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    Black Tea
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    62 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    "Black Tea" est un film élégant autour d'une jeune Ivoirienne partie vivre en Chine et qui tombe amoureuse d'un fabricant de thé. Le film se déroule avec la délicatesse d'une infusion bien préparée, offrant des moments doux et plaisants à savourer. Cependant, tout comme une tasse de thé dont on apprécie la chaleur sur l'instant, le film laisse peu de traces une fois terminé. L'intrigue manque de substance et peine à captiver pleinement.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2024
    On nous refait le coup de « In The Mood for Love » (2000) mais n'est pas Wong Kar-Wai qui veut. Pourtant, j'avais bien aimé le précédent film du réalisateur Abderrahmane Sissako, « Timbuktu » en 2014. Mais ici, l'histoire manque de fond et on se lasse vite de ces petits gestes au ralenti. spoiler: Pourtant, il y a quelques tentatives dans les dialogues pour dénoncer les préjugés des chinois sur les africains mais qui ne vont pas assez loin et on a de la peine pour l'héroïne recluse dans sa chambre.
    Measter Eazi
    Measter Eazi

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 août 2024
    Mes oreilles en avaient entendu parler. Mon cœur s'impatientait de le découvrir, et ma curiosité a enfin pu voir le dernier film du réalisateur aux sept Césars.

    Techniquement, je n'ai pas grand-chose à en redire. Aymerick Pilarski est un génie de la direction photo. Sa technique donne à Black Tea l'aura d'un cinéma sud-coréen. Un véritable orgasme visuel.

    La minutie dans la composition des cadres
    L'emplacement ingénieux des lumières
    Les nuances de couleurs en parfaite osmose avec le rythme de la narration.

    .............📽.........🎥.............

    Cependant, l'intemporel Idrissa Ouedraogo dira une fois de plus : "...C'est pas l'outil qui fait le cinéma. Celui qui fait le cinéma c'est l'auteur..."

    Ni la beauté des images... Ni la beauté du son... Ni la beauté des transitions en surimpression... Ni la voix envoûtante de Fatoumata Diawara... Ni la beauté de Nina Mélo... ne peuvent sauver le film de ses carences scénaristiques. Y a de la beauté, énormément de beauté en images mais on se perd dans un capharnaüm narratif.

    Est-ce une romance interraciale ?
    Est-ce un drame social saupoudré de dénonciation socio-politico-culturelle ?
    Est-ce un film féministe mettant à nu les travers du patriarcat ?
    Est-ce un psychodrame à twist final ?
    Ou un mélange de tout ?

    Je ne saurais y répondre objectivement. Mais on y retrouve un peu de tous les genres susmentionnés, qui finalement nous engendre un film très mal hybridé.

    Où vas-tu ?
    Où nous emmènes-tu ?

    Les intentions sont incompréhensibles. Je ne les saisis pas. Les images contredisent parfois les intentions.

    ▪︎ LA VIE SUR TERRE est philosophique et très personnel mais il suit une ligne narrative "bohémienne" certes mais qui ne perd pas du tout le spectateur.
    ▪︎ BAMAKO est un film politique très intellectuel qui a les allures d'un bric-à-brac filmique et pourtant met en exergue tout le génie de l'auteur.
    ▪︎ TIMBUKTU est un film engagé, très poétique, très symbolique mais son propos est clair.

    Quant à Black Tea... What happened ?

    Qui suit-on ?
    Où va-t-on ?
    Que dit-on exactement ?

    C'est abscons.
    C'est touffu.
    C'est confus.

    Visuellement, le film est sans pareil en Afrique subsaharienne [Avis subjectif]. J'en ai rarement vu d'aussi beau. Toutefois, le scénario impose des ramifications qui ne servent pas du tout le récit et n'aident pas non plus à sa compréhension.

    On finit par se perdre dans la recherche effrénée d'une trame à suivre.

    De même, la narration visuelle nous impose une absence répétée de plans de situation. Ce qui provoque un pas très plaisant sentiment d'étouffement. Au 3/4 de la narration visuelle, l'on a cette fâcheuse impression que le film ne respire pas. Pour un film qui a des aspirations interculturelles cette esthétique narrative n'a pas aidé.

    Après, viennent les scènes dont on ne saisit pas l'enjeu dramatique. Puis, un florilège de thématiques superficiellement traitées. Le film verse dans la retenue. Il évoque puis se tait. Soulève puis dépose. Ouvre et referme aussitôt.

    Beaucoup de choses sont énoncées mais presque rien n'est assumé. Ni le propos, ni la romance interraciale, ni la mise en exergue de la negro.phobie des chinois conservateurs, ni l'interculturalité, ni la narration... un excès de pudeur qui a appesanti le film et l'a dépossédé de tension. D'où la lourdeur et le sentiment de lassitude.

    Bref, on en est réduit à vouloir comprendre les intentions du réalisateur plutôt qu'à suivre une histoire.

    Il n'empêche que les scènes de romance entre les protagonistes sont magnifiques. Le jeu du silence. les expressions du regard. La musique.
    L'ambiance. On en redemande et malheureusement on n'en a pas plus.

    La prod design est sensationnelle. La barre est haut placée. Petit bémol pour les effets spéciaux [les insectes].

    Le montage est magnifique. J'ai adoré la surimpression. Après, faut pas en abuser.

    Le dîner final entre le protagoniste et son ex-belle famille est très beau. C'est la seule scène qui m'a donné l'impression de porter le propos du film.

    ....................🎥........📽...........

    J'ai vu, ma curiosité a été comblée. C'était très beau à voir mais je n'ai hélas pas ressenti le cœur émotionnel du film.

    "...Sorry, but sometimes reality means ddesappointment..."
    Mary B
    Mary B

    30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Très beau film , bon scénario, bons acteurs, beaucoup de poésie, j'aie apprécié ces 1h45 de beauté cinématographique !
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Après avoir dit non le jour de son mariage, Aya quitte la Côte d'Ivoire et commence une nouvelle vie en Chine où se côtoient la diaspora africaine et la population locale. Elle est comme un poisson dans l'eau et la vie là-bas semble être comme dans un rêve. Une vision idéalisée d'une fusion culturelle où tout est tellement parfait que cela fait kitsch et hypocrite. On ne croit pas à ces petits instants de vie ou à ces échanges. On se croirait dans des décors d'un soap-opera et le contenu est tout aussi lisse. Pourtant, ce n'est pas toujours la perception que j'ai eue puisque la première partie dégage beaucoup de délicatesse avec notamment cette tendre déclaration d'amour pour le thé qui rassemble les deux personnages, mais cela ne suffit plus au bout d'un moment et le calme ambiant laisse place à une histoire soporifique avec des dialogues gênants, des histoires à n'en plus finir et un nombre incalculable de scènes inutiles comme ce gars qui va acheter un millier de sous-vêtements... Il y a sûrement quelque chose si l'on creuse un peu, mais "Black Tea" est brouillon, sans saveur et ennuyeux.
    Ecirtab765150
    Ecirtab765150

    12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2024
    C est un film sur la difficulté d assumer les différences , réalisé avec brio dans la sobriété..mais que j ai vraiment trouvé très lent , même si c est un vœu du réalisateur de prendre son temps dans les différentes scènes .Un peu décevant.
    Vergnus
    Vergnus

    9 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Un film d’un esthétisme fou, d’une grande élégance et d’une très grande sensualité avec un message sur la tolérance et l’écoute de l’autre
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2024
    On reste sur sa… soif

    Souvenez-vous, c’était il y a 10 ans, le mauritanien Abderrahmane Sissako raflait tout sur son passage – avec entre autres 7 César -, pour sa merveille intitulée Timbuktu. Entre les deux, rien ! Il revient avec cette romance dramatique de 110 minutes plus ennuyeuses que convaincantes. Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d'export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ? Bien sûr, les intentions sont louables : choc des cultures, racisme latent, un raffinement de chaque instant, une douceur envahissante… mais quel ennui, avec une histoire hors-sol, un univers comme aseptisé, des personnages frappés par l’apathie – qui, ici, vient en buvant du thé et non pas en mangeant -, générale qui baigne tout ce film décevant.
    J’attendais sans doute trop du nouveau Sissako. 10 ans pour mûrir cette histoire, on était en droit de se dire, on court sinon au chef d’œuvre au moins au très bon film. Et puis, flop ! Même si, esthétiquement, ce film est une splendeur, la romance manque de chair, les sentiments, à force d’être feutrés- c’est une litote -, sont presque totalement gommés. La forme efface le fond, au point de le faire disparaître. Et quand il n’y a plus de fond… c’est le vide. Le cinéaste avoue une envie de raconter la possibilité d’un monde en mouvement vers une harmonie. On a l’harmonie, mais on se demande où est le mouvement. Onirisme, quand tu nous tiens.
    Rien n’y fait. Nina Melo, charmante, Han Chang, tout en charisme rentré, Wu Ke-Xi, Michael Chang et les autres semblent s’ennuyer ferme, en tout cas presque autant que le spectateur que je suis. De suggestions en malentendus et en ellipses, on n’est pas très sûr d’avoir compris quoi que ce soit à cette romance dans les théiers, fuligineuse à souhait et soutenue par des dialogues niais à force de se vouloir poétiques. De ce breuvage et de son cérémonial, on retient plus l’amertume que la douceur d’aimer. Cette nouvelle version de « Canton n’a que l’amour » ne fonctionne pas.
    Pierre Johnson
    Pierre Johnson

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Un film d’une grande beauté et sensibilité. À Sissoko nous délivre ici un conte à valeur universelle : une jeune femme africaine dit « non » le jour de son mariage. Nous la retrouvons en Chine où elle est est initiée à l’art du thé par un homme Chinois au passé complexe… Les dialogues et les scènes sont admirablement bien construits. Loin des clichés sur les Africains ou les Chinois, un film d’une grande beauté.
    Luwucas
    Luwucas

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Un petit film touchant, qui semble tenir une belle philosophie mais reste au stade de belle histoire maladroite.
    Les décors et ambiances sont beaux, aux dépends des dialogues et jeux d'acteurs.
    Pierre
    Pierre

    19 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Un film pas ouf. La nouvelle vie d'une personne en Asie avec la ven te du thé. Je me suis ennuyé devant le film.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Aya refuse son mariage et choisit de quitter la Côte d’Ivoire pour la Chine. Elle y rencontre Cai, un chinois plus âgé et en tombe amoureuse. Ensemble, ils vont devoir affronter les préjugés de la famille de Cai et des habitants autour d’eux. Dommage que le scénario soit trop léger, l’ennui se ressent très vite malgré de belles images.
    Madame Baleine
    Madame Baleine

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Une esthétique de publicité Chanel sans âme et un propos grossier. j'ai été scandalisé d'un bout à l'autre du film. des scènes surdécoupées avec des dialogues naïfs ("se brûler, ça fait très mal"), les relations entre les personnages sont vides de sens et d'alchimie, les comédiens sont livrés à eux mêmes, et les dix dernières minutes du film tentent de se charger d'un propos politique à gros sabots (le racisme, c'est mal), très embarrassant, caricatural et sans aucune nuance. un film qui se moque de nous.
    christophe gomes
    christophe gomes

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Une petite déception. L’idée d’origine est pourtant intéressante et on s’attend vraiment à quelque chose de plus profond. Il y a trop d’histoires dans l’histoire ce qui fait que rien n’est vraiment raconté. Qui est qui ? Pourquoi ? On parle de chocolate city mais on ne sait rien de ce lieu ? C’est où ? Qu est ce que ça représente ? Pourquoi et comment elle est venue en Chine ? Elle parle très bien la langue pourtant. Il y a beaucoup de personnages qui sont là pour meubler l’histoire on dirait, sans fond, juste un prétexte pour nous dire quelque chose qu’on pouvait comprendre par un vrai travail d’écriture pour un meilleur scenario.
    Coolcat
    Coolcat

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2024
    La bande annonce m'avait attirée, j'y allais en terrain conquis: rencontre entre l'Afrique et l'Asie, sensualité, mélange culturel autour de la passion du thé... miam miam. J'ai aimé: les belles robes d'Aya, (lol!) les passages sur le thé, les scènes dans les magasins, la galerie de personnages secondaires. Je n'ai pas aimé du tout spoiler: la scène d'introduction en Afrique, pas crédible, ni la fin en nombreux points d'interrogation: robes rouges identiques, déception(de quoi?) lettre sans contenu, retour sur la première scène
    ... Trop fouillis et surtout trop superficiel en général. Aya se débat pour qui? Son amoureux est piteux, inconsistant, sans remords et sans engagement. Le film, qui a de beaux côtés esthétiques, manque de discours et de profondeur. Un black tea trop léger à mon goût.
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