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Michael Corleone99
3 abonnés
292 critiques
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4,0
Publiée le 5 mars 2011
ce film sur le courage, sur la lâcheté avec un rythme génial, une histoire classique d'une défence d'une vallée de plusieurs personnes. j'aime ce western, peut être que Georges Stevens aurait du faire un film plus court. une maison typique que tout le monde aimerait avoir dans une vallée perdue un shérif à trois km, l'arrivée d'un cow boy courageux... bon film en somme.
Western devenu mythique mais à la réputation malgré tout un peu surfaite. On n'atteint pas içi les sommets du genre, mais le film ne manque pas pour autant de qualités, notament des décors naturels superbes et bien utilisés. Le personnage principal est l'incarnation même du héros, version mythologique du cowboy solitaire qui repartira vers l'horizon à la fin de l'histoire. Vêtu de couleurs claires, il affrontera un redoutable pistolero habillé en noir. Le côté archétypal et manichéen de l'histoire est encore renforcé par le fait que les évênements sont toujours vus avec le regard du jeune garçon dont la présence continue en fait le témoin privilégié des évênements. Les séquences les plus interessantes sont celles décrivants les relations entre Shane et la famille qui l'accueille, où Stevens fait preuve d'une grande intelligence de mise en scène. Le personnage est toujours placé en retrait ou à part dans le plan. Il est la plupart du temps séparé de la femme jouée par Jean Arthur par un élément du décor soulignant ainsi sa solitude et son impossibilité à vivre une vie de famille quand bien même il l'envisagerait.
Un des classiques du western des années 50, pas le meilleur à mon sens, mais une histoire forte, puissante, emblématique du cow-boy solitaire (pas si éloigné au final du justicier eastwoodien "¨Pale Rider" ou "Impitoyable"). Cette fois-ci, il revient à Alan Ladd d'enfiler le costume qui vient brusquement couronner une carrière en dents de scie... A ses côtés, brillent la très belle Jean Arthur et l'exceptionnel Jack Palance.
Mon dieu que c'est dur de regarder cet océan de mièvrerie façon "la petite maison dans la prairie" avec des décors kitsch, des costumes kitsch, et des valeurs morales présentées comme on le ferait à une classe de maternelle. Je passe les scènes de bagarres ridicules... mais loue quand même le charisme de Jack Palance (oui parce que Alan Ladd son charisme part un peu en fumée dans son costume de Davy Crocket façon Lido...). Tout ce que je déteste dans le western américain où tout est caricatural, mielleux, conventionnel et où le moindre cadre est une propagande des valeurs puritaines américaines.
Comment résisiter au mythe du cow-boy solitaire, aux merveilleux paysages, à la musique de ce film qui magnifie les valeurs fondamentales du pionnier?: un standard de toute beauté!
Considéré comme l’un des plus grands westerns du cinéma, Shane n’a pour moi pas le niveau. Ce film possède trop de bons sentiments, d’un coté Alan Ladd le gentil gentil et de l’autre Jack Palance le méchant méchant. Ce western est vraiment typique de ceux des années 50 et est très éloigné de ceux que feront Aldrich, Leone ou encore Peckinpah. Enfin je ne dis pas que je n'ai pas aimé, au contraire on a un bon film avec de bons acteurs, de bons décors, une dose d’humour mais c’est tout.
Un bon Western signé George Stevens qui a pour seul défaut quelques clichés vu un bon nombre de fois dans ce genre comme dans d'autres, notamment les séries B des années 70,80,90. Un cowboy voyageur nommé Shane trouve sur sa route une famille de paysans qui l'adopte mais le coin est regné par des hors la loi qui ont le monopole en semant la terreur chez les habitants, une révolution commence à se préparer. L'histoire sent le déja vu et la copie conforme photocopiée depuis mais "L'homme des vallées perdues" a des bonnes qualités et peut etre meme se reveler touchant comme le petit garçon qui se prend d'affection pour le lonesome cowboy arriviste. La deuxième partie est haletante de suspense. C'est le premier film que je vois avec l'acteur Alan Ladd qui est excellent et l'on reconnait dans les seconds roles une bellle et grande gueule du cinéma Américain qui fera du chemin, Jack Palance. A découvrir.
Si l'histoire peut paraître conventionnelle, sa façon de la mettre en scène l'est beaucoup moins. Le réalisateur George Stevens a filmé chaque scène, avec un sens du détail profond, de manière à la rendre inoubliable. On peut lui reprocher parfois des légères baisses de rythme, en particulier dans la seconde partie, mais les qualités que recèle ce trésor westernien compense largement ce défaut. Les paysages sont superbes, la photographie de Loyal Griggs l'est aussi, la partition musicale de Victor Young est sublime et l'interprétation des acteurs touche carrément à la perfection. Magnifique.
Esthétiquement ce western m'a beaucoup plus. Bien réalisé en plus des paysages et décors magnifiques. L'histoire n'est pas sensationnelle tout les symboles du western hollywoodien sont présents. Mais le cowboy solitaire venu aidé des gens fait une de ces premières apparitions.
Tous les ingrédients du genre sont réunis : paysage grandiose, héros solitaire (le petit Alan Ladd, coupe de douilles rockabilly, drôlement fagoté – du moins jusqu’au dénouement du film, voix à la Mel Gibson), horde de méchants, manichéisme (relatif, ici), pugilats, conflits d’intérêts, tempêtes sous les crânes, musique pour spectateurs aveugles et/ou durs de la feuille… Genre hyper formaté, quelque peu simpliste, mais Georges Stevens ne sombre pas dans la « shame » et au contraire mène à bien son affaire avec maestria tout en pimentant son film avec les sentiments de Marian (Jean Arthur, très sexy à 53 ans) pour Shane (Ladd) qui d’ailleurs reprendra son chemin en solo pour ne pas briser la famille qu’il a aidée…
Attention chef d'oeuvre du western, l'un des meilleurs westerns des années 50,alan ladd trouve la l'un de ces meilleurs rôles,Van Hefflin(un des acteurs les moins connus en France) jouera une de ces meilleurs prestation dans le western et la grande actrice Jean Arthur(préférée de Franck Capra)qui interprétera la femme de Van Hefflin et un Jack palance inoubliable dans le rôle du tueur implacable engagé par un homme sans scrupule et sournois(le dessinateur Morris c'est inspiré de JP pour faire son personnage Phil De fer)Georges Stevens qu'il n'est pas un habituer du western car ça prédilection est le drame(Géant) a fait western plus que réussis,un des western inspiré par des réalisateurs mais pas inégalé sauf à l'exception de Clint Eastwood dans son Pale Rider ou il à changé le noms de ces personnage,le lieu on est en plein hiver et non en automne,dans Pale Rider ce sont des mineurs et dans shane(l'homme des vallées perdues) ce sont des fermiers mais le scénario est pratiquement le même . Georges Steven à su mélanger les genres:Premièrement la taille du héros Alan Ladd mesurait 170cm(tout les acteurs de western de l'époque mesuraient environ 185 à 190 cm ou plus),le decor est peut-être kish aujourd'hui mais à l'époque c'était grandiose et ça été tourné dans les décors naturels un western très peu connu en France peut-être à cause de sa traduction française mal faite , la version originale est beaucoup mieux un film que je conseille à tout les amoureux du bon western
Reconnu comme l’un des plus grands westerns du cinéma américain, «Shane» (USA, 1952) de Georges Stevens s’apparente au plus classique des parangons du genre. A mille lieux des inventivités économes et délicates du cinéma de John Ford, le film de Stevens cultive la facticité des lieux, grâce à la collaboration de la photographie de Loyal Griggs et aux décors d’Emile Kuri. L’intrigue relate l’arrivée d’un étranger, l’éponyme Shane, sur le dos de son cheval dans une petite ferme habitée par un homme, sa femme et son fils. Ensemble, ils vont lier une amitié et combattre les exploitants. Le schéma est simple, il se résume à l’expression la plus primaire pour pouvoir au mieux constituer le cadre du western et y développer les meilleurs sentiments. Là repose la grande limite de l’œuvre. Si Stevens avait réalisé son film dans les années 30, s’il avait été Cecil B. DeMille ou Ford voire Edwin S. Porter, il aurait été un des premiers a réalisé un western et son film aurait eu la valeur de la singularité, se constituerait comme le squelette narratif et esthétique à partir duquel se serait fondé tous les dérivés du western. Or, il apparaît que le film de Stevens n’est qu’une parmi tant d’autres représentations de la société américaine par le truchement de sa condition primaire, celle dans le Far-West. La singularité et la réussite du film provient de sa volonté quasi ostensible de considérer le western comme un champ de l’imaginaire. L’infantilisme des décors, des costumes et jusqu’au physique des acteurs (Allan Ladd et Jack Palance incarnent respectivement parfaitement la figure du Bien et celle du Mal) convoient le film à l’imagerie des enfants. Le cinéma est-ce autre chose que de ramener le spectateur à sa condition d’enfant grandi ? Georges Stevens, penseur discret du cinéma et réalisateur honorable (bien que loin des prodiges d’Hitchcock ou de Preminger), réalise avec «Shane» un conte pour enfant, qui dit peu sur l’Amérique sinon sur ses icônes mythologiques éculées.
Western mythique classé parmi les meilleurs du genre outre-atlantique mais sans aucun doute légèrement surestimé. La trame super classique du fermier persécuté par le rancher du coin et sauver par un aventier au passé trouble... Le personnage de Shane préfigure l'Homme sans nom incarné dans l'inconscient collectif par Clint Eastwood. Le héros est interprété par le très fade Alan Ladd, peu charismatique comparé à l'excellent méchant qu'est Jack Palance. Van Heflin toujours solide, Jean Arthur toujours aussi belle (dernier rôle ici). Le bas blesse également à cause du personnage de Shane (Alan Ladd) ; angoissé, stressé, sur ses gardes au début et dès l'invitation à diner il oublie ses particularités et ses faiblesses d'un seul coup comme par magie. Des dialogues marqués par la naïveté des bons sentiments ("vous feriez ça pour moi !") qui ajoute au manichéïsme appuyé du film. A la fin le gamin de 8-9 ans qui court aussi vite qu'un homme à cheval sur des kilomètres est une mauvaise idée. Ce film gagne en valeur si on garde comme point de vue que c'est sous le regard admiratif du garçon (image de nous tous quand on jouait aux cowboys et aux indiens) que Shane est une icône de l'ouest et l'histoire l'exemple type de notre imaginaire. Un bon western à défaut d'être le chef d'oeuvre du genre.
Un western culte injustement méconnu. Même si le film a quelque peu vieilli (combats de boxe "old school, beaucoup de "plans américains"), le contexte (classe sociale, décors, costumes) relève d'un documentaire. Alan Ladd, alors au sommet de sa gloire, incarne à merveille le héros de notre enfance. Tout est vu par par les yeux de Joey qui se cherche un père symbolique. La musique de Victor Young est très réussie et la réalisation de George Stevens est plutôt soignée. Au final, un film qui plaira certainement aux amateurs de western. VF médiocre, typique des années 50 avec une francisation des noms (Joey devient Jacky, Ernie devient Henri...), des voix mal choisies et trop mises en avant.
Un superbe western comme on n'en fait plus et où les scènes de violence ne sont pas la priorité comme de nos jours. Tous les acteurs y sont formidables, en particulier Alan Ladd qui est mort trop jeune (51 ans) et nous a ainsi privé trop tôt de son talent.