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    A Dark-Dark Man
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    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Hormis les beaux paysages de la steppe Kazakh, il n y a pas grand chose à retirer de ce film. La B.O est sympa pour le reste le scénario est trop simple en plus d'être confus. Quant aux dialogues il sont quasi inexistants, on est à la limite de s'endormir. Les personnages ne sont pas assez définis, on ne sait pas trop qui fait quoi dans l'histoire de la corruption, du coup l'intrigue n'est pas intéressante car pas assez explicite.
    riverainpsy
    riverainpsy

    27 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Un film de photographe qui parvient à donner une poésie sombre aux paysages désolés et désolants du Kazakhstan . Le film, prenant de bout en bout malgré sa lenteur , oscille entre de multiples références mélangeant des scènes quasi surréalistes avec des moments de comédie , froide, et de références aux films de gangster tout en convoquant Montesquieu et les polar français . Mais le côté artificiel et souvent invraisemblable, tant dans la noirceur que dans la rédemption, finit par lasser un peu : difficile d'être à la fois Kusturica et Melville . Mais ne soyons pas trop sévère car certaines scènes sont vraiment intenses et marquantes .
    Hotinhere
    Hotinhere

    511 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 août 2021
    Un polar sombre et contemplatif, teinté d'humour burlesque, tourné dans les décors désertiques des steppes kazakhes, plombé par son manque de rythme et un scénario confus.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    194 abonnés 1 891 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2021
    J'ai été un peu surpris par la lecture de certaines critiques dithyrambiques de ce film, notamment de critiques qui comparent le réalisateur à Melville. Première remarque : c'est terriblement lent. Certains plans sont interminables. Peut-être que ça correspond à l'atmosphère des steppes du kirghizistan, mais le spectateur s'ennuie un peu. Seconde remarque : les personnages sont très peu développés et restent superficiels, que ce soit la journaliste ou le policier ripoux. Donc aucun élément ne nous est fourni pour expliquer le revirement du policier. Nous ne pouvons que faire des suppositions. Sinon, ce film nous offre un tableau déprimant de ce pays. Aucune lueur d'espoir...
    moket
    moket

    499 abonnés 4 281 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2021
    Le constat est édifiant sur la corruption qui règne dans la police de son pays, le style est sombre et souligne parfaitement l'âpreté des paysages, les personnages ont une sorte de résignation triste et comique à la fois... Mais malgré toutes ses qualités, le film est un peu plombé par son rythme très lent et son côté contemplatif qui risque d'en rebuter plus d'un. A ne pas regarder fatigué.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2021
    À chemin entre lumière et ténèbre, "A Dark, Dark Man" révèle sa candeur et s'élève au rang d'objet de composition. Le charme de Mevlille et la comédie noire de Bong Joon-ho rythme et dérythme l'histoire de ce western au sein de l'enfer désertique.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Ai vu le très aride film du metteur en scène Adilkhan Yerzhanov. Ce long métrage au cadre et à la photographie magnifiques, est tout aussi rugueux que les paysages dans lesquels se passe cette histoire de policiers totalement corrompus, qui mènent leurs enquêtes à coups de bakchich et de révolver et qui assassinent des innocents pour les faire passer pour coupables. Le souci est que les lignes de dialogues sont aussi désertiques que la steppe kazake que l'intrigue manque de relief et que les personnages restent à l'état de squelette psychologique. Ce film âpre dans le fond et dans la forme est répétitif et n'évolue jamais. Son metteur en scène se regarde bien trop filmer (très bien au demeurant) pour laisser un tant soit peu la poésie, l'humain, les sentiments éclore. Un enchaînement systématique et lassant de panoramas, d'errances, d'échanges de liasses de billets et de coups de feu, de parties de cache-cache entre deux fous dostoïvskiens ont du mal à tenir le spectateur que je suis en haleine pendant deux interminables heures.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 884 abonnés 7 414 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Bekzat, un jeune policier des steppes du Kazakhstan est déjà rompu aux ficelles du métier de flic corrompu. Lui et ses collègues ont pour habitude d’extorquer des aveux à des innocents, de maquiller de scènes de crimes voir pire, de procéder à des assassinats qu’ils maquilleront ensuite en suicide. Sauf que son train-train quotidien va être perturbé le jour où une journaliste étrangère vient mettre le nez dans ses étranges magouilles.

    Ce n’est pas la première coproduction franco-kazakhe du cinéaste Adilkhan Yerzhanov qui cette fois-ci, réalise un polar qui risque d’en dérouter plus d’un. Étalé sur deux longues heures qui paraissent interminables, le réalisateur nous entraine au cœur du désert kazakhe où les dialogues se font rares au grès d’une mise en scène mollassonne qui se complait à prendre son temps pour brasser du vide (l’intrigue n’a absolument rien d’originale ou de passionnant à nous raconter). Malgré de très beaux plans et d’excellents acteurs, on peine à rester captivé face à une histoire aussi peu intéressante, des personnages mal définis & une mise en scène complaisante.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2021
    La part sombre (« dark ») du titre annonce ce qu’est A dark, dark man, à savoir un polar noir. Ce film réalisé par Adilkhan Yerzhanov suit dans la filmographie de celui-ci La tendre indifférence du monde (Duo kazakh et art occidental) qui fut en 2018 son premier film distribué en salles en France. A dark, dark man est cependant déjà le septième long-métrage réalisé par ce cinéaste kazakh pas encore quarantenaire. Autant de réalisations derrière lesquelles Yerzhanov apparaît aussi quasi systématiquement en tant que scénariste. Une double casquette que ce jeune cinéaste porte aussi sur ses... cinq prochains films ! Autant de réalisations dont il faudra scruter une éventuelle distribution en France. Talentueux et prolifique, cet auteur doit être suivi de près. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/05/05/a-dark-dark-man/
    Loïck G.
    Loïck G.

    323 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2021
    C’est lent, désespéré dans des paysages tout aussi désolés, où la lumière est aussi peu active que les policiers du cru. Une affaire se pointe, ils la règlent rapidement, ni vu, ni connu, suicide du suspect et magouille suivante. Ce n’est pas Kafka, ça ne tourne pas en rond, c’est surprenant, parfois drôle et médusant. Le récit hésite beaucoup dans ses silences, entre l’humour et l’ironie. Je ne pense pas avoir tout saisi de la subtilité scénaristique, et parfois même de l’interprétation. Un polar décalé, pas toujours très lisible, mais auquel on s’attache par curiosité, puis par intérêt. Je crois que je vais le revoir sous peu. AVIS BONUS Une rencontre avec le réalisateur qui nous éclaire un peu sur sa manière de concevoir son film et le cinéma plus généralement . C'est à voir sans problème...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    340 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2021
    Difficile de classer ce film dans un genre ; en effet cela est à mi-chemin entre le burlesque et le policier. Le réalisateur kazakh, Adilkhan Yerzhanov nous sert une sombre affaire de meurtres d'enfants sur laquelle un policier corrompu (comme l'ensemble de ses collègues) enquête pour étouffer l'affaire. Malheureusement, couplée à une violence certaine, cette oeuvre n'a pour but que de montrer le cheminement interne du policier au fil des minutes. C'est très, très sombre et peu intéressant à l'exception de certaines scènes qui rehaussent un peu le niveau par leur absurdité.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 992 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    Je suis allé voir ça totalement au pif, j'aimais bien le titre et l'affiche et franchement j'ai pas perdu mon temps (et mon argent).

    D'une certaine manière j'ai un peu pensé à Dumont, bon ça n'a pas grand chose à voir, mais le côté polar dans de grands espaces magnifiques avec un humour absurde et des personnages parfois un brin limités intellectuellement... je me dis qu'il y a un truc...

    Mais bref, c'est le premier film que je vois de Adilkhan Yerzhanov et j'en verrai sans doute d'autres. J'aime tellement l'ambiance qui se dégage du film, on dirait un film noir tourné comme un western dans les steppes kazakhes. On sent tout le point de la corruption qui pèse sur ce monde, comment elle devient une chape de plomb étouffant les personnages...

    Difficile de faire des décors plus épurés, on ne voit pas vraiment de villages et encore moins de villes, juste des bâtiments isolés, au milieu de rien, de champs, de vide, avec des montagnes au loin. C'est filmé avec pas mal de longs plans fixes, parfois accompagnés d'un léger zoom qui permettent de donner une certaine ampleur à tout ça.

    Ampleur qui ne devient jamais lourde parce qu'on a cette petite touche d'humour absurde qui fonctionne très bien et qui tout à coup va faire sourire, mais montrer combien ce monde est injuste et vide sens. Dire que le film est nihiliste c'est un euphémisme.
    Ainsi une séquence de passage à tabac devient burlesque l'espace d'une fraction de seconde tandis qu'on voit une fille ayant une déficience mentale sourire à la fenêtre de la voiture tout en voyant la scène.

    Et je dois dire que j'ai bien aimé le choix du personnage principal, j'avais un peu peur que ça soit de manière assez banale la journaliste qui débarque et qui vient enquêter sur ces "ploucs" qui tire la couverture à elle... Mais en plaçant la caméra du côté d'un flic en bas de l'échelle qui est aussi pourri que les autres et qui exécute autant qu'il le peut les ordres de ses supérieurs on comprend mieux le drame qui se joue dans ces steppes.

    Disons qu'on a de l'empathie pour ce type qui est clairement tout sauf un type bien et forcément ça fait qu'on comprend mieux ses questionnements intérieurs sur la solution à apporter à ce beau bordel.

    En somme c'est un film beau et lent, égayé par quelques moments de grâce (notamment avec de la musique) et des touches d'humour absurde collant parfaitement avec l'absurdité de cette corruption généralisée. On est dans un monde où plus rien n'a de sens, et certainement pas la justice.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    J’ai trouvé que c’était un bon film policier. C’est surtout par l’ambiance que j’ai été absorbé. Je ne suis pas habitué à voir des films Kazakhs donc forcément cela a captivé mon attention. Les paysages désertiques dans ce recoin perdu laissent rêveur. Ça va jouer à cultiver une atmosphère bien particulière. Cela est accentué par une photographie réussite qui donnera lieu à quelques superbes plans. La musique va aussi jouer une part importante dans cette identification avec des morceaux envoutants. Il y a un véritable microcosme dans le fonctionnement de cette police. La corruption est maitresse. Ils se font dicter leur loi et cette enquête va se transformer en grain de sable qui enraye la machine. Le bon soldat Bezak ne va pas pouvoir faire sa routine au risque de se faire prendre par la journaliste. On assistera alors à un duel psychologique entre les deux. L’acteur Daniar Alshinov est excellent dans ce rôle. Discret et mystérieux, il incarne bien la noirceur son personnage. Par contre, j’ai trouvé qu’on ne misait pas assez sur le « faux accusé » pour créer une puissance émotionnelle. Tout va se concentrer sur Bezak. Si cette histoire de corruption m’a bien accroché, j’ai été plus déçu par le scénario. Le problème est que les cartes sont révélées trop tôt. Tout est rapidement mis en place, et la fin devient rapidement évidente. Aucun retournement ne venant dynamiser le tout. Cela va faire qu’au bout d’un moment, on a un peu l’impression de tourner en rond avec un rythme lent. On se contentera alors de profiter du climat polar Kazakh.
    Boby 53
    Boby 53

    13 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Critiques enthousiastes, on voit qu'ils ne paient pas leurs places! Oui, y'a du style (trop), de l'ambiance (glauque), des références parai-t-il, mais au bout d'une heure 3/4, on sent l'ennui pointer: un raccourcissement aurait été bienvenu, ainsi qu'un scénario moins elliptique...
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Adilkhan Yerzhanov a dit de ses films : « le destin de 100% de mes films, au Kazakhstan, c’est l’étagère, personne ne les voit » …Il y a 2 ans, « La tendre indifférence du monde », avait donné l’impression que c’était le premier film du réalisateur kazakh… en fait, c’était son 6ème mais le seul distribué en Europe…J’avais aimé « La tendre indifférence du monde », film d’une éclatante beauté, d’une beauté formelle qui faisait presque passer l’histoire au second plan… Dans « A dark, dark man », on retrouve le même univers cinématographique, mais décliné de façon beaucoup plus sombre, on retrouve les mêmes phénomènes de corruption, présentés ici avec beaucoup plus de violence. On retrouve aussi la comédienne Dinara Baktybaeva, dans un rôle de journaliste qui s'efforce de mettre des bâtons dans les roues d'une mafia policière locale… Nous sommes au bout du monde, dans un Kazakhstan de poussière, de solitude et de corruption. La première scène est démente : un policier se penche sur le cadavre d’un petit garçon, agrippe l’idiot du village, lui demande de se masturber pour truquer la scène de crime. Car dans ce coin paumé du Kazakhstan, le petit rituel est bien rodé : on maquille le crime et, contre une poignée de billets, on persuade les forces de l'ordre d'arrêter n'importe quel demeuré. Quelques jours plus tard, les policiers aident le suspect à se « suicider » dans sa cellule et l'enquête est close… jusqu'au prochain meurtre …Mais l’arrivée d’une journaliste, envoyée par la télévision nationale pour réaliser un sujet sur les affaires locales, trench serré à la façon de Humphrey Bogart et Montesquieu en poche (L’esprit des lois) va pousser Bekzat, jeune flic inexpérimenté mais qui connaît déjà toutes les ficelles et profite bien de du système à se ressaisir… « A Dark, Dark Man » tient à la fois du polar et du western. Du polar, Adilkhan Yerzhanov a gardé les accessoires. Il y a des flingues, quelques bagarres, mais pas de poursuites spectaculaires, car la voiture du policier s'entête à ne pas démarrer. Du western, Yerzhanov a filmé des paysages trop grands pour des humains lilliputiens. Le temps semble ici figé et ce bout de Kazakhstan paraît ne jamais pouvoir changer. Il est, en effet, à peu près impossible de déterminer à quelle époque se déroule notre histoire. Tout est cotonneux, insaisissable. Images des steppes, bâtiments abandonnés, visages durcis, rythme lent…C’est un peu glauque la steppe !! Sur une trame classique, sans rebondissements notables sinon un retournement intérieur pour le jeune policier et une fin à la Tarantino, « A dark dark man » déroule sa route étrange, parfois fascinante, monotone et la touche d’espoir finale n’efface pas son pessimisme écrasant...
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