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    A Dark-Dark Man
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    3,1
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    32 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Dans l'immense plaine kazakhe, au milieu de nulle part, un jeune garçon est violé et tué. La police corrompue maquille les lieux du crime et inculpe un benêt. C'est à Bekzat, un jeune policier fraîchement émoulu, qu'il incombera de faire disparaître l'inculpé comme avaient disparu dans des circonstances tout aussi fumeuses les précédents accusés de crimes similaires.
    Mais l'arrivée d'Ariana, une belle journaliste, va perturber cette mécanique bien rodée et obliger Bekzat à une impossible rédemption.

    Né en 1982, originaire de Karaganda dans le centre du Kazakhstan, Adilkah Yerzhanov a déjà tourné neuf longs métrages. "A Dark, Dark Man" est le deuxième sorti en France. Le premier, "La Tendre Indifférence du monde", avait été sélectionné dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2018.

    La Tendre Indifférence du monde racontait une histoire d'amour impossible. Avec "A Dark, Dark man", Yerzhanov change de registre. Il tourne un film noir sous le soleil froid de la steppe kazakhe. Son ironie muette rappelle Kaurismäki, la violence décomplexée de ses porte-flingues Kitano. La sublime Dinara Baktybaeva, une star au Kazakhstan, déjà remarquée dans "La Tendre Indifférence..." porte le même trench-coat que les héros du Samouraï de Melville.

    Malheureusement, l'intrigue minimaliste de "A Dark, Dark Man" a tôt fait de lasser le spectateur. L'évolution intérieure de son héros est lourdement prévisible. La sophistication des cadrages vire vite au maniérisme. Aussi exotique soit-il, "A Dark, Dark Man" n'est pas plaisant, il est complaisant.
    Jean C.
    Jean C.

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    trés mauvais film navet !que lui trouvent les critiques à part son manque de clarté et le jeu approximatif de ses prétendus acteurs,?si vous avez dix euros à perdre achetez des bonbons!
    norman06
    norman06

    333 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un exercice de style rigoureux mais guère novateur, une lenteur contemplative qui nuit à l'efficacité du récit policier. L'archétype du film de festival honorable se laissant voir d'un ennui poli.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un cinéma venu d’ailleurs qui nous livre une chronique de son monde sans oublier pourtant des références qui nous rappelle des cinémas bien plus connus à nos yeux, attise instinctivement notre curiosité de voir mis en scène une culture qu’on ignore. Mais celle-ci s’oublie finalement dans A Dark, dark man quand l’histoire prend le pas et nous immerge dans un univers au contraire bien à lui. En effet le réalisateur déjà bien expérimenté mais peu connu en Europe Adilkhan Yerzhanov nous livre ici un film noir en pleines plaines de western et décrire ainsi une illustration de tout un pan de vie de la police locale totalement corrompu au travers de Bekzat. Celui-ci est un jeune policier mais déjà bien intégré dans le système marginal local, celui-ci est d’ailleurs chargé d’étouffé une affaire de meurtre sur des enfants, mais la pression de la pègre locale et d’autre part d’une journaliste envoyée par le gouvernement va le mettre en grandes difficultés.
    Mais ces épreuves sont pourtant bien lentes à se dérouler dans ces longues plaines de l’immense pays qu’est le Kazakhstan où tout le monde y est bien trop figé pour ne pouvoir espérer les dépasser. Le film partage en effet un point de vue très observateur sur sa société, d’une part en demande de changement, et de l’autre qui l’attend tout en essayant de survivre de manière à rester en marge de cette dernière. Le film permet de voguer entre humour cynique et très noir avec un ton plus sérieux et critique sur ses personnages ainsi que les idéaux qu’ils défendent. L’ambiance de A Dark, dark man reste alors la même tout le film à l’image de ses personnages qui ne bougent que très peu, guère plus que le cadre lui-même de la caméra ne semblant pas vouloir s’enlever de son trépied.
    Mais cet effet de style fonctionne, on ressent belle et bien toute l’immensité inépuisable du lieu, le calme inébranlable qui l’habite et qui touche l’âme des personnages, où seuls ceux ne participant pas aux codes du monde que l’on voit contrastent avec toute l’ambiance mise en place. En effet, de cette mouvance de la journaliste, de l’homme manifestement malade et de la fille qui l’accompagne au sein de l’univers totalement perdu des corps figés d’une ambiance à la Jean-Pierre Melville, ressort une poésie inouïe à voir, à ressentir, et un attachement pour ce monde qui n’a d’égal que son hostilité.
    Les autres personnages sont perdus, fixes, rappelant inévitablement la mort, elle qui rode tout le long du récit et guette chacun de ses éléments qui eux tentent de survivre tel des zombies à leur propre mode de vie. Ils sont effet perdu dans leurs actions, au sein de leur environnement, et même parfois dans le cadre lui-même tant l’effet de style du film reviens encore et toujours. À vouloir insérer ses personnages dans une grandeur toujours plus importante jusqu’à parfois se copier un peu, en se conformant à un modèle bien précis tout du long et ne pas céder à plus de parcimonie. Cette perpétuelle recherche de former presque un tableau qui fait sens à l’histoire quasiment à chaque plan fonctionne très bien toutefois et participe pleinement à l’ambiance très singulière du film. Mais on ne peut cependant passer à côté de ce ventre mou malgré toutes les qualités évoquées. Le style du film nous marque mais est présent absolument de bout en bout, provoquant indéniablement un sentiment d’habitude, une redondance des plans, la créativité se tasse, l’ingéniosité des plans nous lasse. La singularité du film finit par être son défaut jusqu’à provoquer un ennui qui n’atteint pas vraiment l’aspect positif et même très sympathique du film, mais perd quelque peu le spectateur dans son message à un moment donné.
    lionelb30
    lionelb30

    425 abonnés 2 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Film policier mais drôle de police. Si c'est romancé , c'est ok , si c'est proche de la réalité du pays , c'est chaud. Le film en lui mème n'a pas beaucoup d’intérêt au final a cause de personnages mal définis notamment la journaliste qui ne sert a rien et du jeu d'acteur assez amateur.
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Le film est passionnant, la trame narrative est là, les cadavres s'accumulent et on se demande comment cela va bien finir. C'est noir, décalé, humoristique, voire poétique quand le réalisateur prend son temps. C'est bien filmé et la direction d'acteur réussie. Je n'ai perçu aucune longueur. Le personnage du simplet nargue tous les personnages y compris le spectateur.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    75 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Un polar lent, dans un univers triste et corrompu…mais c’est BIEN !
    Ce policier est aussi la description d’une ambiance décalée….
    Une jolie journaliste venue d’ailleurs, a pour rôle de remettre à l’endroit, la police locale….

    Ce qui est fascinant c’est d’observer longuement les mines patibulaires des policiers comme celles des maffieux kazakhs!!!
    Les paysages, la désolation des lieux, l’alternance de lenteur et de scènes violentes font qu’on se laisse entraîner avec délectation dans ces terres inhospitalières….
    On observe l'évolution du jeune policier corrompu, grâce à la belle journaliste intègre ? ”
    limargot
    limargot

    14 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Bravo,

    Le film est magistral, le jeu de la caméra est impressionnant et les paysages sont magnifiques. Les personnages nous emmènent à travers cet univers de corruption, de violence et de poésie.
    Allez-y les yeux fermés.
    Françoise C.
    Françoise C.

    5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Lent, très lent, TROP lent. Scénario faible... Le résultat est un film sans intérêt et je ne comprends pas les critiques dithyrambiques de la presse !
    Frédéric T
    Frédéric T

    25 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Le grand intérêt de ce film est de vous dégoûter à jamais d'aller visiter le Kazakhstan, pays apparemment délabré et peuplé d'abrutis et de brutes sanguinaires. Avec un scénario sans surprise, et des images dominées par des paysages d'une monotonie désespérante, ce film lent et ennuyeux fait naître un sentiment profond de laideur et de vacuité. Seule la petite journaliste Ariana apporte un peu de lumière et d'espoir dans ce tableau misérable. Je ne peux décemment pas conseiller ce film à des amis...
    stanley
    stanley

    65 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    J'éprouve un sentiment partagé vis à vis du film. Il réussit le mieux là où on l'attend le moins, la partie burlesque et sensible du récit, mais l'allégorie est lourde. Voulant, à travers les actes d'un serial killer qu'on ne peut trouver par cause de la mafia généralisée qui englue l'affaire, dénoncer les problèmes de son pays, le cinéaste échoue par un usage trop appuyé de ses métaphores (la neige/l'innocence libérée, à faire de son récit quelque chose de très original. Tout le monde n'est pas Memories of murder ou Zodiac, des films bien plus subtiles. Assez ennuyeux en raison d'une mise en scène trop contemplative le film est cependant sauvé par d'excellents interprètes campant des personnages très bien écrits et ciselés avec intelligence sans manichéisme aucun. La violence n'est pas gratuite mais peut être salvatrice et libératrice. Un sujet peu original moyennement traité avec quelques passages réussis et avec humour.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    159 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un GRAND FILM... avec quelques petits défauts. La bande-annonce de A dark dark man dit bien les qualités de mise en scène de cet opus ; la vision du film ne dément en rien ce premier aperçu. De ce point de vue, c'est absolument superbe, tant par la photographie (cadrage, composition, valeurs de plans, etc), que par le découpage, le choix des paysages, etc. Ces territoires reculés, entre champs de maïs et montagnes enneigées, leur architecture déconcertante de banalité mais très bien utilisée, sont au cœur même du projet du cinéaste. Très grande réussite de ce point de vue, assurément. On pense particulièrement à Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan. De ce dernier film, on retrouve aussi la recomposition d'un petit théâtre humain où chaque personnage joue un rôle symbolique. Ici, le réalisateur-scénariste construit progressivement une petite équipe composée d'un flic véreux, d'une journaliste intègre, d'une ado qu'on croit longtemps muette et d'un demeuré attendrissant. Le groupe est parfaitement équilibré et la scène de la panne de voiture où chacun pousse le véhicule dans un sens opposé, ou encore la magnifique scène du fast-food où les duos de couples se muent en duos hommes-femmes sont des réussites exemplaires. Le pseudo-coupable idiot du village est un personnage d'une poésie rare, et la façon dont la journaliste si rationnelle entre progressivement dans son univers enfantin est une magnifique idée. Tout présente A dark dark man comme un petit truc lointain qui sort dans le désert cinématographique actuel, mais c'est bien plus que ça. Le seul bémol est le choix de prolonger le récit au-delà d'une fin évidente. Les quinze minutes finales, avec leurs qualités, sont sans doute en trop. Cette fin, où l'on perçoit un hommage à l'ultra-violence de Takeshi Kitano voire d'un Tarantino, n'est en rien ratée. Elle nous prive juste de dire que cet opus est un authentique chef-d’œuvre. Cela reste du très très haut niveau. Le cinéma n'est pas mort du Covid... Ouf !
    Luc Jouffroy
    Luc Jouffroy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un film noir mais très surprenant, plein de suspens, on chemine avec tous les personnages sur le thème de l'arbitraire. Paysages du Kasakhstan superbes !
    petitbandit
    petitbandit

    85 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Un film totalement décalé sur nos standards habituels. Une enquête policière sur des meurtres de petits garçons, un flic corrompu mais totalement ecoeuré par ce que sa hiérarchie lui demande. Une journaliste perturbant le bon déroulement de l'enquête, un faux coupable totalement déjanté bref, du cinéma atypique sur de nombreux plans. Un scénario basique mais narré différemment et un réalisation soignée frôlant le génie. Une lenteur déroutante et souvent ennuyeuse mais un film qui mérite le coup d'œil.
    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Un film assez extraordinaire, au sens premier.....Force est de constater son originalité, que ce soit dans les paysages du Kazakhstan, que dans les personnages, dont le psychopathe pédophile ? qui fait sourire à chaque apparition ….Je me suis longtemps demandé si c'était une comédie ou un drame...je n'ai pas la réponse, on est sur courant alternatif....Je ne dirais assez de louanges, sur le scénario, parfois poétique, parfois gore, le film n'appartient à aucune catégorie, tout ce que l'on sait, c'est que des policiers prennent en charge un crime, puis se tirent dans les pattes, tout au long du film, film policier totalement iconoclaste, et très décalé, voire corrosif, avec toujours cette paix intérieure des acteurs , quand ils profèrent des menaces de mort....C'est lumineux, intensément décalé, avec une sobriété et une majesté des musiques et des images.. Je ne peux que conseiller ce petit OVNI
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