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    Un Triomphe
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    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2020
    Un triomphe (titre ironique mais il faut garder le suspense) est inspiré d'une histoire vraie qui s'est déroulée en Suède, il y a déjà quelque temps. Le synopsis est a priori simple : un acteur un peu has been monte une pièce de Beckett avec des détenus, récalcitrants puis enthousiastes, pour cette tentative d'évasion très particulière. On s'attend peu ou prou à un développement du style "c'est compliqué au début mais finalement les prisonniers se prennent au jeu" et c'est bien le cas mais le film surprend par son rythme trépidant, son refus de psychologie facile et son parti pris de nous montrer la prison uniquement quand la future pièce est en répétition, sans s'attarder sur la vie à l'intérieur de l'établissement pénal. Il y a un côté Feel good Movie évident dans Un triomphe, avec la jubilation de voir prendre forme un projet dont l'accomplissement semble rencontrer sans cesse des obstacles insurmontables. Le film est aussi un bel hommage aux comédiens de théâtre, avec de plus l'idée que la culture est accessible à tous y compris avec une pièce aussi exigeante qu'En attendant Godot. Au passage, l'on peut se faire la réflexion que l'absurde beckettien est des plus pertinent pour des individus entre quatre murs et en attente de la liberté. Ne le cachons pas : il y a quelques aspects naïfs dans le film mais ils participent de l'évident humanisme qui se dégage de l'ensemble. Kad Merad tient le rôle principal avec un brio qui devrait le mener tout droit à une nomination aux prochains César. Sans omettre de signaler qu'Il est extrêmement bien entouré par Marina Hands, Laurent Stocker et ses autres petits camarades de jeu, avec de vrais gueules et de l'abattage, au point de se demander si ce ne sont pas de vrais taulards qui répètent Godot.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    Et bien, quelle surprise que ce film !!
    Je ne suis pas un grand fan de Kad Merad habituellement, ni les films dans lesquels il joue. Je m'attendais à un film ultra classique feel good à la conclusion naïve et dégoulinante et bons sentiments, et BIM, je me suis totalement trompé, et j'ai même été cueillis par cette histoire inspirée de faits réels, que je ne connaissais pas du tout.
    C'est beau, bien écrit, bien réalisé, et surtout bien joué ! La bande de détenus est surprenante d'authenticité, on croit même parfois assister à un documentaire, tellement ils maîtrisent bien leur rôle. Je pense que le fait que le tournage ait eu lieu dans une vrai prison, a apporté un regain d'âme, d'énergie et de vraisemblance au jeu des acteurs. Mais la surprise est d'autant plus grande du côté de Kad Merad, qui délivre ici un rôle vraiment étonnant, et une prestation totalement réussie, touchante et juste. Un exercice final loin d'être facile non plus qu'il parvient à jouer de la meilleure des manières. Vraiment étonnant dans ce rôle, je ne m'y attendais pas. En tout cas, il y a une alchimie entre tous les acteurs du cast, y compris avec la directrice, qui fonctionne très bien et emporte totalement l'adhésion à l'histoire et aux personnages.
    Alors oui, la première partie de l'histoire reprend les grands principes de la trame scénaristique d'un feel good movie, avec le ridicule, puis l'essai, puis les échecs puis la réussite...
    Mais là où le film est incroyable et sort un peu des sentiers, c'est par sa conclusion. En contrepied, à la fois touchante, émotionnellement forte et chargée de sens. Portant le film à travers un message magnifique sur les bienfaits du théâtre et plus largement de la culture à des personnes privées de liberté. Tout prend sens et chaque détail s'interprète dans une nouvelle lecture. Un sujet maîtrisé sur le fond et sur la forme. Un très beau film pour une très belle histoire, aussi vraie que juste.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    143 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Je n'avais aucune envie d'aller voir ce film ou de m'y impliquer, j'ai résisté résisté puis ai fini par lâcher, embarquée par Kad Merad qui est d'une justesse absolue (comme toujours !)! Quelques caricatures certes mais j'ai aimé son personnage, l'histoire et le parallèle avec celle contée par Samuel Beckett... et j'ai même trouvé du charme aux quelques maladresses dans le récit du monde pénitentiaire (comme le prof de théâtre que l'on autorise à rejoindre la passerelle des ateliers pour haranguer un détenu...). Bravo et bravo pour la fin très réussie !
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    "En attendant Godot" : voilà une pièce qui est un excellent choix, estime Etienne (Kad Mérad), comédien en galère durable, dans le cadre de l'atelier-théâtre dont il a accepté de s'occuper, dans une prison de la banlieue lyonnaise. Becket, après de longs mois de répétitions dans la douleur, s'avère effectivement un choix parfait pour les 5 détenus distribués (plus un invité-surprise !) : la représentation sur la scène d'un vrai théâtre (celui de l'ami d'Etienne, Stéphane - alias Laurent Stocker) de la capitale des Gaules est "Un Triomphe" ! Suivront, grâce à l'entregent de la directrice de la prison (Marina Hands), une véritable tournée pour les "vedettes", dans la région - et même une représentation à Paris ! spoiler: Mais là, la machine se grippe, et l'évasion par le théâtre tourne à la "belle" tout court. Etienne improvise alors une causerie, mi sur son métier, mi sur la détention - et fait à son tour "Un Triomphe", inattendu, devant un Odéon comble (et même le ministre de la Justice).

    Inspiré par une histoire réelle, dans la Suède des années 80, le film d'Emmanuel Courcol (acteur de télévision et de cinéma, scénariste aussi - dont c'est le 2e long réalisé, seulement) est plutôt réussi - et surtout grâce à "Etienne". Kad Mérad, que j'apprécie fort peu ordinairement, est ici excellent, comme metteur en scène et comme "conteur".
    On peut rapprocher ce "Un Triomphe" du film des frères Taviani (Ours d'Or de la Berlinale en 2012), qui narre la préparation (pour une seule fois) d'une pièce (à vaste distribution, elle) de Shakespeare ("Jules César") : "César doit mourir", jouée par des détenus de la prison romaine de Rebbibia. Et cette comparaison n'est finalement pas au désavantage du film français... Parce que les Taviani ont fait un film plus expérimental qu'"empathisant", notais-je à l'époque. Tout le contraire du plus modeste (sur le plan formel) opus de EC, tout au long duquel circule une revigorante humanité.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Sur le papier, le pitch de « Un Triomphe » peut faire un peu peur. Déjà, les films qui se passent en prison, c’est assez spécial, ça ne met pas tout le monde très à l’aise d’emblée. Mais « Un Triomphe », ce n’est pas « Un Prophète », le film ne propose pas une plongée dans l’enfer carcéral avec ses caïds, ses trafics et ses violences, mais au contraire une évasion, grâce au théâtre et à la culture. Emmanuel Courcol adapte l’histoire vraie d’un comédien suédois qui monta « En attendant Godot » dans une prison suédoise en 1986. On imagine que l’adaptation est très libre, les temps ont changé, la population carcérale aussi et c’est peu dire que le système pénal suédois est différent du nôtre. Son film a le mérite d’être parfaitement tenu point de vue réalisation, 1h46 sans temps morts, sans longueurs, sans scènes superflues ou qui cèdent trop de terrain à la comédie pure. D’ailleurs ce n’est pas réellement une comédie, il ne faut pas s’y tromper. « Un Triomphe », c’est un film sérieux sur un sujet sérieux : la Culture en prison, comment l’y amener, comment la faire perdurer, dans quel but ? Evidemment il y a quelques scènes un peu cocasses, quelques répliques assez drôles mais le fond reste toujours sérieux. Tourné à l’intérieur d’une prison, je présume, un centre de détention (longues peines) assez moderne censé se trouver en banlieue lyonnaise, le film nous montre un système pénal relativement apaisé, où les conflits existent sans être incessants, où des amitiés sincères peuvent se nouer. Mais le film n’est pas naïf non plus : vexations, intimidations des caïds, pesanteurs administratives et judiciaires, tout cela est évoqué aussi. spoiler: On s’imagine que la représentation de la pièce va être le point final du long-métrage et on est presque surpris de la voir arriver au milieu du film, car il reste après encore beaucoup à dire.
    Le film passe bien, et c’est aussi grâce au casting. Kad Merad, tout le monde a compris maintenant qu’il peut tout faire. Il incarne un comédien en galère qui au début assure l’atelier pour « faire ses heures » d’intermittent mais qui fini par se sentir étrangement chez lui en compagnie de ces gamins perdus, en voulant leur faire toucher du doigt la magie de son métier, il retrouve peu à peu le sens de sa vocation. Très sobre, souvent émouvant, il est parfait. A ses côtés, il y a des seconds rôles de talent comme Marina Hands en directrice de prison ou Laurent Stocker en directeur de théâtre. Mais c’est surtout la petite performance sont les cinq détenus comédiens qu’il faut souligner : David Alaya, Lamine Cissokho, Sofian Khammes, Pierre Lottin et Wabinlé Nabié spoiler: (et on ajoute Saïd Benchafna qui s’efface un peu trop vite).
    Jouer des comédiens qui jouent mal, qui maitrisent mal leur diction, qui surjoue et ne sont pas dans le bon tempo, c’est aussi délicat que de chanter faux exprès quand on sait chanter, c’est surement plus difficile qu’on ne l’imagine. Ils sont tous très biens, notamment Pierre Lottin qui a la rude tâche d’incarner un gamin quasi illettré et plus ou moins dyslexique, sans jamais singer, surjouer ou paraitre ridicule. Le scénario, je dois bien l’avouer, roule sur des rails assez prévisibles jusqu’à 10 minutes de la fin. Sans être naïf, sans être caricatural ni démonstratif, il met en scène des types qui ont surement faits des trucs graves (ce sont des longues peines, on peut penser qu’il y a parmi eux des meurtriers, des trafiquants ou des violeurs) mais dont on ne saura quasi rien de leur vie en dehors des murs da la prison. Leur personnage se limite à ce qu’ils sont au moment M en cours de théâtre, le reste n’est pas évoqué. Personnellement, je préfère que le scénario ait pris ce parti là, ça évite les mauvais procès. Le sujet, c’est le théâtre en prison, et rien d’autre. Ces types, qui ne sont ni pas des enfants de chœurs, qui n’ont pas ou quasiment pas de bagage culturel, pour qui le théâtre c’est d’abord le stand up, trouve dans la pièce de Beckett quelque chose qui résonne avec leur présent. Attendre, en prison, c’est l’activité numéro 1, et une pièce sur des types qui attendent quelque chose qui ne vient jamais, ça leur parle sans qu’ils aient besoin de savoir quoi que ce soit d’autre sur Beckett, sur l’absurde, sur le théâtre et les grands classiques. Est-ce réaliste ? Sachant que c’est tiré d’une vraie histoire (avec les bémols temporels et géographiques que j’ai évoqués), on a très envie d’y croire. Alors on se force un peu pour marcher dans la combine spoiler: (la scène du coiffeur).
    spoiler: Et puis il y a les 10 dernières minutes, que personnellement je n’avais pas imaginées comme ça, et qui sont un peu désarmantes sur le moment. A bien y réfléchir, cette fin est une mise en abîme assez cruelle, mi salée-mi sucrée, de « En attendant Godot », je n’en dis pas davantage.
    « Un Triomphe » est-il un bon film ? Je dis oui parce que, en dépit de quelques scènes un peu grosses, de quelques répliques un peu faciles (« Ca va… Le Prix Nobel c’est pas le Ballon d’Or quand même ! »), il aurait pu être bien plus caricatural et démonstratif qu’il ne l’est. Sans être un chef d’œuvre, « Un Triomphe » est surtout une déclaration d’amour au théâtre avant d’être un film sur la prison qui ne verse ni dans le sordide, ni dans la naïveté. Le film d’Emmanuel Courcol est équilibré, il oscille en permanence entre le doux et l’amer, et moi ça me va j’aime bien les saveurs sucrées-salées.
    Ismael
    Ismael

    86 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    C’est une chose assez peu aisée en vérité que de s’aventurer à chercher des défauts, ou prendre le contre-pied des critiques trés positives de ce film rempli de bons sentiments et doté d'un titre à visée prémonitoire.
    Mais c’est surtout que les qualités d' Un Triomphe sont réelles et nombreuses. Kad Merad est parfait dans ce rôle taillé pour lui sur mesure mais les acteurs qui jouent les détenus ne sont pas mal non plus. Par ailleurs tout l’aspect prison- que ce soient les décors ou les procédures décrites- semble plutôt crédible et les dialogues sont criants de vérité.

    Mais quel est le souci alors ? En apparence aucun. On peut tout à fait aller voir Un Triomphe et passer un bon moment sans s’ennuyer une seconde. Si c’est l'aspect réaliste qu’on cherche on sera également servi, tant l’approche rappelle par endroits celle du documentaire. Une sorte de « cinéma vérité » qui donne l’impression de toucher de près cet univers carcéral que la majorité d’entre nous ne connaissons pas.

    Mais c’est justement là que le film questionne, tant Un Triomphe s'inscrit dans la lignée de ce nouveau genre de cinéma illustré par des réalisations telles que Le Grand Bain, Les Héritiers ou plus récemment La Vie Scolaire. Autant de films dont le but semble être de refléter « notre époque » à travers des « tranches de vie » et des moments « saisis sur le vif ». Même si ici on a également un aspect philosophique avec l’œuvre de Beckett en filigrane de l’histoire.
    Mais le sujet du film a quelque-chose de finalement très général. On a l’impression que les personnages sont interchangeables et qu’un autre prof de théâtre ou bien d’autres détenus auraient tout aussi bien pu faire l’affaire. Le but n’étant pas de raconter une ou des histoires individuelles, mais d’illustrer un propos global. Ça donne un peu l’impression d’une recette qu'on se contente d'appliquer, avec un personnage central pivot (souvent un intervenant extérieur) qui sert de « révélateur » et grâce auquel nous les spectateurs pouvons accéder à la « réalité » d’un univers plutôt hermétique en temps normal.

    On pourrait ensuite décliner ça a tous les domaines possibles de la vie. On a déjà eu la banlieue, la prison, l’école, le mâle aigri, etc. Dans le futur peut être qu’on aura les fonctionnaires, les pompiers, les éboueurs ou les clochards.
    Mais même si ces films peuvent sembler réalistes et être bien joués, je trouve que le procédé a quelque-chose d’un peu mécanique et de forcément un peu limité (et limitant). Ça soulève aussi des questions sur l’essence et le rôle du cinéma. Peut être ces questions sont-elles un peu vaines. On pourrait aussi se contenter de dire que Kad Merad est décidément un comédien sympa, que c’est réaliste et vivant, puis voilà. Mais décidément ça me semble intéressant de pousser plus loin.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    78 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2021
    Malgré un scénario qui peut sembler classique et déjà vu, "Un triomphe" est un film émouvant et profondément humain. Une belle réussite porté par un Kad Merad particulièrement inspiré. Très bon.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Etienne (Kad Mérad) est un acteur en galère. Sa vie privée est un champ de ruines : sa femme, actrice elle aussi, l'a quitté et sa fille étudiante s'est éloignée de lui. Sa vie professionnelle n'est pas en meilleur état : il n'est plus remonté sur les planches depuis des années.
    Aussi accepte-t-il le job alimentaire que lui propose son ami Stéphane (Laurent Stocker) : animer un atelier de théâtre en prison. La tâche s'avère difficile pour Etienne qui doit se faire accepter des détenus et convaincre la directrice de la prison (Marina Hands) de l'autoriser à monter avec eux En attendant Godot.

    "Un triomphe" fait partie de ces films noyés de bons sentiments dont on imagine, à la seule lecture du résumé, le moindre des rebondissements. On sait par avance les difficultés qu'Etienne rencontrera pour réussir à faire jouer la pièce de Beckett par des acteurs amateurs, brochette soigneusement représentative de tous les profils qu'on rencontre en prison (le caïd algérien, l'immigré burkinabé, le Kevin blanc analphabète....). On pressent que son énergie et son enthousiasme vaincront tous les obstacles et que le film se terminera sous les ovations du public avec des acteurs soudainement touchés par la grâce des planches et un metteur en scène réconcilié avec lui-même et, qui sait, avec sa fille et sa femme en prime.

    "Un triomphe" ne remplit qu'en partie ce cahier des charges un peu trop formaté pour susciter un réel enthousiasme. Certes Kad Mérad, qui n'a plus grand chose à prouver, parfait dans le rôle, réussit à entraîner avec lui la petite bande de détenus qu'il a réussi à recruter. "En attendant Godot" sera monté, la troupe et son metteur en scène ovationnés. Le film aurait pu s'arrêter là et je me serais rengorgé de mon infaillible clairvoyance - et de mon cynisme mesquin.

    Mais "Un triomphe" dure un quart d'heure de plus. Je n'en dirai rien pour ne pas en gâcher le plaisir, sinon que ce quart d'heure s'inspire de l'histoire vécue en 1986 en Suède par le metteur en scène Jan Johnsson. L'épisode suscita un commentaire amusé de Samuel Beckett qui était encore en vie à l'époque : "C'est ce qui est arrivé de mieux à ma pièce depuis que je l'ai écrite". Je vous laisse le découvrir.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2021
    Inspiré d'une histoire mais mauvaise inspiration de situer l'action de nos jours et en france. Sans être mauvais , les comédiens ne sonnent pas toujours juste , comme certaines situations également et donc difficile de s'attacher a ces personnages et a ce film.
    Jessie23
    Jessie23

    33 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2021
    Très bon film, classique dans sa forme, moderne par son habillage entre autre musical. Les comédiens sont excellents, solides et l'histoire captivante. Efficace même si parfois un peu convenu. Mais cela fait du bien ce genre de films familiaux ou amicaux, pour asser un bon moment (sans être dans une comédie).
    Tarek R.
    Tarek R.

    24 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Ma note n'engage que moi.
    Pourtant, j'adore Kad.
    Ce genre de films n'est définitivement pas pour moi.
    Lenteur et redondances.
    J'ai tant attendu la Cantatrice chauve.
    Mrik S.
    Mrik S.

    63 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    Un feel-good à la fois drôle, émouvant parfait pour la reprise avec surtout une troupe de comédiens excellents dont Sofian Khammes toujours aussi incroyable, Pierre Lottin impeccable et même un Kad Merad tout en retenue et en justesse.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Cette comédie dramatique qui ne paye pas mine est une vraie réussite. Elle parvient à éviter le pathos facile et, sans le laisser transparaître, permet aux acteurs de réussir la délicate mise-en-abîme de jouer des amateurs qui ne savent pas jouer et doivent en apprendre l'art. Pas si facile et c'est pourtant parfaitement réussi. Un film distrayant et intelligent.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2021
    Tirée d'un fait divers suédois cette histoire est taillée pour le cinéma. Où comment le théâtre peut offrir une porte de sortie à quelques prisonniers en fin de peine. Feel good movie sur les fenêtres vers la liberté que l'imaginaire crée, sur le métier de comédien et l'utilité de l'art dans la réinsertion. Kad Merhad est parfait et bien entouré, un joli film.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2024
    En 2020, Emmanuel Courcol livre une comédie douce-amère dans l’esprit des films du tandem Éric Toledano et Olivier Nakache. En effet, on a le droit à une aventure humaine riche et sensible évoluant au sein d’un carcan administratif contraignant. Inspiré d’une histoire vraie, ce long-métrage nous plonge dans un centre pénitentiaire où plusieurs détenus encadrés par un professionnel extérieur montent une pièce de théâtre. Le scénario s’intéresse principalement à la rencontre culturelle entre ces deux mondes censés ne jamais se rencontrer. Par exemple, les raisons pour lesquelles ces prisonniers purgent une longue peine ne sont jamais évoquées permettant en cela de se concentrer uniquement sur la nature fragile et pure de leur âme. En outre, le réalisateur a su éviter un final prévisible et convenu en proposant un dénouement émouvant. Pour terminer, Kad Merad entouré d’une galerie de jeunes acteurs brillants (dont Sofian Khammes et Pierre Lottin le fils demeuré de la saga des « Tuche ») prouve une nouvelle fois tout son talent. Bref, une belle œuvre remplie d’humanité.
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