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    Marcher sur l'eau
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    Yveline P.
    Yveline P.

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    De belles images et un film dont on oublie le côté documentaire très rapidement. Les personnages sont attachants, bp de douceur ds ce film qui montre un "village" au paysage magnifié lors de la si impressionnante saison des pluies. Seule solution pour que les adultes cessent de partir avec le bétail pour chercher de l'eau ou juste en ville pour trouver du travail, un forage sur la nappe phréatique Pas de dimension politique explicite ds ce film, mais pourtant tout y est (sauf la corruption....) : les femmes exploitées en ville, les hommes qui risquent leur vie en déplaçant le bétail, la solution forage dont on sait hélàs que cela ne prolongera la survie que pour 10 ou 20 ans, pour plonger dans encore pire...
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2023
    La photographie est sublime, le récit passionnant, intelligent et important, le rythme parfait et l'ensemble touchant et poétique. Un merveilleux documentaire.
    mariealbertfr
    mariealbertfr

    7 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Magnifique documentaire réalisé par la Française Aïssa Maïga dont je suis attentivement le travail. Elle suit la vie des habitant-es du village de Tatiste au Niger qui se battent pour obtenir un forage. L'héroïne, Houlaye, m'a émue et emportée dans sa quête d'eau (et de sa mère). Le film pose des questions importantes sur la crise climatique et ses conséquences sur les populations minorisées. Je suis heureuse de l'avoir vu. Je ne l'oublierai pas.
    Patrice D.
    Patrice D.

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2022
    Techniquement très bien réalisé contrairement à de nombreux documents plein de bonnes intentions, "marcher sur l'eau" nous rappelle ou plus probablement nous apprend l'essentiel. C'est un film indispensable que je n'oublierai jamais.
    Jipéhel
    Jipéhel

    40 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    L’eau, c’est la vie !

    On connaît peu d’acteurs ou d’actrices plus engagés qu’Aïssa Maïga dans tous les combats d’aujourd’hui : le féminisme, la liberté d’expression, le réchauffement climatique, la sort de l’Afrique Noire, elle-même étant d’origine ivoirienne. Pour son 1er film, elle a choisi de nous emmenés dans le nord du Niger, entre 2018 et 2020, pour raconter l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure. Les intentions sont nobles, l’indignation partagée, la conviction évidente, la forme de ce documentaire ne parvient pas à nous convaincre et même pas à nous intéresser au drame censée se dérouler devant nous. À force de transformer les femmes ou les enfants en exemples de volonté ou d’espérance, la cinéaste passe à côté de son sujet, le délitement du présent, jusqu’à se détourner de sa dimension ethnologique comme de son inquiétude originelle. Raté !
    Le documentaire se focalise sur Houlaye, une adolescente de 14 ans qui s’occupe de ses deux petits frères lors des absences répétées de leurs parents, pris par leur travail. Hélas, tout ce petit monde, - sauf l’instit qui reste le seul sourire de ce film aussi plombant que le soleil du désert -, est mal à l’aise devant la caméra. On sent la tentative de direction d’acteurs, vaine tentative au demeurant. Mais comment pouvait-il en être autrement quand on sait que si l’équipe technique était réduite, elle était toujours accompagnée de quatorze militaires, de policiers en civil, de plusieurs chauffeurs, de deux véhicules blindés et de grosses voitures. Et pourtant, cette cause valait pieux que ce docu mou du genou quand on sait que dans le monde, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas d’accès direct à l’eau potable. Chaque jour, ce sont 10 000 personnes qui succombent en raison du manque d’eau ou de maladies dues à la consommation d’eau contaminée. Le Niger est frappé de plein fouet par le changement climatique et les sècheresses à répétition. Mais il est aussi l’un des endroits au monde où le combat des communautés rurales et de leurs habitants pour résoudre ce problème, avec le soutien du gouvernement, est le plus déterminé et dynamique. Selon l’OMS, d’ici 2025, plus de la moitié de la population mondiale vivra dans des régions soumises au stress hydrique. Alerte rouge ! Hélas, n’est pas Depardon ou Wiseman qui veut. Les belles images, les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un bn film documentaire… La preuve
    Funkytown
    Funkytown

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Un beau film, des plans très soignés parlant de la sécheresse au sein de l’ethnie de pasteurs, les peuls wodaabés.

    Connaissant cette région pour avoir effectué une mission dans le domaine de l'hydaulique (enquêtes sociologiques et mines), spoiler: les activités autour des puits avec les bêtes ainsi que les visites d'officiels (à Tahoua) notamment ou lors de "pèlerinages, " à Abalak, les kilomètres parcourus à dos d'âne pour aller chercher de l'eau dans le quotidien de ces populations
    ont bien été retransmis.

    Malheureusement, le film parle trop peu des conditions inter-ethniques auquel l'eau est un enjeu important, voir conflictuel.
    De plus, un forage est une solution beaucoup plus couteuse et moins pérenne qu'un puis...

    Il est bien trop rare d'avoir un film traitant de cette région. Ce n'est pas le film du siècle mais il vaut ce qu'il vaut mine de rien !
    Cynthia
    Cynthia

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Un documentaire poignant sur le quotidien à la fois monotone et stupéfiant d'une jeune fille habitant un petit village du Niger.
    1h30 de superbes images et bandes-sons qui transmettent et accompagnent le combat de ces personnes autour d'une ressource aussi nécessaire que banale, l'eau.

    Un film à voir.
    Baptiste M.
    Baptiste M.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Un documentaire saisissant qui nous transporte littéralement dans la vie de ce minuscule village africain. C'est simple et beau, rien n'est a enlever ni rajouter. A voir sur grand écran pour l'ambiance envoutante et les magnifiques images
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Long et inintéressant, ça tourne en rond, les scènes sont longues pour très peu et pour couronner le tout les acteurs sont mauvais je déconseille fortement je ne comprend pas l’histoire le scénariste est plus que mauvais.
    A fuir
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020, “Marcher sur l’eau” est un documentaire qui nous ouvre encore plus les yeux sur le réchauffement climatique. Chaque jour, les habitants du village de Tatiste parcourent des kilomètres pour puiser de l’eau dans les dernières ressources présentes sur les terres. Cette tâche empêche les enfants d’être assidus à l’école et force certains parents à quitter leur foyer pour chercher leur survie au-delà des frontières. Aïssa Maïga filme le combat de ces victimes de la sécheresse à supplier un forage pour avoir accès à l’eau. Il n’est pas question ici de nous sensibiliser à telle ou telle démarche scientifique ou politique, la réalisatrice filme les visages et les pieds asséchés en gros plans pour mieux percuter. Certes, ce procédé manipule le spectateur par l’attendrissement, mais que faut-il faire d’autre désormais pour faire réagir ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 270 abonnés 7 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    L’actrice et désormais réalisatrice Aïssa Maïga s’est intéressée aux conséquences du réchauffement climatique et de l’exode rural qui en découle (à peu de chose près, c’est plus ou moins les mêmes conséquences déjà racontées à travers le documentaire d’Olivier Zuchuat avec Le Périmètre de Kamsé - 2021).

    Marcher sur l'eau (2021) nous entraîne en plein cœur du village de Tatiste, dans la région de l’Azawagh, située à 15 heures de route de Niamey (la capitale du Niger). L’accès à l’eau s’avère de plus en plus préoccupant puisque le Niger, pays semi-désertique au cœur de l’Afrique subsaharienne, est frappé de plein fouet par les sécheresses à répétition. Si bien que les populations locales sont contraintes de fuirent ces régions pour subvenir à leurs besoins ou tout simplement pour nourrir leurs troupeaux. En étroite collaboration avec l’ONG Amman Imman, les habitants de ces régions se battent pour tenter de faire face à cette situation de plus en plus inextricable.

    Le film s’intéresse donc à ce village perdu au milieu de nulle part et dont la population se bat corps et âmes auprès de leur préfet pour obtenir la construction d’un nouveau forage qui leur permettrait d’éviter de devoir chaque jour parcourir durant des heures, d’innombrables kilomètres à pied ou à dos d’âne sous une chaleur accablante pour obtenir de l’eau auprès d’un puits qui, une fois sur deux, est à sec.

    Le souci majeur ici c’est qu’en l’absence d’eau, les adultes se retrouvent contraint de quitter leurs familles pour tenter de trouver des ressources nécessaires à leur survie, pendant que leurs enfants restent au village et se chargent du ravitaillement en eau, avec pour conséquence, de ne pas pouvoir aller à l’école. C’est justement pour leur éviter de rater leur scolarité pour subvenir aux besoins de leurs familles que l’ONG se bat à leurs côtés pour leur offrir une vie meilleure.

    A travers un tournage étalé sur plusieurs années et mis bout à bout au fil des saisons, le film nous offre de jolis portraits, notamment Houlaye, une adolescente de 14 ans qui doit s’occuper de ses petits frères en l’absence de ses parents (son père s’absente plusieurs semaines pour son bétail et sa mère part plusieurs mois pour aller vendre des médicaments qu’elle fabrique elle-même).

    A la manière d’un Depardon ou d’un Wiseman, Aïssa Maïga filme ces familles et ces enfants qui se battent chaque jour pour subvenir à leurs besoins, entre la scolarité et l’approvisionnement en eau. Dénué d’une quelconque voix off ou diverses digressions écolo-environnementale, la réalisatrice nous immisce dans leur vie quotidienne et dresse le terrible constat alarmant des conséquences du réchauffement climatique sur ces populations.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Au nord du Niger, la petite ville de Tatiste est frappée par la désertification. Le seul puits accessible, situé à plus de dix kilomètres menace d’être tari. La jeune Houlaye, quatorze ans à peine, a dû rester seule garder ses jeunes frères et sœurs pendant que son père est allé faire paître son troupeau plus au sud et que sa mère est partie au Nigeria faire du commerce.

    Quand on regarde la bande-annonce de "Marcher sur l’eau", on imagine volontiers un énième documentaire sur le réchauffement climatique et ses répercussions au Sahel. On est du coup un peu décontenancé par le « film » – le mot figurait pourtant expressément sur l’affiche – d’Aïssa Maïga, cette actrice franco-malienne talentueuse et engagée.

    On n’y appendra rien sur le réchauffement climatique contrairement à ce qu’on escomptait en entrant dans la salle. On verra au contraire un film quasi muet, très esthétisant, presqu’un conte, sur une adolescente que la rude vie paysanne aux environs du désert du Ténéré oblige à quatorze ans, en l’absence de ses parents, à assumer les tâches d’une femme adulte.

    Bien sûr, Houlaye est une figure attachante. Mais sa vie quotidienne peine à retenir l’attention pendant une heure et trente minutes d’autant que le scénario refuse d’y introduire le moindre rebondissement. Son fil rouge est l’attente du forage dans la nappe phréatique qui permettra enfin au village d’être approvisionné en eau. Je vous laisse deviner comment le film se termine. Mais n’escomptez aucun "twist" renversant !
    César B.
    César B.

    29 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Un film magnifique, porteur de sens, bravo Aïssa Maiga ! Ce film m'a fait voyager, les images sont magnifiques.
    PLR
    PLR

    468 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Le genre documentaire est rarement ce qui déplace les foules vers les salles obscures. C’est ce qui explique une faible distribution (64 salles en cette première semaine, combien dès la semaine prochaine et les suivantes ?) et un nombre très modeste de notes et de critiques. Le public étant en général au moins un peu militant de la cause documentée, la note moyenne est plutôt tirée vers le haut. Il y aurait lieu de revenir à de plus justes proportions. Le cadre général du sujet est présenté trop succinctement. Un village en zone quasi-désertique. Un manque d’eau, plus exactement il faut aller la chercher à plusieurs kilomètres. On se demande comment il y a encore des habitants sur cette terre battue et ses cailloux. Mais il y en a, pas beaucoup, mais il y en a. Et leur vie serait changée s’il y avait de l’eau sur place pour la consommation humaine, pour l’hygiène, pour les animaux d’élevage, pour l’irrigation et des cultures vivrières. Secret de la nature, cette eau est à 200 mètres sous leurs pieds. Il faudrait pouvoir la puiser. Et pour cela, réaliser un forage sur place. D’où une supplique aux autorités lorsque le Préfet viendra faire sa tournée des popotes, plus préoccupé semble t’il à vanter la nécessité de l’éducation, de l’enseignement, y compris des filles. Des villageois qui ne déméritent pas à ce sujet mais ont pour seule doléance immédiate et espérance, l’eau sur place. Cette eau qui est la vie et qui est la condition de tout développement humain sur le plan matériel. En attendant le forage salvateur, on suivra une année et demie de la vie de ce village, aux airs de campement de fortune. Aucune vulgarisation de quoi que ce soit, de la mentalité, des valeurs, des malheurs parfois du Niger et de ses habitants. La plupart de nos compatriotes confondent ce pays avec le Nigeria voisin, en guerre civile lui, ce qui n’est pas le cas du paisible Niger dont on en entend assez rarement parler même si des conflits et des déstabilisations voisines viennent parfois l’affecter ponctuellement. Il y a aurait donc eu matière à quelques développements allant au-delà de cette chronique monotone et terre à terre. Et quand l’eau arrivera, on n’aura même pas le moindre aperçu de tout ce qui aura pu changer. Frustrant.
    Marie Yam
    Marie Yam

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Un film poignant.
    Les images sont sublimes et rendent le message encore plus perçant.
    Quel travail sur la lumière !
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