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Freddy B.
20 critiques
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2,0
Publiée le 26 juillet 2024
J'ai hésité à arrêter très tôt, mais je me suis forcé à regarder jusqu'au bout. Un trio d'ex gilets jaunes improbable, qui ont rates leurs vie. On se demande ce que Podalydes est veny faire dans cette galère, bref c'est pas pour moi. Quand aux 2 actrices... Il y en a une qui m'insupporte et l'autre m'a fait sourire dans un de ses spectacle. Sorti de ça elles sont... Mauvaises ?
Il y a d'un côté une critique féroce de notre monde moderne et de l'emprise des technologies. De l'autre côté une absence de proposition de solution. Comme si Gustave Kervern et Benoît Delépine ne voyaient aucune issue à l'impasse dans laquelle nous serions. Les sketches s'enchainent, créant une étrange ambiance au départ. Le film frise même l'arrêt brutal, tant j'ai mis du temps à rentrer de dedans. Il faut passer la moitié pour qu'enfin le sujet soit posé. Au passage notre vie contemporaine en prend un coup, notamment les enfants de parents divorcés : "Pourquoi t'es pas avec moi ?" dit la mère sans le sou (Blanche Gardin) qui n'a jamais travaillé. "Ben parce que tu ne travailles pas, chez toi j'aurais pas tout ça.", répond le fils de 15 ans plus intéressé par une chaise de gamer et les nouvelles Air Jordan que par sa mère. Les Hauts-de-France prennent cher aussi, en modèle de région sinistrée par le chômage. Au fil des scènes on aborde pêlemêle l'intelligence artificielle, le cloud, les réseaux sociaux, les jobs du clic, le cyberharcèlement, les services clients payants, les agences bancaires vides, les notes des conducteurs de VTC, le hacking et le suicide. Mention spéciale pour Michel Houellebecq sur ce dernier point. Au final, on ressort dérouté, sans trop savoir si tout ça nous invite à réfléchir ou à déprimer.
Bon, ce film n'est pas vraiment le combat de pauvres gens contre les réseaux sociaux et l'internet, mais plutôt des gros cas sociaux, avec le QI d'une moule et qui se sont fait pigeonnés par internet et les médias sociaux. Alors, cela pourrait être rigolo. Cela arrive de rire devant un idiot du village. Mais là, il y a overdose! Les 3 personnages principaux, voire ceux qui gravitent un peu autour sont des cas sociaux. Et cela ne fait pas rire. Cela nous rappelle trop que ces gens existent, sont tout autour de nous, parfois nous-même ; et cela ne fait pas rire. C'est affligeant même. Quant à tenter de dénoncer les dérives de l'internet, et de ces nouvelles technologies hyper envahissantes, et bien c'est déjà fait. C'est lui d'être une découverte. On le sait tous! Enfin, je fais partie de ces gens là! Inutile de le rabacher! A voir par les éventuels amateurs de comédie sur cas sociaux; mais alors c'est triste d'aimer rire, se divertir, de ces gens-là.
Très bonne idée de départ.... j'en salivais d'avance ! Avec une telle distribution, je m'attendais à passer un excellent moment.... Mais quelle déception ! Aucune profondeur, pas de suivi dans les actions, on sent bien qu'ils essaient de nous faire rire... mais ils n'y parviennent pas). Bref, c'est lent, c'est long, mal filmé, certaines scènes sont réalisées caméra à l'épaule et ça tangue tellement que ça donne le mal de mer. On a l'impression de passer à côté d'un film qui aurait pu (aurait dû ?) nous amuser mais non. Dommage!
Nos deux hurluberlus grolandais ont déjà commis pire sur grand écran que cette nouvelle comédie sociale sur les dangers de notre vie en tout-numérique. Néanmoins, en dépit de quelques bonnes inspirations (plus dans l'écriture que dans le casting), le film manque globalement de rythme et d'une certaine folie. J'ai le sentiment de voir au final un sous-Dupontel (lequel aurait sans doute traité ce sujet avec plus de verve et de patate), le film s'achevant sans qu'on en soit durablement marqué.
J'en attendais peut-être un peu trop de la satyre d'Internet par Kervern et Delépine. En effet, il y avait beaucoup à dire mais le film s'attaque finalement à plein de petites choses en même temps, ce qui laisse un sentiment d'inachevé en matière de critique quand on a vu la bande-annonce. Il a toujours le bon ton pour faire rire, mais rares sont les pièces qui s'ajustent bien dans le puzzle (à part Blanche Gardin, que je n'aimais pas comme humoriste et en qui je découvre une nouvelle Balasko).
Resteront peu explorés des sujets aussi divers que le choc générationnel, la technocratie du monde actuel et le propos poétiquement pro-retour aux sources (c'était très joli de conclure que le téléphone à ficelle et le coquillage peuvent remplacer le smartphone, si tant est que ce dernier n'a pas cuit l'imagination requise par l'exercice).
J'ai donc ri (et j'ai #relate) mais pas à cœur ouvert. Chez les deux réalisateurs, critique et humour étaient toujours restés ingénieusement immiscibles, ce que je pâtis pour une fois à trouver dans un de leurs films.
L'idée de base m'attirait : critiquer la société de consommation et sa numérisation à outrance avec un casting plutôt alléchant. Mais finalement je me suis globalement ennuyé. Quelques scènes m'ont fait sourire mais le coté "comédie" est pour moi raté. Film loin d'être indispensable.
Les acteurs prennent un grand plaisir à jouer leur personnage, en marge d'une société qu'ils ne souhaitent pas reconnaître. Le parti-pris scénaristique est audacieux, et ne peut laisser de marbre. Forcément vont s'opposer deux camps. Génie ou ratage cinématographique ? Ma notation vous indique lequel. Souvent gênant, rarement drôle.
Le début est bancale et le film met du temps à rentrer dans l'histoire principale (le chantage avec la sextape). De plus, le film ne va pas assez dans l'humour. Et puis la bataille contre les géants d'internet ne représente qu'une petite partie du film. Je trouve que la bande annonce est trompeuse. Elle m'a donné envie de voir le film et au final je suis déçu du film. Il y avait de quoi faire avec un tel scénario, mais le sujet n'a pas été assez creusé !
Conçu comme un enchainement de sketches, ce film des compères de « Groland », Gustave Kervern et Benoît Delépine, sorti en 2020, aborde de manière désobligeante les méfaits de notre société de consommation. Le ton est volontairement décalé ce qui donne lieu à plusieurs blagues douces-amères, mélangeant poésie et vulgarité. Malheureusement, l’ensemble est inégal et traine en longueur. Les acteurs principaux (Blanche Gardin, Denis Podalydès et Corinne Masiero) fournissent pourtant une belle prestation. Bref, un long métrage satirique qui dénonce avec humour la déshumanisation du monde 2.0.
"Effacer l'historique" est une comédie grinçante, critique et cynique. Pas l'humour que je préfère et un peu trop moralisateur à mon goût. Quelques belles idées (les voyages à la fin notamment). Blanche Gardin est dingue et tire le film vers le haut.
Les constats sont justes, les acteurs formidables, on sourit. Mais on s'ennuie aussi un peu devant ce film qui ne cherche pas à être crédible! C'est plus une succession de petits sketches. Messages très très appuyés...
C'est un poil plus subtil, démonstratif et compréhensif que Selfie qui traitait un peu du même sujet. Mais même si cela est souvent compréhensible, la fin tranche avec le reste un peu tard, trop tard, trop de démesure, de vulgarité malvenue et d'excès peu pertinent. Des abus et des allures trop dégénérées qui dénature un message qui aurait eu le bon sens d'être plus modéré et construit tout en gardant une bonne inventivité d'aspects bien décalés. Et une nouvelle fois la critique presse est dans une apologie assez affligeante de mauvais goût de bourgeoisie engoncée dans une hypocrisie maladive à célébrer des excès de non sens et de vulgarité.