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Xacha07
7 abonnés
42 critiques
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4,0
Publiée le 24 novembre 2024
Très beau conte. La narration de jean Louis trintignan est émouvante. L'histoire est connue, terrible mais elle est bien mise en perspective par le réalisateur. Les musiques sont également très bien choisies.
Un film exceptionnel avec des dessins de très grande qualité. Les voix magnifiques de JL Trintignant ; D Blanc et G Gadebois donnent une dimension incroyable au film. À voir !
Ce conte d'animation relate deux histoires en miroir : d'un côté, un couple de pauvres bucherons, malheureux qui un jour recueille une petite fille arrivée par le "dieu des trains", de l'autre, un couple de déporté dont le père décide de lancer sa fille par le train en espérant qu'elle soit recueillie et ainsi évite l'horreur des camps. Plein de douceur, accompagné d'une musique extraordinaire, le film montre, sans pathos, le déchirement familial, les trahisons, causés par la guerre mais en fin de compte ce qui peut subsister, l'amour au sens aristotélicien de la Philia.
Poignant. Un graphisme magnifique. Un diamant. Tout ou presque a été montré sur la Shoah, en documentaire ou en fiction. Traiter cette page sombre de l'Histoire par le biais de l'animation pour toucher la jeune génération, comme l'aurait fait Miyazaki, est un beau pari réussi. Et même si c'est dur, il faut que les jeunes générations voient ce chef-d'œuvre, car c'en est un. Les contes de Perrault et Grimm sont durs aussi. Les mièvreries sucrées n'ont jamais rien fait avancer.
C'est le premier film d'animation de Michel Hazanavicius (qui a dessiné lui-même les personnages puis confié l'ensemble du projet dessiné et animé à un studio français) et le dernier rôle de Jean-Louis Trintignant (la voix du narrateur). C'est aussi l'adaptation d'un roman éponyme de Jean-Claude Grumberg (coscénariste du film avec Michel Hazanavicius). Un roman sur la Shoah qui prend la forme d'un conte. On retrouve dans le film cette forme littéraire peu compatible, a priori, avec son sujet. L'exercice de style, délicat mais réussi, est rendu à l'écran avec délicatesse et sobriété, essentiellement au début et à la fin du récit. Le milieu est plus classique, tant sur le fond (l'évolution du bûcheron en matière de préjugés antisémites, l'amour porté à l'enfant sauvé, la lutte pour la survie, la fin des camps de concentration et le retour des survivants) que sur la forme (jeu chromatique subtil et animation soignée, certes, mais sans "patte" vraiment singulière dans le dessin). Dommage que cette variation sur l'univers des contes n'ait pas été plus filée tout au long du film. L'ensemble se tient néanmoins bien en qualité de ton (pour dire la douleur avec pudeur) et en efficacité narrative. Il y a quelques idées très belles et très fortes (le vol d'oiseau pour mener notre regard du fond des bois vers le camp de concentration ; la scène où le rescapé contemple son reflet horrible dans une vitre, en référence au Cri de Munch). D'autres séquences sont plus lisses. Quant au texte du dénouement, humaniste, célébrant l'amour et la vie, il est attendu mais émouvant, surtout avec le grain de voix de Trintignant. Et "le reste est silence".
Dans un lieu et à une époque inconnus, une pauvre bûcheronne recueille, contre l’avis de son mari, un nouveau né abandonné sur les rails d’une voie de chemin de fer.
Inspiré d’un bref conte de Jean-Claude Grumberg, le film d’animation de Michel Hazanavicius brode une métaphore transparente : nous sommes au cœur de la Seconde Guerre mondiale, en Pologne, à une encablure du camp d’Auschwitz, sur le chemin des locomotives qui y conduisent par centaines de milliers les Juifs qui s’y feront gazer.
Un tel sujet ne peut que susciter une admiration révérencieuse. Le film a d’ailleurs été accueilli par une critique louangeuse et un bouche-à-oreille admiratif. Dans quelle mesure la renommée de Michel Hazanavicius, qui a signé quelques uns des films les plus stimulants du cinéma français contemporain (les deux premiers "OSS 117", "The Artist", "Coupez !") ? On peut se le demander. Aussi est-ce avec beaucoup d’humilité que je ferais entendre deux notes dissidentes.
La première ne concerne évidemment pas la représentation de la Shoah, au sujet de laquelle on ne rouvrira pas le débat lanzmannien, mais le scénario. Je lui ferais deux reproches. Le premier est de reposer sur un ressort bien mince : l’accueil dans ce foyer sans enfant d’un nouveau-né auquel la bûcheronne voue immédiatement un amour inconditionnel et auquel on sait par avance que le bûcheron, sous ses dehors de grand ours mal léché, finira par s’attacher. Le second n’est pas sans lien avec le premier : ce motif-là étant trop mince, le film, après être resté dans l’intimité de ce couple et de cet enfant pendant toute sa première moitié, se voit obligé de quitter ce huis-clos pour entamer une odyssée qui le déséquilibre.
La seconde concerne l’animation. Pourquoi avoir eu recours à cette technique ? Pourquoi ne pas avoir tourné une fiction avec des acteurs de chair et de sang ? Son utilisation répond-elle à un impératif esthétique ? scénaristique ? Suscite-t-elle plus l’émotion ou la réflexion qu’un film « ordinaire » ? Cette technique ne va-t-elle pas rebuter le public adulte auquel le film est destiné – même si on sait, bien entendu, que l’animation pour adultes est un genre qui connaît une popularité grandissante ? Ne risque-t-elle pas d’attirer des parents et leurs très jeunes enfants, comme ceux qui se sont enfuis au milieu de la séance à laquelle j’étais hier lorsque le récit a pris un tour horrifique ?
on ne peut que saluer l'étonnant éclectisme du réalisateur de "OSS 117" qui nous donne à voir un conte d'animation sur la shoah, rien que çà. De part le sujet, son film est on ne peut plus louable et il faut reconnaitre que le travail d'animation est remarquable. Malgré un essentiel travail de mémoire (il est important que les jeunes voient ce film), le scénario est un peu plombé par une succession de drame et de bons sentiments qui ne parviennent pas braiment à nous émouvoir (ni malheureusement, à nous étonner). Reste que ce film a une valeur pédagogique importante, et puis d'entendre pour la dernière fois la délicieuse voix e Jean Louis Trintignant est vraiment le point le plus émouvant de ce film.
C'est un film d'animation. OK ! Pas un dessin animé. D'ailleurs il manque la couleur. Quoique pour un conte aussi tragique toutes ces nuances de gris peuvent parfaitement convenir. Mais c'est mortellement lent. Parmi les nombreux films sur la Shoah il en est qui sont autrement plus évocateurs et plus touchants. Donc je m'y suis ennuyé ; et en regardant ce spectacle sombre et sinistre, si devant certaines images je tremblais, c'était de froid et non d'effroi car la salle de cinéma était quelque peu glaciale. La fin du film confirme ma note : convenue et moralisatrice ; l'émotion n'était pas là. Pour moi nous sommes loin du conte : où sont le merveilleux, l'extraordinaire, et pourquoi pas l'aspect philosophique ?
La période, les thématiques, ont déjà été tellement traitées qu’il est difficile de renouveler, de toucher, de surprendre. Hazanavicius fait le pari d’y arriver en changeant de forme, en optant pour un conte, en animation. C’est osé, bien fait, mais pour moi ça ne le fait pas. Je n’ai pas été touché. Malgré une durée faible j’ai parfois trouvé le temps long et la BO pénible.
Ce court métrage est spectaculaire surtout quand la peur viens nous dévorer quand un spoiler: homme se laisse mourir dans il me semble d[spoiler] u gazspoiler: [/spoiler]
Il s'agit d'une oeuvre magnifique. Le texte aussi bien celui du narrateur, extraordinaire Jean-Louis Trintignat, que celui des personnages et d'une grande profondeur. Contrairement à ce u'on peut lire par ci par là le dessin est très fort et il évolue avec la progression de l'histoire et des personnages. la musique est un acteur de plus. L'émotion traverse tout le film. Un film nécessaire qu'on a plaisir à voir cra on se sent impliqué, émus, bouleversés...
Superbe Poignant et necessaire pour continuer à ne rien oublier de l extermination des juifs par les nazis Excellente idée d utiliser un film d animation pour montrer la noirceur de l ame et l espérance de l amour Un dessin très rustre au début du film qui gagne en netteté et en précision dans la 2 ème partie Merci pour tout
"La Plus Précieuse des marchandises" bien noté par la critique, en compétition cette année au Festival de Cannes (sélection officielle) est un drame d'animation qui touche au cœur. En effet, le réalisateur Michel Hazanavicius (oscarisé pour son film The Artist) livre aux spectateurs une histoire bouleversante sur la Seconde Guerre Mondiale dénonçant les horreurs de la guerre et de l'antisémitisme d'une manière subtile et émouvante, avec de superbes graphiques, des personnages marginaux qui touchent au cœur ainsi qu'une superbe bande sonore d'Alexandre Desplat, le film devrait bien figurer l'an prochain aux Césars dans certaines catégories (meilleur film animation, meilleure musique..).