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Nicolas LuckyDuck Joas
1 abonné
5 critiques
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3,5
Publiée le 19 septembre 2020
Film très fin, un vrai petit bonbon de douceur sur les sentiments amoureux qui se croisent, se mêlent et rebondissent ... On ne sent vraiment pas passer les 2heures, même pour un film sans action. spoiler: Cela, on le doit à la manière qu'on les deux acteurs de raconter, pas épisodes et à tours de rôles leur histoire d'amour, ainsi, on a toujours envie d'avoir la suite. . Hélas, Camélia Jordana n'est pas au niveau, son jeu n'est bon que lorsqu'elle ne parle pas car elle est assez expressive. spoiler: Niels Schneider, soit est un génie de savoir ainsi l'amoureux indécis et mou, ou un gars qui mérite qu'on le secoue très fort pour qu'il se réveille enfin.
Emilie Dequenne est quant à elle, est un rayon de soleil et ses (trop) rares sourires sont aussi doux qu'un soleil de septembre. Mais avec elle, on a l'habitude. Si vous êtes un(e) romantique, foncez,
ennuyeux, compliqué, prétentieux, dans ce film les hommes n'ont aucun charisme....on s'endort...à leurs côtés et on se demande comment ces dames font face à des hommes aussi insipides.
Maxime, qui aime Sandra qui, elle, aime Gaspard, rencontre Daphné qui aime François, le mari de Louise.
Emmanuel Mouret abandonne, cette fois encore, comme pour Madame de Joncquieres, le burlesque de ses premiers films pour laisser toute la place à la gravité des sentiments. Il délaisse aussi dans la réalisation son style "théâtre filmé" pour une mise en image plus aérée, sans perdre en qualité dans l'écriture de ses dialogues essentiels et dans le dessin de ses personnages. Il confie ces derniers à d'excellents comédiens (Niels Schneider, Vincent Mc Cain, Camilia Jordana, Emilie Dequenne, Guillaume Gouix, Jena Thiam) qui servent parfaitement ce scénario qui expose de multiples états d'âme, humeurs, valses-hésitations. Si l'usage de tubes du répertoire classique séduit un premier temps, il lasse sur la fin au moment même où Emmanuel Mouret semble peiner à abandonner ses personnages. Le film n'en reste pas moins très séduisant. sanscrierart.com
L'intrigue est intéressante, le scénario bien conçu. Au-delà de l'intérêt de faire dialoguer différentes perceptions de l'amour et de la fidélité, le réalisateur nous emmène dans un univers calme et esthétique.
Film coup de coeur de cette rentrée sur le désir et l'amour. Avec finesse, Emmanuel Mouret présente des histoires de sentiments (et non d'amour), dans lesquelles les personnages semblent subir, plus que choisir, les rencontres qu'ils font et les émotions auxquelles ils sont en proie, qui s'avèrent souvent accidentelles et inattendues. " Pour qu'il y ait une faute, il faut quil y ait une règle. Mais quelle règle en amour?", tel est le postulat du film. On a beau dire ce qu'on veut, on ne décide pas vraiment quand il s'agit d'amour. Les acteurs ont le ton juste (Camélia Jordana, Niels Schneider, Emilie Dequenne, Vincent Macaigne), les airs de musique classique sont soigneusement choisis (Chopin, Mozart, Satie...) pour accompagner les débats philosophiques sur l'amour, chers au réalisateur comme c'était le cas dans ses films précédents ("L'art d'aimer" notamment).
On savait depuis longtemps déjà qu'Emmanuel Mouret était un réalisateur talentueux mais avec "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait", il se rapproche encore plus des sommets, ceux, par exemple, qu'a pu atteindre il y a longtemps le Woody Allen de "Annie Hall". Dans son film Emmanuel Mouret passe en revue avec un talent fou toutes les facettes du sentiment amoureux, ce sentiment qui peut vous permettre d'atteindre le Nirvana mais qui peut aussi vous faire toucher le fond du désespoir, ce sentiment qui, d'un jour à l'autre, peut vous donner de l'espoir ou vous inspirer des regrets. Quelques phrases retenues au vol parmi un dialogue d'une très grande richesse : "Si tu veux coucher avec moi, ne me dis pas que tu m'aimes". "Etre humain, c'est savoir succomber au désir. Non, être humain, c'est savoir résister au désir". Dans l'excellente distribution, nul besoin de dire le plus grand bien de Niels Schneider, de Vincent Macaigne, d'Emilie Dequenne et de Guillaume Gouix, il suffit de dire qu'ils et elle sont égaux à eux-mêmes. Par contre, j'avais jusqu'à présent quelques réticences à considérer Camélia Jordana comme une bonne comédienne : je n'en ai plus. Toutefois, la véritable révélation est pour moi Jenna Thiam, merveilleuse interprète de Sandra, une jeune femme pleine de vie et de charme. Quant aux musiques accompagnant le film, on pourrait trouver qu'il y a une sorte de trop-plein, mais le choix est tellement parfait qu'on n'ose pas se plaindre !
pfffff 2 ans pour cela... n’est pas comédienne qui veut. Camilia Jordana en est un exemple affligeant.... battement de cils, sourire indéfinissable.... vraiment rien à voir dans ce mauvais marivaudage. Emilie Dequenne est magnifique, seule comédienne crédible et subtile du film
Si beau ! Virtuose, intelligent, on sort de la salle en ayant envie de tomber amoureux. Courez-y. J'aime de plus en plus les films de Mouret. Ici le casting version choral est parfait.
Ou comment faire compliqué quand on pourrait faire simple.... ! C'est bien un"Emmanuel Mouret" assez caractéristique du spécialiste des rapports amoureux entourés de longs discours disséquant les possibles et les non-dits. Parfois ça marche assez bien, plus souvent ça pédale dans la semoule tel ma 1ère 4L avec son embrayage fatigué ! Dommage, de ce fait le film est un peu long, ( tout ça pour ça, aurait on envie de dire...) . Pas subjugué par Daphné (Camélia Jordana) beaucoup plus par Louise (Emilie Dequenne) où on retrouve d'ailleurs le style "Pas son genre" où elle était dantesque ! Une équipe d'acteurs en mode "pièce de théâtre", quelques surprises, qu'on a un peu envie de secouer....De très belles photos, une mise en musique (Opéra) judicieusement distillée sur quelques moments clés, et des dialogues très travaillés !!**
Pour les amateurs de marivaudages On pense quand même à Michel Deville ou Eric Rohmer qui racontaient les mêmes histoires avec 40mn de moins. Superbement joué mais faut faire avec les mines de caniche de Vincent Macaigne...
très joli film avec des acteurs toujours juste.néammoins un peu long 2 heures.mais le scénario est plein de trouvailles et d'inventions .ce film est a voir absolument.
L'image est relativement maîtrisée, sauf quand les effets de flou ou de changement de mise au point viennent distraire plutôt qu'ajouter a la narration. Le reste par contre ne colle pas du tout a mes besoins en terme de film. Le jeu théâtral m'est désagréable et n'arrive pas à détacher du réalisme ambient, l'histoire est comique dans sa prévisibilité. Je me retrouve donc coincé dans ce vaudeville (un genre que je n'apprécie pas forcément beaucoup) malgré lui ou tout les personnages créent une ambiance psychologique particulièrement malsaine. Finalement, ce film aurait pu marcher comme un film d'horreur, mais avec des amants qui ne savent pas se parler a la place des monstres. Alors que le film accumule les situations sentimentales extrêmes, on ressent plus un ton documentaire que de histoire fantastique. Du coup on ressort mieux de ne plus être en gène mais on n'a pas non plus le soulagement du film d'horreur, ou quand on sort le monstre n'existe plus. On se dit que sûrement, il y a vraiment des gens comme ça.