice à découvrir. A ses côtés, la distribution est essentiellement libanaise avec entre autres Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi, Mariah Tannoury. Tout ce petit monde joue le jeu distancié et décalé visiblement demandé par la réalisatrice. Un coup de cœur tout en aplats pastels qui mérite le déplacement.
    Max92
    Max92

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2021
    Très beau film sur un sujet grave, traité d'une manière décalée et poétique. Chloé Mazlo nous emmène au Liban vivre le quotidien d'une famille libanaise, dont la guerre modifiera le tracé et révèlera les rélles personnalitées de chacun.
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