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Votre avis sur Les 2 Alfred ?
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Fêtons le cinéma
L’originalité des 2 Alfred réside dans cette ligne de démarcation entre notre réel et une réalité alternative, peut-être futuriste, que le film ne franchit jamais, dans cette lutte douce engagée par les personnages contre une révolution numérique qu’ils peinent à comprendre mais à laquelle ils sont conscients d’appartenir malgré tout. L’idée principale est alors celle du maintien, coûte que coûte, du lien humain dans une société qui procède par la disparition d’une langue au profit d’une autre – très mal parlée au demeurant –, par le refus de toute vie privée et par l’interdiction des enfants perçus comme un danger pour la compétitivité d’une start-up, et abordée d’abord par le biais de la paternité là où la maternité aurait été davantage attendue. La légèreté du récit s’oppose ainsi aux chutes massives des drones qui, déchargés, s’écrasent sur le sol, occasionnant tout à la fois une gêne qu’il faut enjamber et un nouveau business ; le scénario cultive le pastiche, détourne nombre de licences aux titres bien connus pour constituer une caisse de résonnance de notre contemporanéité. La mise en scène, simple mais précise, retranscrit parfaitement l’absurdité des situations, et donc le point de vue du binôme bientôt trinôme qu’incarnent des comédiens talentueux. Une réussite.
Ce film ne m'a certes pas laissé un souvenir impérissable... Je suis maintenant fatigué de Denis Podalydes à toutes les sauces, matin, midi et soir, à pied, à cheval et en voiture...
Son narcissisme a atteint des sommets dans "Making of"...
Film incolore et inodore, truffé de bonnes intentions " à la louche " (schmaltzy)...
Son narcissisme a atteint des sommets dans "Making of"...
Film incolore et inodore, truffé de bonnes intentions " à la louche " (schmaltzy)...
Vu en juin 2021.
les frères Podalydès et Sandrine Kimberlain dans une comédie sans prétention autour du problème du chômage et du couple.
Avec "Les 2 Alfred", Bruno Podalydès consolide un style et une œuvre épris de fantaisie et de sens du rythme, de dialogues savoureux et de gags potaches. C’est aussi une comédie sentimentale pleine de talent.
les frères Podalydès et Sandrine Kimberlain dans une comédie sans prétention autour du problème du chômage et du couple.
Avec "Les 2 Alfred", Bruno Podalydès consolide un style et une œuvre épris de fantaisie et de sens du rythme, de dialogues savoureux et de gags potaches. C’est aussi une comédie sentimentale pleine de talent.
Ce nouveau Podalydès a son habituelle musique de poésie humaine. Mais cette dimension sympathique n'empêche pas que, cette fois, c'est un peu mou. Les acteurs sont excellents et les dialogues sont drôles. Dommage que le réalisateur ne soit pas allé au bout de sa dénonciation du monde technologique : Il manquait quelque chose...
ferdinand75
Un humour ravageur et un scénario très bien construit, très astucieux. Probablement le meilleur film de Bruno Podalydès, le plus abouti, le plus contemporain aussi . Tout y est, la critique féroce, mais mesurée (il n’y a jamais de méchanceté dans le cinéma de Podalydès ) de da société contemporaine. Ce pauvre bougre chômeur de longue durée, va tenter sa chance dans une star-tup complétement déjantée. Denys Podalydès est exceptionnel, égal à lui-même en « clown blanc » rêveur , décalé , hors -sol, mal à l’aise dans ce monde , sur lequel il porte son regard ahurit, mais révélateur . Beaucoup de gags : la voiture électrique auto guidée est un must de dérision, on est plié de rire. Une vision acide, caustique du monde libéral, Sandrine Kiberlain est hilarante en assistante, speedée, ambitieuse, sans foi ni loi. La start up subit des assauts fluctuants, et tout ce petit monde d’employés soumis, mais ambitieux et arrogants, se fait des visioconférences avec le PDG illuminé et halluciné .Celui -ci a horreur des enfants et interdit aux employés d’en avoir. Beaucoup de créativité dans le scénario avec par exemple ces drones utilisés sans cesse, mais qui créent une poésie presque féerique. Un film très ambitieux qui aborde beaucoup de problèmes de fonds sous son air de comédie burlesque, chaque séquence est une surprise et un régal.
On m'a recommandé ce film, en début de visionnage je n'étais pas du tout convaincu par le sujet du film, ni par ce que j'étais en train de voir mais au fil du film j'ai pris une petite claque. ce film est un petit bijou très touchant. Merci.
Du pur Polyades. Une critique du monde uberisé moderne, des start-up qui se veulent disruptives. Des situations ubuesques, mais drôles. Un film bien mieux réussi que d'autres du même réalisateur (Liberté-Oléron...)
C’est ni fait ni à faire, Podalydès à l’air complètement ailleurs, on dirait que son frère l’a forcé à faire le film. Kimberlain est complètement non crédible, elle ne comprend rien au numérique. Le réalisateur non plus. Le film se veut une caricature du nouveau monde du travail, mais pas même un sourire ne m’a effleuré pendant tout le film. Une caricature qui ne fait pas rire est une caricature ratée. Pour bien caricaturer il faut bien connaitre son sujet, ce qui n’est le cas du réalisateur.
Bonne comédie réaliste, tellement juste et pleine d'humour, d'autodérision....
bref, les frères podalydes ont encore montré tous leurs talents de révéler avec sincérité les sentiments cachés de situation paradoxale de notre société.
très bon moment de cinéma
bref, les frères podalydes ont encore montré tous leurs talents de révéler avec sincérité les sentiments cachés de situation paradoxale de notre société.
très bon moment de cinéma
J'aimerais décoder ce film comme connaître l'entité d'Arcimboldo, celle aussi du games of drônes ou encore de ce que représente cette mère sous-marinière. Je me contente donc de mon premier plan, mon premier degré, mon seul.
On s'attache aux personnages mais la frustration subsiste de ne pouvoir aller plus loin. Bien sûr la vie va trop vite. Alors comment les dévoiler si ce n'est par un objet personnel qui les possède eux-mêmes. Et qu'en est-il de cette langue des acronymes sans substance ? Les 2 Alfred est un reflet futuriste de l'urbain où communiquer devra être réinventer pour ne pas trop "s'abymer".
On s'attache aux personnages mais la frustration subsiste de ne pouvoir aller plus loin. Bien sûr la vie va trop vite. Alors comment les dévoiler si ce n'est par un objet personnel qui les possède eux-mêmes. Et qu'en est-il de cette langue des acronymes sans substance ? Les 2 Alfred est un reflet futuriste de l'urbain où communiquer devra être réinventer pour ne pas trop "s'abymer".
Une caricature des start up et du monde de demain tout à fait réjouissante.Et Sandrine Kimberkain est toujours craquante.On passe un bon moment .
Une petite satire de la start-up nation et de l'uberisation du monde très plaisante, à la Tati, non pas acerbe ou énervée (pour cela, dirigez-vous plutôt vers le grolandais Effacer l'historique), juste un peu inquiète, pas réfractaire non plus, juste un peu circonspecte.
Voilà un film qui tient toutes ses promesses. Drôle, intelligent bien joué par ses acteurs extra film qui confirme que selon moi Sandrine Kimberlain est génialissime encore une fois. Un film pour tout le monde.
Et puis c'est aussi léger, sans prétention, ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas terminé un film sans vouloirn le prolonger encore juste un peu. Un vrai bon moment
Et puis c'est aussi léger, sans prétention, ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas terminé un film sans vouloirn le prolonger encore juste un peu. Un vrai bon moment
Le monde des " 2 Alfred " est une description à peine caricaturale du monde de l'entreprise, de ses nouvelles technologies et de son impact sur le quotidien de ses adeptes.
Bruno Podalydès s'attaque au monde de l'entreprise : snobisme de son langage spécifiant l'appartenance à la boîte, organisation d'un travail particulièrement stressant qui se dit libéré et intelligence artificielle aux modes fugaces mais lucratifs tels que le " tout connecté "
Sous le regard bon-enfant de Podalydès perce une critique réaliste du " toujours plus de rendement " des entreprises au détriment d'un minimum de bon sens et d'humanité . Par ailleurs, parfois le rythme des " 2 Alfred " pêche en longueur et manque de punch.
Côté interprétation, les acteurs - excellents - rajoutent juste ce qu'il faut de caricatural à leur jeu pour rester naturels et tout à fait crédibles : irrésistibles !
21
Bruno Podalydès s'attaque au monde de l'entreprise : snobisme de son langage spécifiant l'appartenance à la boîte, organisation d'un travail particulièrement stressant qui se dit libéré et intelligence artificielle aux modes fugaces mais lucratifs tels que le " tout connecté "
Sous le regard bon-enfant de Podalydès perce une critique réaliste du " toujours plus de rendement " des entreprises au détriment d'un minimum de bon sens et d'humanité . Par ailleurs, parfois le rythme des " 2 Alfred " pêche en longueur et manque de punch.
Côté interprétation, les acteurs - excellents - rajoutent juste ce qu'il faut de caricatural à leur jeu pour rester naturels et tout à fait crédibles : irrésistibles !
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Peut-être pas le meilleur film de Bruno Podalydès (la barre est haute !) mais un de ces rares exemples de films bien meilleurs que leur bande annonce le laissait présager. Si l'intrigue principale est plutôt mince, le film s'illustre à la fois dans une dénonciation douce-amère des dérives du tertiaire, et dans une divagation poétique sur d'autres usages possibles du numérique et de la robotique. Les gadgets chers à Podalydès, qui émaillaient (pas toujours à propos) ses films précédents sont ici au cœur de l'œuvre, le cinéaste les accepte et recherche l'émancipation dans le meilleur usage qui peut en être fait. Un film de science-fiction soft, en quelque sorte, qui prête à des réflexions intéressantes. Sandrine Kiberlain trouve pleinement sa place aux côtés des frères Podalydès et de leur bande, dont on retrouve ici, à vrai dire dans des rôle un peu minorés, les principaux membres (Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, Philippe Uchan...)
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