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Alolfer
127 abonnés
1 147 critiques
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2,5
Publiée le 18 juillet 2024
Premier long métrage du génie Jonathan Glazer. Par sa mise en scène, Glazer nous emmène dans une histoire particulière, avec un changement d'ambiance à plusieurs moments. Malgré de très bonnes idées, l'intrigue ne décolle pas plus que cela. Hormis aussi, une performance génial de Ben Kingsley, ce premier film est loin d'être parfait
Un film d'anti-gangster où l'on suit un gangster à la retraite, tout à fait sympathique, qui se voit rattrapé par son passé pour une nouvelle mission. Un premier film très réussi pour Glazer, encore assez sobre dans son symbolisme.
Sexy Beast est le premier long metrage de Jonathan Glazer. A mi-chemin entre le film de mafia et le film de casse à la Soderbergh, il est particulièrement déroutant dans son écriture et sa réalisation. L'œuvre parvient sans cesse à nous surprendre, et nous emmène hors des sentier battus. Il s'en dégage une énergie folle et une tension de tous les instant. Il faudra faire avec un personnage de Don assez insupportable, mais qui remplit parfaitement son rôle d'antagoniste.
Une bonne surprise... Film étrangement méconnu, l'interprétation est excellente ! Il a le mérite de ne faire qu'une heure vingt, on ne s'ennuie pas. Un bon film !
Un polar de gangster stylé et prenant, qui brille plus pour ses personnages insolites (avec un très bon Ben Kingsley en truand givré), que pour son intrigue un peu décousue.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 15 octobre 2020
L'un des rares films de moins de 90 minutes qui n'a presque rien à faire. Je n'ai pas trouvé ça excitant, humoristique engageant ou même divertissant. C'était juste là et cela m'agace que ce film existe. Les dialogues sont presque indéchiffrables, ils sont rempli de blasphèmes à perte de vue et pourquoi ?. Quand Ben Kingsley jouait Ghandi il était si intelligemment et ironique. Je ne sais pas comment cela a été fait ou pourquoi les gens le regardent ou l'aiment. Le seul avantage de ce film est qu'il est court. Alors que les gens dans la vraie vie peuvent parler de manière incompréhensible quand ils sont représentés à l'écran il devrait y avoir un effort pour communiquer avec le public. J'ai complètement manqué le point et pourquoi on l'appelle Sexy Beast je ne le saurai jamais...
Avec ses airs tarantinesques, "Sexy Beast" est un film de gangsters qui a de quoi séduire. En premier lieu, le jeu des acteurs est très bon avec une mention spéciale pour Ben Kingsley, plus psychopathe que jamais. L'intrigue démarre plutôt bien et nous fait entrevoir un film déjanté, à l'humour noir, souligné par une mise en scène ambitieuse. Mais n'est pas Tarantino qui veut et la réalisation de Jonathan Glazer manque d'un surplus de folie appréciable. Le scénario lui-même prend une direction plus classique vers le milieu du film et perd grandement de sa saveur. Finalement, on ne voit pas bien où le cinéaste a souhaité nous amener et il manque à "Sexy Beast" ces scènes marquantes qui sont la marque de nombreux films de ce genre. Sympathique donc, mais sans plus...
Un film juste fait pour le génie de Ben Kingsley ! Des dialogues incisifs et des faux rythmes volontaires pour narguer le spectateur. Brillant et habilement réalisé, on ne peut que penser à un certain Mr T. (pas Barracuda hein !)
Les réflexes de réalisateur de clips de rock de Jonhatan Glazer se ressentent dès les premières minutes extrêmement maniéristes de son premier long-métrage, mais la suite semble pâlir d’une mise en scène bien plus fade. Si beaucoup y ont vu une inspiration des films de Tarantino, c’est uniquement dans la place que vont prendre de longs dialogues sans intérêt dans le développement d’une intrigue qui tient sur le dos d’un timbre. Cette absence de risque dans la description du quotidien de mafieux anglais se ressent également dans le rôle transparent de Ray Winstone. Heureusement, face à lui, Ben Kingsley livre une prestation particulièrement survoltée qui, à elle-seule, rend surprenante la première heure du film. Dans la dernière demi-heure le montage va enfin s’enflammer et réussir à donner toute son ampleur à la violence de ce milieu. Avec très peu de passages marquants (tel que l'énigmatique plan de fin) pour un scénario insipide, Sexy beast reste un petit film de gangster pas désagréable, ce qui laisse à croire que Glazer est un réalisateur plus habile qu’il n’y parait.
sexy beast est un de ses film decaller qui nosu fait penser directement a du tarantino!! il se passe pas grand chose dans ce soit disant polar noire!! reserver aux fan de film decaller comme tarantino ou ritchie!! le reste circuler y'a rien a voir malgre ben kingsley qui s'en donne a coeur joie!! une perte de temps!!! malgre quelques dialogues bien croustillants!!
Je vais rester dans le cliché, mais ce qui fait de Sexy Beast un excellent film (du moins il est de bonne facture, quoiqu'on en dise!) c'est aussi ce qui en fait ses défauts : en fait le film a un parti pris assez important!
Ce parti pris, c'est que le film est cérébral : la mise en scène, le mouvement de l’œuvre, les personnages restent des archétypes (même s'ils sont parfaitement maîtrisés par Jonathan Glazer) ce qui compte c'est qui sont les individus qui viennent jouer le rôle de ces archétypes. Ce n'est donc pas ce qu'ils le font, mais comment ils vivent leurs actes et leur histoire. Et, pour moi, le film est entièrement voué à cela : si on ne cherche pas à rentrer dans la tête des personnages, le film est d'un ennui terrible! Et je ne pense pas qu'un film doive exiger un tel effort de la part du spectateur.
Après, dans sa démarche, le film est parfait, rien à dire (enfin de mon point de vue) et j'ai pris pas mal de plaisir à le voire ...
Bienvenu dans un milieu que quand on propose un contrat, on le refuse pas, sinon... Premier film pour le britannique Jonathan Glazer, il réalisa de nombreux clips publicitaires ainsi que des clips. Pas un débutant, mais fallait voir de plus près son passage pour le grand écran. Et la presse se dépêcha. Son premier pas est percutant et déroutant. Explication, percutant parce qu'il donne au polar une dramatisation avec un style que l'on pourrait s'y méprendre avec un certain Tarantino, sauf qu'ici, pas d'humour. Déroutant, déjà concernant l'affiche du film, elle semble neutre, qui dévoile en rien à quoi nous allons faire face. Le générique de début avec un marquage rose... C'est aussi une réalisation Tape à l'oeil. Ben Kingsley en personnage caricatural et inquiétant, Ian McShane (Deadwood), terrible lui aussi et mystérieux, Ray Winstone en gangster retraité en Espagne se pavanant au soleil comme un iguane. j'ai beaucoup apprécié la première partie qui chatouille avec volonté la non-tranquillité. Vous savez comme un voisin que vous voulez plus du tout être en affaire avec lui.
Sexy Beast est un de ces films difficiles à juger, au sortir desquels on n'arrive pas bien à déterminer si l'on a aimé ou détesté. On assiste durant une heure à une succession de scènes intrigantes, calibrées pour Ben Kingsley, excellent en gangster totalement déjanté, mais un peu trop redondantes et parfois aussi assommantes que le soleil d'Espagne. Le scénario prend ensuite une tournure bien plus conventionnelle, et même si ces 25 dernières minutes ravivent l'intérêt pour le film, cela reste très basique. En résumé, l'ensemble est plutôt agréable et ne présente pas de défauts marqués, mais on a l'impression, en fin de compte, qu'il ne s'est pas passé grand chose durant cette 1h25, qui d'ailleurs ne passe pas si vite que ça. Un deuxième visionnage s'impose.