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traversay1
3 570 abonnés
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2,5
Publiée le 5 mars 2024
Près de 10 ans se sont écoulés depuis Timbuktu, le précédent long-métrage d'Abderrhamane Sissako, et l'on est quelque peu surpris de la matière romantique de Black Tea, de la part du cinéaste mauritanien habituellement plus "engagé' dans ses réalisations. L'exil est cependant l'un de ses thèmes récurrents et la confrontation entre la communauté africaine exilée en Chine et la population locale pouvait déboucher sur quelque chose de fort édifiant. Il nous faut déchanter, Canton n'a que l'amour à proposer dans une intrigue à plusieurs ramifications où malgré le talent et la photogénie des deux personnages principaux règne une certaine confusion narrative, le film s'attardant parfois sur des histoires périphériques à peine ébauchées, avec même une embardée onirique touristico-sentimentale. L'atmosphère se veut envoûtante avec des images très léchées et une mise en scène soyeuse et l'art du thé n'est certes pas inintéressant mais quid de la vie véritable de ces émigrés africains qui semblent n'avoir aucun problème d'adaptation ni d'assimilation, hormis dans une scène un peu plus réaliste ? L'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, du fait du manque de simplicité du scénario et d'une certaine candeur dans les dialogues, voire même d'un souci esthétique qui finit par ôter tout contenu social au film.
Très jolie romance filmée avec élégance et tendresse. L'ambiance du film nous fait voyager et les personnages attachants sont emprunts d'une fine légèreté . Agréable voyage cinématographique
Le summum de l'ennui !! Et dès la première scène (du mariage) on pressent que ça va être dur : une scène de mariage qui dure, qui dure, qui dure... on sent venir le truc, mais on se dit "non, il va pas oser un tel cliché (spoiler: la mariée qui dit non ) et bien SI !! Et la suite est à l'avenant, super LENTE, ennuyeuse, les personnages arrivent sans crier gare puis disparaissent, l'histoire n'avance pas, et pourtant certains points importants restent incrompréhensibles. Sans compter que j'ai habité en Chine et le culte du thé montré dans le film se rencontre au Japon mais certrainement pas à Canton... Si on ajoute des gens qui arrivent au ciné après le début du film avec des SEAUX de pop-corn, des sièges horriblement inconfortables (pourtant un multiplex parisien bien connu, aux Halles) et quasiment 30 mn de pub, on n'a surtout pas envie de s'acheter l'abonnement illimité martelé par la pub précédant le film
Cela pourrait être une histoire intéressante traité autrement seulement voilà on ne comprend pas tout par moment on est perdu vous voilà averti.Alors par pitié messieurs et mesdames les réalisateurs nous voulons voir de belles histoires que l'on comprend on a envie de rêver ,de s'évader et pas de sortir du cinéma en se disant bon je n'ai pas tout compris je n'ai pas vraiment passé un bon moment
Jeu du chat et de la souris entre une jeune ivoirienne émigrée à Chenzhou et un exportateur de thé. Le film a la très bonne idée d’aborder les liens qui se tissent entre l’Afrique et la Chine, ses échanges commerciaux et la diaspora africaine qui y prospère. Même si elle n’est pas toujours bien accueillie. L’image est superbe, nimbée de reflets permanents dans lesquelles l’héroïne apparaît en apesanteur. Mais le résultat est décevant, ennuyeux et manque de saveur, le comble pour un thé.
Sissako réalise un touchant récit sur les affres familiales et sentimentales, parvenant à cerner l'osmose entre les univers asiatique et africain. Contemplatif et sensoriel tout en étant émouvant.
J'aurais voulu adorer ce film ! Les deux protagonistes principaux sont très bien interprétés ; les images sont souvent sublimes... mais je suis restée en dehors .Le montage est confus et l'émotion seulement intermittente, l'ennui m'a parfois gagné.
Nina Melo, actrice peu connue et pas assez reconnue ébloui cette histoire compliquée mais très jolie. Atour d’elle gravite de très bons comédiens dans des paysages sublimes. Même si c’est lent, ça reste très sensuel.
Une idée originale, une réalisation soignée et tendre, un film élégant, lent et contemplatif qui fait immanquablement penser à In the mood for love, le chef d'oeuvre de Wong Kar-wai. Black tea aurait pu être un excellent film, dommage que le dénouement ne laisse le spectateur romanesque, si ce n'est trahi, du moins fort désappointé. Envoûtant mais finalement décevant.
C'est rare que je parte au milieu d'un film mais c'est d'une lenteur difficilement supportable. Et pourtant je suis un immense fan d'Ozu :) Mais pourquoi se déplacer à Taïwan alors que cela ressemble à du studio ? De petites scènettes juxtaposées sans saveur, jeu plat avec des acteurs qui semblent perdus dans un scénario indigent et une déconnection totale à l'ambiance chinoise; mais qu'est-ce qu'a été faire Sissoko dans une telle galère ? Profondeur sonore inexistante et lumière publicitaire, on est loin de l'excellent Timbuktu. Quelle déception !!!