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    L'Oeuvre sans auteur - Partie 2
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    65 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Depuis La vie des autres, on attend beaucoup de ce réalisateur, comme du cinéma allemand en général d'ailleurs. Le volet historique, pas très fouillé, illustre tout de même assez bien le passage direct d'un fascisme nazi au totalitarisme communiste, ce que beaucoup de pays ont d'ailleurs connu à l'est. Il aborde également le thème de la reconversion discrète de certains dignitaires, car tous ne sont pas partis en Amérique du sud! Mais dans cette veine "Le labyrinthe du silence" va beaucoup plus loin. La partie artistique est moins convaincante, alors que le sujet posé interpelle: le rejet de l'art dégénéré par les nazis, puis les commandes militantes du parti communiste, puis la dictature de la nouveauté à tout prix dans l'école des beaux-arts d'après-guerre. Tom Schilling manque un peu d'épaisseur pour faire passer l'émotion du parcours artistique, inspiré directement du peintre Richter. Le scénario se révèle moins riche qu'une bonne série, mais l'ensemble des deux films se laisse voir sans difficulté, en particulier le premier quand on s'intéresse à l'histoire allemande. Von Donnersmarck a probablement été trop ambitieux pour maitriser les différents genres présents à l'écran et leur donner une cohérence globale. Ciné - juillet 2019
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    98 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2019
    Cette œuvre est tellement riche que je ne me sens pas équipée
    pour la commenter !

    En fait, il faut voir ce film deux fois (oui, je sais, cela fait quatre entrées)

    La première pour l'intrigue magistralement menée.

    La seconde pour l'analyse esthétique, qui va beaucoup plus loin. Au-delà du message politique ("Ich, ich, ich"), On comprend que l'art, ce n'est pas vouloir, c'est subir.
    Quatre séances, et pas un grincement de fauteuil !
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    L’œuvre sans auteur est le nouveau film du réalisateur allemand Florian Henckel von Donnersmark a qui l'on doit l'inoubliable La vie des autres. Il s'agit une fois de plus d'une plongée dans la grande histoire de l'Allemagne, en s'intéressant à l'histoire de quelques personnages dont notamment des artistes. Là où la vie des autres se déroulait dans l'ex RDA et mettait aux prises des artistes et la STASI, l’œuvre sans auteur a un spectre beaucoup plus important.

    En effet, ce film commence dans l'Allemagne en pleine montée du nazisme lors de l'année 1937 et l'exposition sur l'art dégénéré à Dresde, pour s'achever en 1966, en RFA. Sans oublier de passer quelque temps en ex RDA communiste. Grande ambition narrative, grandes promesses. Et on en récolte vraiment chaque fruit un par un. On regrettera toutefois la distribution bizarre de ce film en deux parties, ce qui signifie deux séances différentes et par conséquent deux places à acheter.

    Partie 1: Tout ce qui est vrai est beau

    L'art a une place prépondérante dans cette histoire car on suit la vie de Kurst, jeune garçon passionné de peinture. On le retrouve pour la première fois dans une exposition sur l'art dégénéré en compagnie de sa tante, Elisabeth (magnifique Saskia Rosendahl). De ce petit enfant et de cette jeune fille, férus d'art, nait une réflexion véritable sur sa fonction, sa perception, ses buts et ses moyens. Contraste saisissant entre le guide nazi qui ne cesse de fustiger les œuvres exposées comme étant décadentes car ne représentant pas des choses réelles à ses yeux. Et pourtant, cette exposition touche l'enfant. Les Kandinsky et autres vont toucher l'enfant qui admettra à demi mot qu'il apprécie ce qu'il a vu. Mais en ces périodes de troubles politiques, il vaut mieux se faire discret. Le guide, doctement martèle "Kunst kommt von können" (l'art vient de la connaissance), alors que ce n'est pas vrai. L'art vient de la vérité et de l'émotion. Choses combattues avec force par des idéologies qui ont jalonné l'Allemagne au 20ème siècle. L'art est ce qui distingue l'humain des autres espèces vivantes. Les nazis, dans leur quête de la race pure, vont donc d'abord s'en prendre à l'art pour le rendre conforme à l'idéologie, avant de refaçonner l'humain à leur guise. Dans cette épopée au cœur de ce qu'a été l'Allemagne dans la première moitié du 20ème siècle, rien ne nous sera épargné. La façon dont un régime traite l'art en dit beaucoup de la façon dont il traite sa population. Et par conséquent, en sus de l'antisémitisme qui a amené a des crimes atroces, l'idée de maintient de pureté de la race s'accompagnait aussi de l'élimination des personnes malades mentalement. Ces troubles pouvaient aller de la schizophrénie au mongolisme, la sanction était toujours la même, le zyklon b. Et pourtant, réfléchissons ensemble sur le profil de certains artistes. Art et maladie mentale vont souvent de paire. Van Gogh par exemple avait des soucis mentaux. Robert Schumann a fini sa vie à l'asile, ce n'est pas pour autant que cela l'a empêché d'être un des compositeurs les plus importants du romantisme. On doit certainement de très belles pages de Maupassant à sa neurosyphilis. Et l'hommage à la folie de Schumann est subtile dans cette histoire. Élisabeth, personnage fascinant, souffle d'une légère schizophrénie. A un moment du film, elle entend constamment la note la, en tapant sur n'importe quel support, comme Schumann à la fin de sa vie. Mais dans l'Allemagne Nazie, le fou est un poids trop lourd à porter, alors que l'histoire de l'art montre bien que l'on ne peut pas s'en priver.

    On voit également à quel point le poison de l'idéologie s'immisce partout dans la société. Le père de Kurst qui adhère au partie Nazi sans le cœur et il en paye les conséquences après la guerre, ou au contraire, le professeur Seband (extraordinaire Sebastian Koch) qui embrasse l'idéologie nazie, en portant impeccablement son uniforme SS et participant activement à la politique d'eugénisme en stérilisant les personnes déviantes aux yeux du parti. Puis le communisme qui s’immisce après la défaite, et qui apporte à l'art son réalisme socialiste, dans une séquence en miroir sur celle vue précédemment au sujet de l'art dégénéré.

    Mais malgré ces idéologies pesantes sur la terre allemande, l'art et l'amour parviennent quand même à prospérer. Kurst grandit en effet (touchant Tom Schilling) et son talent lui ouvre des perspectives. Et sa rencontre avec Ellie, (diminutif d'Elisabeth, comme le personnage de sa tante, étonnant miroir), amène la passion amoureuse (intense Paula Beer).

    Enfin, au niveau de la réalisation, des séquences marquantes. Notamment la photo sombre, froide et belle de la séquence des autobus, ou la science du montage afin de montrer l'enchaînement d'événements tragiques de la guerre.

    Partie 2: Les conséquences

    La partie 2 est moins intense émotionnellement, la guerre est finie, les enjeux sont moins graves. Et pourtant, un nazi subsiste. En effet, le professeur Seband est passé entre les goûtes, comme bon nombre de ses camarades. Et dans une métaphore saisissante, assume totalement qu'il n'aura pas à subir les conséquences de son passé nazi, en faisant une allusion au fait qu'en commençant à fumer à 63 ans, on n'avait pas le temps d'en tomber malade. Maintenant de l'autre côté du mur, en RFA, l'art se confronte au capitalisme, à la performance, à ce qui pourrait être du vide mais à ce qui est enfin une réelle liberté de créer. Mais le passé n'est jamais loin, qu'il soit communiste, nazi ou sentimental. Car l'art, c'est avant tout dire qui on est. C'est avant tout révéler une vérité, qui s'illustrera davantage dans l’œuvre elle-même que dans les explications qu'on pourra bien en donner à posteriori. Il ne peut pas y avoir de faux semblant, ni de mensonge. Et la morale de cette histoire, c'est que même si la justice peut passer à côté de certains criminels, l'art sera là pour les rappeler à l'ordre et les montrer au monde tels qu'ils sont réellement. Ce passé qui ressurgit dans l’œuvre de Kurst lui permet d'affirmer qui il est réellement et d'enfin libérer sa force créatrice dans le contexte de la RFA.

    Conclusion

    Film d'une magnitude émotionnelle impressionnante, surtout dans sa première partie, il devient plus contemplatif dans la seconde. Inspiré de la vie de Gerhard Richter, ce film parvient à marier brillamment l'histoire de ses personnages avec la grande histoire de l'Allemagne. En convoquant l'art, l'amour, la politique et bien d'autres ingrédients forts intéressants. Histoire authentiquement allemande, qui montre ce que ce pays a eu de pire mais aussi ce qu'il y a de meilleur. Une résilience nécessaire, où l'on voit que même sur une terre qui a connu l'horreur, il est encore possible d'aimer, il est encore possible de créer, il est encore possible de vivre. Il est enfin encore possible d’espérer. Oeuvre sans auteur mais néanmoins indispensable.
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2019
    Cette partie s'attache à décrire la recherche de l'artiste en devenir avec un Tom Schilling mutique et peu expressif. Sébastian Koch est parfait en monstre absolu sur lequel le piège se resserre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    "La Vie des autres" avait connu un immense succès, critique et public : Oscar, César, Bafta du meilleur film étranger en 2007. Depuis douze ans, on attendait le prochain succès de son réalisateur, Florian Henckel Von Donnersmarck. Après un détour calamiteux par Hollywood, où il a dirigé Angelina Jolie et Johnny Depp dans The Tourist, un remake évitable d’un film français, le réalisateur allemand est de retour dans son pays.

    "L’Œuvre sans auteur" se présente comme l’histoire d’une vie : celle de Kurt Barnert, un jeune peintre en devenir, qui naît et grandit sous le nazisme, doit se conformer aux règles du réalisme socialiste qui prévaut en RDA dans l’immédiat après-guerre et finit par se réfugier en RFA dans les années soixante. Comme Fassbinder avec "Le Mariage de Maria Braun", Henckel von Donnersmarck retrace l’histoire de l’Allemagne contemporaine en racontant l’histoire d’un homme. C’est la partie la plus convenue du film, celle qui à la fois suscite le plus grand respect et crée le moins de surprises, tant le cinéma allemand – ou du moins celui qui s’exporte hors des frontières – semble s’être fait une spécialité du film historique contemporain à force de raconter l’histoire des petites gens sous le national-socialisme ("Seul dans Berlin", "Elser, un héros ordinaire") ou sous le communisme ("Le Vent de la liberté", "La Révolution silencieuse", "Good Bye Lenin !").

    Mais tel n’est pas le sujet central du film. Il s’agit plutôt de montrer la naissance d’un génie artistique. Le personnage de Kurt Barnert est inspiré du peintre Gehrard Richter, né à Dresde en 1932, installé à Cologne et devenu mondialement célèbre pour ses « photos-peintures » qui interrogent le rapport de l’auteur à son art. C’est autour de ce thème que le film se concentre dans sa seconde moitié. On y voit le jeune peintre, qui vient de se libérer du carcan de l’art officiel communiste en s’exilant à l’ouest, chercher sa voie. Le film prend le temps de l’accompagner dans ses hésitations. Et, comme de bien entendu, on assiste en direct à l’épiphanie créatrice au son de l’entêtant "November" de Max Richter.

    Ce sujet à lui seul, ne suffirait pas à nourrir une fresque de plus de trois heures – qui est sortie d’un seul tenant en Allemagne mais qui, bizarrement, en France, est diffusée en deux volets, obligeant les spectateurs à passer deux fois à la caisse. Pour nourrir la tension, le film leste notre jeune héros d’un lourd trauma familial : sa tante, la jeune Elisabeth, a été stérilisée pendant la guerre par un gynécologue SS sadique qui se révèle être le père de Ellie, la jeune femme dont Kurt tombe amoureux en 1949. Le « méchant », monstrueux à souhait, interprété par Sebastian Koch, qui jouait le rôle du dramaturge placé sur écoute dans "La Vie des autres", est excellent. C’est d’ailleurs, on le sait, l’indice de la qualité d’un film.

    On pourrait, c’est vrai, reprocher à "L’Œuvre sans auteur" son académisme. Mais ne mégotons pas notre plaisir : depuis quand n’avait-on pas passé trois heures au cinéma sans regarder sa montre ?
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Voilà après avoir vu hier la partie 1, je viens de voir ce jour la partie 2.
    Je confirme tout ce que j'ai dit dans ma critique sur la partie 1.
    Voilà une histoire vraiment émouvante et bouleversante.
    Christ77
    Christ77

    12 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2019
    Film très émouvant et touchant. Tout est pensé en terme de mise en scène. Des actrices et acteurs au top. C'est un film magnifique! À voir d'urgence!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2019
    Encore plus fort que la partie 1 ! On regrette qu'il n'y ait pas une partie 3.
    Voilà un réalisateur qui me donne des émotions bien plus intense que le film PARASITE (palme d'or à Cannes)... Oui, vous l'avez compris, j'ai trouvé les acteurs du film PARASITE caricaturaux. A l'inverse ceux de l'Oeuvre sans auteur nous touchent par leur sincérité, leur tendresse, leur vulnérabilité. La mise en scène est sublime et le réalisateur trés talentueux.
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Film d’auteur dans la famille art et essai, certainement assez inaccessible à un très large public. Sur le registre drame, en ce sens que le scénario s’égrène sur une longue période historique (l’histoire contemporaine de l’Allemagne avec un H majuscule) allant du Nazisme au Stalinisme. Avec en filigrane un parti-pris, c’est que l’une et l’autre de ces idéologies sont peu ou prou miscibles entre elles et se nourrissent finalement des mêmes choses, du moins dans le domaine de l’art si ce n'est même davantage. Peu d’action, des sauts narratifs avec un mise en scène assez souvent allégorique. Et comme c’est long, l’ennui n’est pas loin malgré la force du propos. On cherche en vain par contre l’aspect thriller. Sans doute parce qu’on connait la trame de l’Histoire. La présente critique vaut pour la partie une et la partie deux, vues à un jour d’intervalle.
    Le 4e Homme
    Le 4e Homme

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2019
    Ma critique vaut pour l'ensemble des 2 parties.
    C'est vraiment un film excellent qui est beau formellement, dont l'histoire et les personnages sont passionnants et émouvants, dont la narration est intelligente (on saute les péripéties intermédiaires pour aller à l'essentiel). Des éclairages très émouvants sur la période 1937 - 1961 en Allemagne.
    Les personnages qui se détachent sont Paula Beer - magnifique comme d'habitude - et son père qui incarne à merveille le salaud opportuniste.
    Je suis plus réservé au sujet de Kurt dont le personnage est un peu plus palot.
    Mais au total un film remarquable.
    A consommer sans modération.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Après l'énorme succès obtenu avec "La vie des autres" et le plantage hollywoodien de "the tourist", le réalisateur allemand Florian Henckel von Donnersmarck revient dans son pays avec un film sur l'art inspiré par la vie du peintre Gerhard Richter. Il raconte l'histoire sentimentale et artistique de Kurt Barnert, jeune garçon à l'époque où le régime hitlérien fustigeait l'art moderne comme étant dégénéré, devenu ensuite étudiant aux beaux-arts puis peintre officiel dans une RDA se consacrant au réalisme socialiste, avant de chercher sa voie à l'ouest, dans une ville, Düsseldorf, dans laquelle on ne peut arriver à percer qu'en inventant sans cesse du nouveau. Parti très fort, le film a tendance à s'essouffler petit à petit, la deuxième partie étant beaucoup moins excitante que la première. Dans ce film dans lequel il est difficile de deviner quelles sont les préférences artistiques du réalisateur, on retrouve Sebastian Koch, déjà présent dans "La vie des autres", Paula Beer, unanimement appréciée dans "Frantz" de François Ozon, et Tom Schilling dans le rôle principal.
    tixou0
    tixou0

    702 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2019
    On retrouve Kurt Barnet (Tom Schilling) et Elisabeth "Ellie" (Paula Beer) toujours très épris, qui se marient, et passent à l'Ouest, juste avant l'entrée en fonction du Mur (il y a presque 58 ans, jour pour jour, quand j'écris ces lignes), et peu après les parents Seeband spoiler: (le passé gênant du médecin se rappelant à lui).
    Les deux quasi-trentenaires vivent alors une vraie "vie de Bohême" dans un galetas de Düsseldorf, elle dans un atelier de couture, lui (qui s'est rajeuni, pour être crédible en étudiant) à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts locale. Contaminé dans un premier temps par les effets de mode (rejet de l'expression picturale, jugée trop classique, tentation de l'art conceptuel), il subit l'influence d'un très atypique professeur d'histoire de l'Art (Oilver Masucci, un Italo-Allemand, dans le rôle, et y excellant), et trouve (dans la douleur...) une démarche personnelle, résolument à l'opposé spoiler: - laquelle provoque l'adhésion, inespérée, de la critique, et en fait un artiste renommé.
    Ces oeuvres figuratives, cette dernière les appelle "Sans auteur".... Cette deuxième partie est donc centrée sur la création artistique, ce qui donne lieu à certains points de vue éclairants à ce sujet, et quelques bonnes scènes. La chronique, le film d'apprentissage (de maintenant jeunes adultes, il est vrai) passent au second plan, spoiler: même si le père de Ellie (Sebastian Koch) est toujours dans la coulisse, avec un sens de l'amour paternel bien à lui, et ne ratant jamais une occasion d'humilier un gendre fort peu à son goût...
    ce qui met un peu de piment dans une dramaturgie un peu languissante. Au bilan, deux parties un peu inégales, voire déséquilibrées, et un certain manque de souffle - mais trois heures (en deux fois) se laissant visionner avec intérêt, sinon passion, car trop académiques d'expression, globalement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2020
    Une deuxième partie qui se concentre sur le désir de liberté et le besoin d’émancipation de la génération allemande d'après-guerre, à travers une réflexion sur l’évolution de l’art et de l’artiste. Moins captivante que la première partie au niveau de l'intensité du récit, mais pas inintéressante.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Voilà la partie 2 et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne dirait pas que c'est le même film. Le sujet est plus porté sur l'art et une petite partie est consacrée à l'histoire principale en elle même. Ce qui est bien, c'est que le casting est resté similaire (peut-être que tout a été tourné en même temps). Pas révolutionnaire encore une fois mais le fait que ça ne dure pas 2h30 nous permet de ne pas traîner en longueur avec des scènes assez fortes plutôt réussies. La bande originale est également sympa. Je regrette le fait que tout soit cousu de fil blanc car on connaît d'avance la suite de tous les évènements, pas trop de suspense et même un peu cliché par moment ... On ne peut pas dire que ce long métrage - ou cette saga - soit raté mais ce n'est pas la "folie" non plus. On va dire qu'on passe un visionnage sympa, bien impliqué et voilà. 10/20.
    missfanfan
    missfanfan

    90 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2019
    Je ne sais pas en fait si je préfère la partie une ou la deux la suite de ce film se complète très bien et les acteurs jouent très juste du coup le temps passe vite , pourtant je ne suis pas fan de cinéma Allemand mais ce film est bon je recommande
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