En décembre 2018, interpellé par le mouvement des Gilets Jaunes qui se constitue peu à peu, le réalisateur va un jour à leur rencontre : "Premier accueil chaleureux. Je pense avoir obtenu le feu vert d’un responsable pour revenir avec ma caméra. Comme seul argument, je laisse ma carte de visite, en proposant à mes interlocuteurs d’aller sur Internet pour se faire une idée de mon travail. Mais ce responsable n’est que l’un des membres d’un collectif en train de se constituer pour piloter le camp. A mon retour, je dois me contenter de filmer les abords. Finalement, la réponse du groupe de pilotage arrive deux jours plus tard : je peux filmer".