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cosette2010
51 abonnés
112 critiques
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1,0
Publiée le 16 septembre 2020
Quel ennui ! Que de poncifs.... et on veut nous faire croire que le magnifique Niels Schneider qui fait des yeux de chien battu est un loser patenté. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce marivaudage démodé. Ca sonne faux du début jusqu'à la fin, mais c'est sûrement parce que je suis blasée.
Tout simplement raté ! Un film d'un ennui presque mortel. Le temps est long, très long et on sent passer les 2 heures que dure le film. Le jeu des acteurs oscille entre le "bof" et le "moyen". On ne s'attache pas aux personnages. Il ne se passe pas grand chose. Les images ne sont pas laides, mais plates, dignes d'un téléfilm. La musique est jolie, ça occupe un peu l'esprit. On sait que l'on regarde un film français, car on entend bien les bruits de respiration. Surtout celle de Camélia Jordana. J'inspire fort - je dis ma réplique. J'inspire fort - je dis ma réplique. Un film à fuir.
Comme un retour aux sources : le verbe est volubile et porté haut. Pour les initiés du cinéma d'Emmanuel Mouret allez-y les yeux fermés (ou presque...). Pour les autres ce sera l'occasion d'une belle immersion dans son univers. Niels Schneider est formidable. peq
J'étais super emballée par les premiers films d'Emmanuel Mouret. Il y avait de la fantaisie, de l'humour, de l'esprit... Un côté burlesque... C'était léger mais intelligent, subtil...Depuis quelques films, je n'y trouve plus mon compte. Je suis restée jusqu'à la fin mais je suis restée sur ma faim...
Subtil, délicat, un brin précieux par ses dialogues et ses notes de piano ostensibles, le film de Mouret a un charme qui évoque Rohmer, l'épure en moins. Une belle brochette d'acteurs avec une mention pour Émilie Dequenne, impériale.
Film très intéressant mais totalement gâché par le piètre jeu de Camélia Jordana. On ne croit pas un instant au fait qu'elle s'appelle Daphné et de manière plus large à ce qu'elle raconte
Un très beau film sur l'amour, subtil et touchant, porté par un casting formidable. Camilla Jordana et Emilie Dequenne sont absolument formidables et très étonnantes. Le film, plutôt léger au début, devient plus grave et très émouvant dans sa dernière partie. On sent qu'après le déjà très réussi "mademoiselle de joncquieres", que le cinéma d'Emmanuel Mouret s'enrichît et s'épanouit pour notre plus grand plaisir.
Deux personnages qui se racontent leurs aventures sentimentales, où des hommes cherchent l'amour auprès de femmes qui toutes semblent ne jamais vouloir aller plus loin que le premier soir. Je ne suis pas resté jusqu'à la fin...
Maxime (Niels Schneider) vient passer quelque jour dans le Vaucluse chez son cousin François (Vincent Macaigne). Mais François étant retenu à Paris, c'est sa compagne, Daphné (Camilia Jordana), enceinte de trois mois, qui l'accueille. Les deux inconnus sympathisent très vite et se dévoilent leur passé. Daphné raconte à Maxime comment elle a rencontré François qui était marié de longue date à Louise (Emilie Dequenne) et malheureux en ménage. Si Daphné semble aujourd'hui heureuse, Maxime soigne un chagrin d'amour. Amoureux depuis toujours de Sandra (Jenna Thiam), il a vécu en colocation avec elle et avec son meilleur ami Gaspard (Guillaume Gouix), traducteur de profession comme lui, dont elle s'était éprise.
Vous n'avez pas tout suivi de la présentation que je viens de faire du dixième film d'Emmanuel Mouret ? Ce n'est guère étonnant. Et ce n'est qu'en partie ma faute. Le réalisateur de "Mademoiselle de Joncquières" aime les récits à tiroirs.
Emmanuel Mouret aime surtout raconter des histoires d'amour, aussi délicates que cruelles, des marivaudages superbement dialogués et délicieusement démodés. De film en film, qu'elles se déroulent à Marseille ou à Paris, au XVIIIème siècle ou de nos jours, il raconte les mêmes histoires. "J'adore les histoires d'amour des autres qui rappellent les siennes, celles qu'on a vécues, celles qu'on n'a pas vécues" fait-il dire à l'un de ses personnages, révélant ainsi la clé de son œuvre.
Il y a deux réactions possibles, radicalement opposées au cinéma d'Emmanuel Mouret. La première, la plus hostile, est le rejet épidermique de sa préciosité artificieuse [j'aime bien utiliser des adjectifs précieux pour critiquer la préciosité des autres]. Ce fut ma réaction durant les deux premiers tiers du film dont les dialogues me semblaient trop écrits, péniblement récités par des acteurs qui ne parvenaient pas à se les approprier (en particulier Niels Schneider dont le rôle aurait dû être interprété par le réalisateur lui-même qui n'hésitait pas à passer devant la caméra dans ses précédents films).
Et puis, la longueur du film aidant - il dure plus de deux heures - mes résistances ont fini par céder. Je me suis laissé prendre au fil de ces chassés croisés amoureux, étant tout particulièrement ému par celui, le plus périphérique, qui met en scène Emilie Duquenne. J'ai fini par sourire à l'ironie de ces adultères plus ou moins honteux, à la cruauté de ces séparations plus ou moins dramatiques. La musique omniprésente m'a semblé moins envahissante - d'autant que j'en ai plus ou moins joué un jour ou l'autre, comme n'importe quel étudiant laborieux de conservatoire, la quasi-totalité des extraits au piano. Je me suis laissé enivrer par ses dialogues délicieusement licencieux : "quel mal y a-t-il à ce que deux corps s'entendent bien et prennent plaisir à la compagnie de l'autre ?" et par leur élégance : "l'amour (...) un don, un abandon, un dépassement".
Découvert en avant première ce soir, j'aimais deja les films précédenrs de ce realisateur mais cette fois ci le plaisir a été encore plus grand! Les acteurs sont naturels et emouvants, l'histoire file l'air de rien vers des choses de plus en plus profondes et pas simplistes. J' ai meme versé une petite larme, tant la delicatesse du propos est vibrante. Je le conseille vivement!! Ps : le choix des musiques est super, c'est tres beau.
Un film qui parle de "tomber amoureux", de timing, de ce qu'on ose jamais se dire. C'est frais, juste et plein de rebondissements. C'est un film universel.
Un film interminable qui se veut rohmérien mais qui n’atteint pas la subtilité ni l’intelligence des dialogues d'Eric Rohmer. Il ne s’agit pas de marivaudage mais de coucheries aux prétextes pseudo-amoureux où les hommes sont montrés comme des êtres soit patauds, soit bêtas et les femmes miraculeusement éprises de ces êtres sans charisme…bref, un monde improbable. Seule Emilie Dequenne brille par son intelligence et Camilla Jordana par son charme sensuel mais néanmoins maniéré. Vincent Macaigne apporte un peu de vie grâce à son humour décalé. Niels Schneider surjoue l’écervelé un peu nunuche et nous pousse à l’endormissement. La direction d’acteurs du réalisateur reste fidèle à son style, antinaturaliste. On ne ressent malheureusement pas les sentiments que sont censés éprouver les personnages, tout sonne un peu vain et artificiel…dommage.