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L'homme sans nom
155 abonnés
974 critiques
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3,5
Publiée le 20 novembre 2023
L'affiche de Shane n'attire guère. Et pourtant ce western a de vrai qualité et se détache un peu des classiques d'un genre qui est encore à son sommet de popularité. Par son aspect psychologique, le film se démarque du western classique, bien que sur la forme, la mise en scène ne révolutionne rien. Cette figure d'un étranger au passé trouble qui va décider de venir en aide aux paysans opprimés était également novatrice, et sera largement reprise par Leone, Eastwood, Siegel... Dans un style plus marqué et sombre. George Stevens propose tout de même un film intéressant et assez important dans le genre.
Avec "L'homme des vallées perdues", Georges Stevens réalise un énième western sur l'opposition entre grands éleveurs et petits fermiers. Van Heflin tient le rôle du fermier tenace agissant pour l'honneur et pour gagner le respect de sa famille et Alan Ladd celui du cowboy solitaire à la Clint Eastwood (à moins que cela ne soit l'inverse...) venant en aide à ce dernier, tandis que Ben Johnson, qui fait le méchant comme souvent, est cette fois-ci détrôné par Jack Palance qui décroche la palme du tueur sans scrupule (les 2 étant à la solde du redoutable Ryker). C'est Brandon De Wilde qui observe tout ce beau monde avec la naïveté de son jeune âge, appuyant encore un peu plus le côté manichéen du propos. Les scènes de bagarre sont musclées (on a presqu'un avant goût du duo Terence Hill et Bud Spencer dans le saloon), les duels sont bien mis en scène et la photographie, oscarisée, assure le spectacle, compensant une certaine faiblesse du scénario (et même par moment un certain manque de rythme). Enfin, pour la petite histoire, le personnage interprété par Elisha Cook Jr est doublé en français par Louis De Funès : marrant!
George Stevens, a de mon point de vue realise trois films de premier ordre dont " une place au soleil" et " geant" ses deux chefs d'oeuvre. " Shane", " l'homme des vallees perdues" ( titre sous lequel il est distribue en France) est considere par W Allen comme son film americain prefere.
C'est le scenario qui constitue sa partie la plus reussie ( un homme venu de nulle part prend fait et cause pour un groupe de fermiers sous le regard d'un enfant).
La photo n'est pas a la hauteur, les decors sont minimalistes et le casting est domine par Alan Ladd ( qui considerait " shane" comme son film prefere) Van Heifling ici dans une de ses meilleures prestations.
Le personnage de Shane est le pere ideal, sublime par cet enfant qui apprend la vie par cet exemple de droiture et de loyaute. Heros presque christique, il inspirera bon nombre de films tres connus ( notamment de certains westerns de Clint eastwood).
" shane" est moins apprecie en france qu'aux usa, mais il reste neammoins un classique du cinema du patrimoine qu'aucun aficionado ne laissera passer.
Pour la petite histoire, Ladd une fois sa carriere derriere lui sombrera dans l'alcool et decedera prematurement a l'instar de l'acteur intetpretant l'enfant ( deces a trente ans dans un accident de voiture).
On ne va pas se mentir, ça a vieilli (70 ans cette année), et le gamin est proprement insupportable, en VF comme en VO (la VF est assez moyenne, d'ailleurs). Mais sinon, quel classique, même si ce n'est absolument pas mon genre de western (je préfère les westerns spaghetti et les westerns crépusculaires à la Peckinpah). Un amateur de western se doit, à tout prix, de le voir au moins une fois. Et puis Alan Ladd et Jack Palance en tueur professionnel ayant inspiré le Phil Defer de la BD "Lucky Luke", ça ne se refuse pas !
Comment se fait il que ce film pourtant oscarisé du meilleur film (assez rare pour un western) soit aussi méconnu ? Jack Palance a pourtant inspiré Phil Defer dans ce film. Histoire simple, bien jouée, scénario efficace.
Un western à la tonalité (musique, dialogues),..) très classique des années 50, dont le thème est celui du héros solitaire surgi on ne sait d'où, qui va héroïquement régler le problème de ces méchants éleveurs qui ne supportent pas que ces gentils fermiers se soient appropriés terres et rivières qu'ils réservaient à leur troupeaux. Toute cela est plus ou moins raconté avec le point de vue d'un jeune garçon qui fait ainsi son éducation de futur homme droit, intègre, fort et bon tireur, sous le regard de son papa (fruste mais genreux) et de sa maman (aimante mais pas insensible au charme du héros) et du héros solitaire (taciturne, évidemment) ça se laisse regarder sans déplaisir, mais parait relativement binaire et le scénario rapidement prévisible. Il reste les superbes images du parc National du grand Téton qui sert de décor au film.
« Shane », traduit bizarrement en « L'homme des vallées perdues », est un western d'action où la psychologie des personnages n'est pas sous-estimée. A l'image du western romantique « Rachel et l'étranger », nous sommes dans un quatuor, père, mère, fiston et étranger. Le bel étranger habile aux pistolets va bouleverser l'écosystème familial : fascination de la part de l'enfant, trouble chez la mère, affrontement physique avec le père... Shane va faire le « sale boulot » puis repartir pour préserver l'unité de la famille. C'est fort, puissant, prenant... Alan Ladd avec son costume improbable est tout en retenue et sobriété. Van Heflin qui ne coche pas les standards du cow-boy est toujours aussi admirable. Et Jack Palance en superbe méchant. Clint Eastwood s’est inspiré de Shane pour son film « Pale Rider » (1985) dans lequel un étranger vient aider des mineurs (on repense à la scène finale). Émotions ++ Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Avec un schéma narratif qui sera repris jusqu'à plus soif par presque tous ceux qui se coltineront au western dans les cinquante années qui suivront, cet Homme des Vallées Perdues (encore un épatant titre français...) joue une partition assez intelligente sur le virilisme à l'américaine et la hiérarchie sociale, offrant à Alan Ladd (parmi d'autres) un rôle de choix, sans oublier l'une des premières apparitions à l'écran de l'inquiétant Jack Palance. Il y a bien un peu de naïveté et quelques facilités dans tout cela, mais la mise en scène est par moments épatante de dynamisme (des scènes de bagarre formidablement gérées).
Une illustration canonique de la figure du cow-boy solitaire et de la vie dans les grands espaces américains gangrénée par des rivalités de territoire éminemment viriles... Porté par une interprétation solide ce western s'attache malgré une symbolique manichéenne à exposer les motivations de chacun tout en faisant de l'enfant un biais didactique intéressant. Vieilli dans ses scènes de combats et sa mise en scène, le film reste remarquable par sa photographie soignée. Un pur produit du far West!
Un western familial sympathique et pleins de bons sentiments vu à travers les yeux d'un enfant, terni par un scénario très classique et assez ronflant hormis le duel final, porté par l’interprétation tout en intériorité d’Alan Ladd dans le rôle du cow-boy solitaire venant de nulle part aider des fermiers malmenés par la menace formée par Jack Palance en tueur inquiétant. 2,25
Œuvre d’un très grand classicisme, L’Homme des vallées perdues (Shane en V.O.) est un western qui a assez mal vieilli. Si son récit a laissé une certaine trace dans le cinéma américain comme le prouve des films comme Pale Rider, le cavalier solitaire de Clint Eastwoodspoiler: (on y retrouve le thème du cavalier issu de nulle part venu aider une famille qu’on tente d’exproprier et le rapport de l’enfant à ce héros se retrouvera dans celui de la jeune fille amoureuse du Pasteur allant même jusqu’à reproduire plus ou moins la séquence finale) ou Cavale sans issue de Robert Harmon (qui se présentait comme un remake moderne du film de George Stevens), son traitement est extrêmement bavard et peut provoquer aujourd’hui un peu d'ennui. Les fanatiques de western classique pourront y trouver un certain plaisir mais la majorité du public du XXIème siècle risquera de trouver L’Homme des vallées perdues comme étant une œuvre assez démodée et soporifique.
Un film qui aura marqué mon enfance, avec Shane, joué par Alan Ladd, cow-boy solitaire, sorti de nulle part, qui va défendre une communauté de fermiers contre le gros propriétaire du coin. Jack Palance en tueur à gages est effrayant et le jeune Brandon de Wilde apporte une touche de candeur et d'émotions, sublimées à la fin du film.
« L'homme des vallées perdues » est un western de construction un peu trop classique, tourné en 1952 par le réalisateur George Stevens (« Géant », « Le journal d'Anne Frank »). Apparemment, ce film a rencontré un immense succès aux États-Unis... mais n'a jamais réellement trouvé sa place sur les grands écrans Européens. La faute, sans doute, à son incroyable manque de réalisme. On ne croit pas une seconde à cette histoire de justicier, trop « beau gosse » pour être honnête et qui arrive à point nommé pour sauver une bande de fermiers d'un vilain éleveur sans scrupule. L'ensemble est tellement manichéen qu'on a parfois l'impression de regarder un épisode de « La petite maison dans la prairie »... Je n'ai rien contre cette adorable vieille série mais c'est un peu juste pour faire un western de qualité. Dommage !
Scénario académique. Pour autant, ce film réussit à nous captiver, parce qu'il y a de très belles images et aussi une grande maîtrise dans la mise en scène. Force est de reconnaître qu'il y a des séquences d'une très forte intensité ... En revanche, la marmelade sonore est d'un kitsch assommant !
Prototype du western au héros solitaire et mystérieux défendant la veuve et l'orphelin, qui inspira notamment Clint Eastwood pour son Pale rider, L'homme des vallées perdues est un film de grande qualité, souvent considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du genre. Dans cette histoire où la psychologie individuelle des protagonistes a toute sa place, les acteurs sont tous excellents, le terrifiant Jack Palance (dans un rôle pourtant relativement secondaire) en tête. La musique de Victor Young est très belle.