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RedArrow
1 672 abonnés
1 534 critiques
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1,0
Publiée le 26 octobre 2022
Halloween 2022 approchant, il fallait bien qu'un énième film de possession pointe le bout de son nez en salles pour offrir l'habituel combat entre des prêtres exorcistes et des forces démoniaques accrochées comme des sales tiques aux corps de pauvres innocents. On le sait par avance, dans ce sous-genre horrifique, rares sont les longs-métrages parvenant à s'extirper de ses codes les plus éculés à base d'os disloqués, de têtes rotatives ou de grosses voix prêtes à déballer les pires insanités mais, de la part de Daniel Stamm, auteur du très sympathique "Le Dernier Exorcisme" qui en constituait justement une variante assez originale et réussie (un found-footage où un faux exorciste se retrouvait face à un vrai cas démoniaque), on était en droit d'attendre un film qui bousculait quelque peu les conventions établies, surtout après huit d'absence sur grand écran (son remake de "13 Sins" remonte en effet à 2014). Et, avec son cadre somme toute assez inédit d'école pour exorcistes, (ici une succursale de celle du Vatican située à Boston pour cause de recrudescence de cas de possession), dans laquelle une jeune religieuse tente de s'imposer dans un milieu composé d'hommes en prônant une connexion personnelle avec les victimes des démons pour les guérir au-delà des rites sacrés, le film pouvait laisser vaguement augurer qu'il avait autre chose à proposer en la matière...
Sauf que non. Dès lors (et cela arrive rapidement) que le long-métrage établit le fait que son héroïne va être la cible d'une force maléfique se nourrissant de ses propres démons intérieurs, "La Proie du Diable" se retrouve complètement pris au piège d'un récit aussi limité que prévisible où, accompagné du parcours attendu de la jeune femme dans ce milieu, on explicite chacun des tourments de son passé par la redondance de certains séquences (les entretiens bien pratiques), des événements plus qu'opportuns pour la pousser à y faire face (ce qui concerne son ami prêtre) ou de rares rebondissements fatigués qui achèvent d'appuyer le caractère risible de ces derniers. Incapable de tirer quoi que ce soit de vraiment fou de son cadre (il y a avait pourtant de quoi faire avec les "patients"... qui se résumeront en gros à deux cas mis en avant) ou de ses personnages particulièrement insipides (pas aidés par une interprétation plus que tiède), "La Proie du Diable" ne quittera jamais son chemin tout tracé vers un combat entre son héroïne et ce qui la dévore de l'intérieur dans sa représentation la plus littérale via ce démon méchamment accro à elle.
Ne vous attendez pas non plus à ce que Daniel Stamm rattrape cette sombre affaire grâce à des scènes d'exorcisme ou de manifestations démoniaques à vous décrocher la mâchoire, même de ce côté, le film se contente de dérouler la panoplie d'effets les plus basiques du genre, parfois maîtrisés avec une certaine efficacité mais si banals aujourd'hui qu'ils n'impressionneront guère que ceux qui s'aventurent dans ce type de film pour la première fois (ou la deuxième, allez). À part l'étrange tendance du démon à se prendre pour le Franck Provost des Enfers (et encore, sa petite fixation capillaire est dévoilée par l'affiche), on ne retiendra vraiment rien de bien novateur de ces séquences -l'ultime combat contre le Mal trouve même le moyen d'être encore plus oubliable que les précédents, un comble.
Peut-être donc que les spectateurs les plus néophytes du film de possession y trouveront un petit quota de frissons à se mettre sous la dent à l'approche d'Halloween, mais ceux qui en connaissent tous les contours depuis des années deviendront vite les proies d'un ennui profond au fil de son visionnage.
Je me demande ce qui me pousse encore à voir ce genre de bide, peut être en m'imaginant que ce sera différent cette fois-ci mais non, toujours pas... Encore un film bourré de clichés auxquels on s'y attend, une histoire de possession qui ne nous fait ni chaud ni froid, et un final d'un pitoyable sans nom, ridicule passez votre tour, on a connu largement mieux pour Halloween...
Les critiques sont moyennes mais personnellement j'ai trouvé que le film est bien dans son ensemble. Oui on reste dans le classique de ce genre de film d'horreur et chaque année il est en sort pléthore. Mais j'ai aimé car , fait, rare, j'ai sursauté et eu petit stress plusieurs fois!! L'ambiance et la tension monte petit à petit et le nombreuses fois où l'on voit des tentatives d'exorcismes évitent trop de temps mort. Les explications sont pas tiré par les cheveux (oui facile vu l'affiche!^^) et on a petite surprise vers la fin donc pas mal je trouve. Et puis elle a de très beau yeux!!!! NOTE : 6.75/10
Un film d'horreur moyen avec une fois de plus un film sur les exorcismes. Tous ces films sont des pseudos copies ratés de L'Exorciste. Le film cherche à copier sans trouver sa personnalité. Les effets spéciaux numérique sont par moment trop nombreux et pas très convaincants. Néanmoins le film se regarde facilement et il est divertissant pendant les 1h30. Un film d'horreur pop corn complétement générique qui vous fera sursauter par moment.
Étant un fan de ce genre de film j'ai peut être du mal à être objectif mais contrairement à la majorité des critiques je trouve ce film très réussi , à la fois très classique dans le genre mais avec un œil nouveau , bref j'ai beaucoup aimé
Film exécrable il n'y a que des screamer, le scénario les personnages plat, l'histoire est vue et revue. Je n'ai pas les mots. Peu de personne dans la salle c'est justifié, j'ai perdu 4€90, je ne recommande pas du tout.
On aurait voulu y croire d'autant plus que le pitch était assez prometteur et pourtant la proie du diable est un énième film d'exorcime platement réalisé, avec des scènes horrifiques médiocres le tout saupoudré de drame familiale. Le scénario accumule les lieux communs, multiplie les jump scare ratés et ne fait pas grand chose de son propos féministe. Bref c'est plat, sans attrait, dans la lignée de tout ce qui se fait sur le sujet depuis une vingtaine d'années. A eviter.
J'ai bien aimé l'histoire , les acteurs joues très bien, ça change de ce qu'on vois, des scènes qui secoues, les effets spéciaux pas mal et en plus ça annonces une suite, top !
Des éclesiastiques, des démons, des personnes possédées par le diable, et des exorcistes. Un cocktail mille fois vu et revu depuis 50 ans au cinéma, mais cette fois, le girl power a frappé : c'est une religieuse qui va se retrouver au coeur d'un exorcisme terrifiant d'une fillette de 10 ans, pourtant réservé aux prêtres. La société évolue, mais ce film reste pourtant scotché dans le passé avec son scénario d'un classicisme édifiant et ses comédiens sans envergures, à part Ben Cross et Colin Salmon tirant leur épingle du jeu. Très très moyen : un film horrifique basique et sans surprise. Site CINEMADOURG.free.fr
Ce film est une mascarade, l'histoire tient sur un A4.. Le film pourrais durer 10 min se serait bien assez ! J'ai l'impression d'avoir passé 4 heures dans la salle obscure.. Je ne parle même pas des effets spéciaux qui sont... abominablement mal fait..
Devant l’augmentation des cas de possession, l’église catholique ouvre des écoles d’exorcisme, Bien qu'il soit interdit aux religieuses d'accomplir ce rituel, un professeur reconnaît les dons de sœur Ann et accepte de la former. Comme tous les ans Halloween engendre son lot de film d ‘horreur et de personnes possédés par des démons. Parmi le nombre de film d’horreur qui sortent chaque année, celui-ci sort un peu du lot. Déjà pour une fois l’exorciste est une femme (assez rare dans le genre). Ensuite les scènes s’enchaînent sans temps mort. Après ça reste du classique : corps déformé qui marchent au plafond, têtes qui tournent, voix débitant les pires insanités … Et bien sur une explication finale liée au passé/enfance de l’héroine
D’après le Vatican, les cas de possession démoniaque sont en constante augmentation. Pour y faire face, l'Église catholique a rouvert des écoles d’exorcisme…
Attachez-vos ceintures si vous vous apprêtez à regarder cette purge sans nom, le film s’avère être tellement chiantissime qu’il vous faudra faire preuve d’une (très) grande patience pour en venir à bout. Basé sur un pitch totalement claqué du cul avec tous les poncifs du genre, La Proie du diable (2022) est d’une linéarité assommante et désarmante.
L’histoire en elle-même n’a absolument rien d’attrayante et cette école d’exorcisme d’opérette est ridicule tellement cette dernière s’avère surréaliste (au rez-de-chaussée, les apprentis exorcistes révisent en amphi avant d’aller au sous-sol rejoindre leurs patients qui y sont parqués dans des chambres aux portes blindés, conférant au lieu un petit côté Fort Knox), mêmes les protagonistes principaux ne parviennent jamais à éveiller en nous ne serait-ce qu’une once d’intérêt (aussi bien Jacqueline Byers ou Colin Salmon).
Daniel Stamm n’en est pas à son premier coup puisqu’il s’était déjà frotté au sujet une décennie plus tôt avec Le dernier exorcisme (2010) et visiblement cela ne lui a pas suffit puisqu’il réitère et à encore moins de chose à nous raconter, puisque très clairement, on s’emmerde royalement en comptant les minutes qui nous séparent de la délivrance du tant attendu couperet final.
Le sujet a tellement été poncé en large et en travers ces dernières décennies, après le cultissime L'Exorciste (1973) de William Friedkin, qu’il semble illusoire de croire qu’un jour, un cinéaste puisse se démarquer en nous offrant un film digne de ce nom (j’entends par-là, un film qui ne soit pas bourré de jump-scare dans le seul et unique but de faire frémir n’importe quel prépubère).
Que c’est mauvais, mais que c’est mauvais. Le film devient sa propre caricature tellement il regorge de clichés, on se demande s’il n’est pas une parodie de son genre. Au moins son visionnage nous arrache quelques sourires.