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    Marcher sur l'eau
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    3,6
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    23 critiques spectateurs

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    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Loin des portables et du numérique, loin des autoroutes et des supermarchés, ce film nous ramène à l'essentiel. Et en prime de bien belles images : un coucher de soleil sur le désert, un chagrin dans des yeux d'enfants, la joie partagée des élèves avec leur instituteur . Le rythme est celui du documentaire, mais les musiques vous transportent dans un univers de simplicité, de gaieté, et d'humanité, et la cavalcade des enfants sur des ânes "à la conquête de l'eau" est une pépite cinématographique.
    Drill
    Drill

    4 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Actrice dispensable à l'origine du plus grand moment de gêne du cinéma français #cesars2020, Aissa Magra démarre une carrière de réalisatrice très médiocrement.
    Elle a semble-t-il estimé que quelques plans inspirés suffiraient à masquer l'absence d'écriture, pour ne pas dire, d'idées.
    Le comble étant qu'elle réussit l'exploit de porter un regard néo-colonial d'une condescendance insupportable sur ces enfants du Niger.
    L'Afrique mérite mieux que ce genre de mièvrerie bobo.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Superbe documentaire sur la vie de Tatiste, un village peuhl au Niger, dans la région de Tahaoua, à mi-chemin entre Agadez et Niamey.

    On suit une année et l'évolution du paysage au fil des saisons, entre sable et prairies vertes, avec l'angoisse de voir l'eau du puits se tarir, le départ risqué de certains qui emmènent leur troupeau paître plus au sud, le départ obligé aussi de quelques femmes parties à la ville, jusqu'au Nigeria à 200 km de là, et les jeunes filles qui restent seules ...

    Des gens magnifiques remarquablement filmés (chapeau à Rousslan Dion, le directeur de la photo), des scènes touchantes, la beauté du Sahel, une tension narrative surprenante pour un docu.

    Seul bémol : l'école se fait-elle vraiment autant en français à Tatiste  que le film ne le montre ?

    Courez le voir.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    99 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Le thème de ce film est parfaitement décrit dans les autres critiques.
    Ce que je puis ajouter, c'est la maîtrise parfaite de la bande-son, servie par de magnifiques extraits musicaux, tantôt pour souligner une atmosphère, tantôt pour nous entraîner dans des rythmes joyeux
    AdamKesher01
    AdamKesher01

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Incroyable film : image superbe et beaucoup d'émotions à vivre le quotidien de ces villageois au Niger.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    361 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Marcher sur l'eau a été tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020 et raconte l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés.

    C’est le second documentaire réalisé par l’actrice Aïssa Maïga connue pour des comédies comme Il a déjà tes yeux en 2017. Marcher sur l'eau a fait partie de la section éphémère "Le cinéma pour le climat" du Festival de Cannes 2021.

    Intéressant de découvrir Aïssa Maïga derrière la caméra dans ce bon documentaire.



    Marcher sur l’eau va se dérouler donc au Niger dans le village de Tatiste. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est touché de plein fouet par la sècheresse. C’est une ancienne colonie Française dont le territoire s’étendant en partie sur le désert du Sarah. Cela vous donne une idée du type de climat. D’autant plus qu’avec le réchauffement climatique, ça ne s’arrange pas.

    Je dois dire que ce documentaire m’a étonné par sa qualité cinématographique. En effet, généralement avec ce type d’œuvre, c’est l’information qui est primée et l’image passe en second plan. Cette fois, tout va être à égalité. On a énormément de plan d’ensemble pour un paysage désertique et magnifique. C’est visible qu’un gros travail sur la photographie a été fournie afin de donner une belle image de ce pays. Pour le coup, c’est une mission totalement réussite. Après j’ai trouvé par moments que le montage allait un peu trop loin. En effet, sur des dialogues la tendance à faire des champs/contrechamps est certes standard dans le cinéma, mais mi dans un documentaire je trouve ça retire le côté naturel.



    Suivre les habitants de ce village n’en reste pas moins intéressant. On va accompagner en particulier Houlaye, une jeune adolescente. Elle est au cœur de la vie de Tatiste. Avec elle s’est l’occasion de voir comment se passe le quotidien de ses habitants. Que ce soit par les classes ou encore gagner sa vie, la façon de faire ne ressemble pas à ce qui se vit en Occident. C’est donc forcément une belle valeur ajoutée à notre culture. J’aime me pencher sur ces cultures et apprendre d’elles. D’autant plus que dans ce cas, c’est bien présenté.

    Le documentaire va aussi jouer sur le côté émotif. Déjà être au quotidien avec Houlaye fait que des liens vont se créer. On va s’attacher à cette enfant et on va être touché par les difficultés qu’elle rencontre. C’est l’occasion de se rendre compte que certaines actions du quotidien, très simple pour nous, peuvent être une épreuve au Niger. Je pense notamment à l’enseignement car la condition climatique n’aide pas. La journée il fait parfois tellement chaud, que les cours se déroulent la nuit. En effet, pas de climatisation dans les écoles aux moyens précaires. Le plus problématique va être de s’approvisionner en eau. Il faut aller au puy artisanal qui ne creuse pas profond et donc peut être facilement à court d’eau. Pour ceux qui en doutaient, l’eau est une richesse inestimable. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle ça l’or bleu. Voir leurs conditions de vie et la façon dont il l’accepte humblement sans jamais se plaindre, est quand même impressionnant et fort respectable.
    Cecile Bou
    Cecile Bou

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    Super film
    Bravo Aissa la réalisatrice.
    Elle parle de son film avec ses tripes.
    Parfait excellent je viens de le voir en avant première ce soir .
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    297 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2021
    il est symptomatique que la célèbre actrice Aïssa Maïga, passée à la réalisation avec un court métrage documentaire (Laissez-les grandir) dans le cadre du Collectif des cinéastes pour les sans-papiers et du documentaire "Regard noir" avec Isabelle Simeoni sur la place des Noirs au cinéma, autrice du livre autobiographique retentissant "Noire n'est pas mon métier", revienne au cinéma avec Marcher sur l'eau, d'Aïssa Maïga. Son regard n'est pas moins engagé que dans ces précédentes démarches : accompagner des Africains démunis de tout, soumis à la détérioration de leur milieu de vie dans l'indifférence générale.
    Un autre facteur est que la grand-mère d'Aïssa Maïga était Peuhl et qu'elle l'aimait beaucoup. Elle s'attache ici à une jeune Peuhl woodabe du nord du Niger, Houlaye, son quotidien et ses problèmes qui tournent essentiellement autour des conséquences du manque d'eau. On sent le souci de la réalisatrice de recueillir la parole des femmes et de rendre compte de leur vécu. S'exprimant au conseil du village, elles réclament le forage qui soulagerait leur travail, sauverait les bêtes et permettrait aux hommes de ne pas devoir s'exiler de cette région désertique. Ils doivent partir longtemps chercher de meilleurs pâturages et les femmes s'absentent aussi au Nigeria ou au Togo pour des travaux domestiques.
    Houlaye se retrouve bien seule pour gérer les enfants et les tâches du quotidien. Elle rêve d'élargir son horizon mais ses tentatives restent vaines. Rythmé par les saisons, l'histoire d'Houlaye est une histoire de survie mais aussi de solitude : "j'ai 14 ans et je ne connais rien !", s'exclame-t-elle, n'ayant jamais quitté son village de Tatiste, pas même pour Abalak, la ville la plus proche. Un espoir est représenté par le dynamique maître d'école qui se démène pour la sauvegarder, mais aussi est surtout par des hommes et des femmes qui se battent pour exister. Tourné dans des conditions difficiles et soutenu par l'ONG qui réalise les forages, Marcher sur l'eau atteint par moments des espaces d'émotion et de beauté rares. Mais dans l'imbroglio du réchauffement climatique, le destin de ces populations isolées reste une terrible gageure.
    ((compte-rendu du festival de Cannes sur Africultures)
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