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yeepee
24 abonnés
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0,5
Publiée le 18 septembre 2020
Le film bavard et pompeux comme Mouret les aime, ou comment s'esbaudir de sa veulerie de bourgeois. Tout tourne en circuit fermé: du cinéaste aux critiques, aux gogos qui iront voir le film au Saint André des Arts. Ou comment un film censé nous montrer les jeux de l'amour et du hasard en dit en réalité plus sur les divisions sociales du pays (ceux qui bossent / ceux qui passent leur temps en marivaudant).
Mais c'est tellement le bordel. Mais c'est tellement ça. Jeu des acteurs.trices parfait. Une pièce de théâtre filmée ? Tant par l'emploi de cette prose que par son articulation pour le moins exacerbée.
Depuis ses débuts, Emmanuel Mouret n'a de cesse d'explorer le sentiment amoureux et les fluctuations du désir, dans des récits qui ne cessent de gagner en épaisseur au fil du temps, à mesure que le cinéaste grandit, pour aujourd'hui figurer parmi les plus talentueux du cinéma français. Après son brillantissime Madame de Joncquières, Mouret revient à l'époque contemporaine avec Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait, avec une virtuosité narrative alliée à une qualité de dialogues, qui est depuis toujours sa marque de fabrique (mais sans le côté précieux qui gâchait un peu ses premiers longs-métrages). L'action passe par les sentiments, à travers l'enchâssement vertigineux d'histoires sophistiquées, contées avec une élégance et une fluidité uniques. C'est un cinéma de mots et de maux de cœur, des intrigues en apparence légères mais en définitive cruelles puisqu'il y a des tromperies, des frustrations et des séparations, bref tout ce qui agite et construit (ou détruit) la vie d'êtres humains en état de marche amoureuse. Le cinéaste n'est en aucun cas un moralisateur et se garde de bien de juger ses personnages, pointant simplement leurs contradictions et leurs atermoiements et évidemment leurs pulsions. Outre l'ingéniosité de la mécanique de son scénario, le film est aussi un terrain de jeu idéal pour des acteurs dirigés avec finesse, pouvant exprimer une sensibilité que l'on n'avait pas nécessairement aperçu dans leurs rôles précédents, pour Emilie Dequenne, Vincent Macaigne, Camélia Jordana ou Niels Schneider, par exemple. Sans oublier Jenna Thiam dont la fraîcheur s'épanouit de manière étourdissante. Eux et quelques autres semblent évoluer dans le même tempo musical (à noter la belle B.O classique), à l'unisson, aussi soudés qu'une troupe de théâtre, pour composer une symphonie passionnée au service d'un film qui risque fort de devenir un futur classique du cinéma français de la première moitié du XXIe siècle. Pas moins.
Variations sur les sentiments amoureux Poétique drôle, histoires d'amours à tiroirs Film élégant les acteurs sont merveilleux surtout camélia Jordana émouvante si belle... Je n'oublie pas Émilie Dequesne et Vincent Macaine,, je n'ai pas aimé le jeu de l'autre comédien Un grand film français qui m'a fait pensé à 1 film de Claude Sautet J'ai donc beaucoup aimé et ne me suis pas du tout ennuyé (faut passer les 30 premières minutes)
Les sentiments, au sens large du terme, sont universels et c'est pour cela qu'ils passionnent tant. Par contre, chacun les vit de façon différente : amitié ? amour ? désir ? simple union d'intérêts communs ? Toutes les combinaisons sont possibles et tous les chemins sont envisageables avec toutefois un gros bémol : attention à ne pas se tromper de partenaire et à faire les bons choix car l'équilibre est fragile et l'harmonie délicate entre deux personnes liées. Par le biais d'une galerie de quelques personnages très différents et bien pensés, ce film se balade dans la grande symphonie sentimentale des êtres humains, montrant tour à tour ses forces mais aussi ses faiblesses. Quelques longueurs et quelques tirades un peu trop "récitées" (dommage), mais dans l'ensemble une oeuvre plutôt intéressante d'un réalisateur (Emmanuel Mouret) au regard bien aiguisé sur les choses du coeur : celles qu'on pense, celles qu'on dit et celles qu'on fait ! Un assez bon moment. Site CINEMADOURG.free.fr
Une comédie à tiroirs follement romantique. On ne s'en lasse pas une seconde. Le charme de Camélia Jordana et Niels Schneider opère. Emilie Dequenne est impériale. Merci à Emmanuel Mouret de nous donner autant de plaisir.
Trop long ennuyeux embrouillé!des dialogues pompeux rendus inaudibles sous des flots de musique classique On recherche vainement le charme et la drolerie des films précédents de ce réalisateur qui ne parvient pas à nous intéresser à ses personnages peu enthousiasmants!on a l impression de perdre son temps!
Variations en sentiments majeurs de la part d’un réalisateur qui tient enfin son propos amoureux à hauteur de ses ambitions scénaristiques et cinématographiques. Mouret observe avec bonhomie et fantaisie tout son petit monde attablé autour de l’amour et du désir, du désir et du plaisir , en ellipses sautillantes pour ne rien perdre de leurs aventures sentimentales. C’est assez théâtral quand les femmes se racontent, et tout aussi théâtral quand Elles quittent le cadre, le plan, l’image. Mouret en fait un distinguo subtil dans l’agencement des scènes configurées pour s’emboiter à la manière de pièces gigognes. On pourrait s’y perdre, on s’y retrouve avec superbe en compagnie d’une pléiade d’acteurs plein de vie et de bonheur . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Ce genre de film un peu pompeux sur des banalités ne peut fonctionner qu'avec de bons acteurs.et là grosse erreur de casting avec camélia Jordana qui s est récemment improvisée comédienne mais n a pas compris que c est un vrai métier et que ce n est pas un jeu.elle n est absolument pas crédible.dommage
Après trente minutes à me demander comment j'allais subir 2h de ces superficiels marivaudages de bobos, me voici progressivement conquis par un scénario à tiroirs plutôt bien conçu et une Camélia Jordana vraiment émouvante. Le caractère très poseurs des premières scènes et l'un des personnages féminins en surjeu permanent m'ont fait franchement peur. Niels Schneider enfermé dans la maladresse d'un personnage construit comme l'antithèse du monstre d'Un amour impossible ne me convainquait pas du tout. Mais la simplicité de Vincent Macaigne, l'élégance d’Émilie Dequenne, et quelques dialogues bien sentis m'ont fait tourner casaque. La fragilité sensible de Camélia Jordana m'a ensuite totalement emporté. C'est inégal, parfois maladroit, ponctuellement pénible (tant cet univers de richards aux mobiliers et dress-code parfaits est éloigné du monde réel), mais les sentiments l'emportent finalement... Je vous souhaite la même révélation !
Une spirale d'histoires d'amour avec des actrices et des acteurs guindés récitant des dialogues maniérés sous des flots de musique classique, Mouret nous perd dans les enchevêtrements de son scénario.