Jeune maison de production, Vertigo doit sa réputation à quelques réussites fracassantes (Le péril jeune, La vérité si je mens) et à des collaborations de qualité, avec Manuel Poirier (Marion), ou Rolf de Heer (The quiet room, Dance me to my song).
Vertigo a également produit Le derrière (Valérie Lemercier, 1999) et Salsa (Joyce Buñuel, 2000).
« Ce n'est pas parce qu'on veut faire rire qu'on ne peut pas aborder des choses plus profondes, au second degré. La comédie a toujours été un moyen d'expression. J'assume totalement mon côté «bouffon». C'est pourquoi parler gravement de la vingtaine me semblait vraiment rébarbatif. Quand on a vingt ans, se faire quitter est une chose dramatique, ne pas pouvoir vivre sa sexualité en est une autre. Mais je n'ai pas envie d'en rajouter. Je ne prends pas le cinéma pour une psychothérapie, je n'ai pas envie de faire payer les gens pour les soigner ! Ma priorité, c'est qu'ils sortent de la salle avec le sourire, plutôt qu'en faisant la tête. Et après, libre à eux de fouiller un peu plus et d'y trouver un sens. »
Héroïne de deux films de Robert Gudéiguian (La place du cœur en 1998, La ville est tranquille en 2001), Véronique Balme est apparue dans Le petit voleur (Erick Zonca, 1999).
Au générique des Maris, les femmes, les enfants (Pascal Thomas, 1989), elle a entendu 1999 et Le ciel, les oiseaux et… ta mère ! (Djamel Bensalah) pour connaître le succès.
Ludivine Sagnier est également apparue dans Gouttes d'eau sur pierre brûlantes (François Ozon, 2000).
Après avoir signé deux documentaires, trois courts métrages (dont Philatélie mon amie), il réalise avec Bon plan son premier long métrage.