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Yann C.
16 abonnés
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3,0
Publiée le 18 octobre 2024
vu en avp du festival de La Roche sur Yon 2024. malgré le sujet fort et les bonnes intentions, je sors mitigé car suis resté en dehors de l'emotion, surtout à cause d'une musique bien trop omnipresente et pesente.
Vu en avant première au festival Lumière 2024 à Lyon ! Beaucoup d'émotions dans cette adaptation, qui vient mettre à l'honneur les Justes dans un contexte centré sur l'(in)humanité.
Vu en avant-première en présence de Michel Hazanavicius.
Très beau. Ce film parvient à montrer la réalité, quasiment jamais montré au cinéma, de certaies personnes pendant la guerre. L'utilisation de l'animation apporte un regard intelligent qui permet de me pas être confronté à la vue de vraies personnes dans les camps. La musique d'Alexandre Desplat aide beaucoup à amener une dimension poétique au film, bien que les silences soient aussi très importants. Les rares interventions de Jean-Louis Trintignant sont très émouvantes, surtout sachant que c'est son dernier film. Bref, un film important et très touchant qui change des nombreux films qui abordent la Shoah.
Michel Hazanvacius est une nouvelle fois là où on ne l’attend pas. Ce formidable artisan du cinéma s’aventure donc à adapter ce conte de Jean-Claude Grumberg paru en 2019. D’emblée, on se demande à quoi bon inventer une histoire originale sur la Shoah, alors que la réalité a déjà été source de tellement de malheurs à raconter. Passant outre cet état de fait, on se laisse facilement embarquer dans ce début de conte tout à fait mignon. Mais la rusticité des deux personnages principaux s’avère assez rebutante. Le bûcheron est particulièrement rustre et la bûcheronne semble s’approcher de la folie. Entre les lignes, il faut comprendre tous les liens unissant cette petite histoire à la grande Histoire : l’antisémitisme, la seconde guerre mondiale, les trains de la mort, les camps d’extermination. Rien de très réjouissant et de très raccord avec l’esprit des contes traditionnels. Le dessin animé garde en permanence une vision très sinistre et pessimiste de l’humanité, ce qui en fait une œuvre difficilement montrable à un jeune public. Malgré tout, on a plaisir à retrouver la voix si marquante de Jean-Louis Trintignant dans le rôle du narrateur. Grégory Gadebois marque aussi de sa voix rauque et puissante le personnage du bûcheron, qu’il parvient à rendre particulièrement menaçant. L’adaptation de ce conte n’apporte finalement pas grand-chose de nouveau à la thématique, et la forme, qui aurait dû apporter un peu de légèreté, apporte au contraire un côté encore plus plombant au récit.
Hazanavicius aime les aventures risquées, le voilà dans l'animation à partir de ses propres dessins! Quelques réticences quant aux personnages sombres au début et spoiler: un flash sur les charniers trop insistant: dommage car le résultat global est attachant et inclut des scènes très réussies de paysages forestiers et de passage de trains en route vers l'enfer. avant-premiere Festival Roman et Cinéma . Vernoux en V oct 24
Vu en avant-première avec la présence de Michel Hazanavicius. La Plus Précieuse Des Marchandises est un film absolument magnifique et bouleversant qui traite avec habileté et intelligence d'un sujet grave, celui de la Shoah. Le film nous tire les larmes à plusieurs reprises et l'animation permet au film de toucher tout le monde, y compris les plus jeunes, malgré le thème. C'est un film qui hante nos pensées bien après avoir quitté la salle, et c'est sans aucun doute l'un des meilleurs films de cette année.
Un film d’une immense beauté graphique ! Les séquences s’enchaînent avec une tendresse et une sensibilité rare. À la fois drôle, touchant et déchirant. Indéniablement un grand film d’animation.
Grumberg choisit la fable et Hazanavicius l'animation pour aborder la dés.humanisation, et ainsi transcender les limites de sa représentation. La simplicité apparente de la forme, qu’il s’agisse de l'un ou de l'autre, décuple son impact sans jamais l'atténuer.
C'est sous les traits d'un conte que Grumberg choisit de ne jamais la nommer. Les trains, la forêt, et l'horreur des camps se transforment, dès lors, en symboles, dans une mécanique froide et implacable. Mais au milieu de cette barbarie industrielle, surgit un espoir : la plus précieuse des "marchandises", ce bébé, jeté hors d'un train, qui échappe à sa fatalité.
La narration et l'animation, à la fois universelle et intime, rappelle que l'horreur se heurte à la résistance silencieuse de pauvre bûcheron et de pauvre bûcheronne, dont le geste simple – recueillir cet enfant – devient un acte de rébellion contre l'inhumanité. Là où les bourreaux ont perdu toute âme, ils incarnent, tour à tour, la compassion, la dignité que rien, pas même la plus extrême des précarités, ne peut éteindre.
L’innocence du conte, traversée par la musique déchirante d'Alexandre Desplat et sublimée par le doublage vibrant d’émotion, bouleverse et percute.
Ainsi, Grumberg, Desplat, Hazanavicius et ses comédiens nous rappelle qu'il y a, Des silences funèbres, Des silences qui crient, Mais aussi, Des ombres qui brillent.
Magnifique film qui s’emploie parfaitement au jeu de l’opposition des couleurs dans ses images, obscurité et blancheur de la neige pour témoigner de la monstruosité ou de la pureté de l’humanité, pour ses horreurs ou ses moments de solidarité.
Émouvant, poignant cet animé qui raconte l'holocauste par le prisme d'une femme prête à tout pour sauver son enfant miraculeux nous prend aux tripes. Le train, symbole de vie et de mort reste un personnage majeur du métrage. L'allusion au cri d'Edward Munch pour symboliser l'horreur des camps est également glaçant. Magnifique moment de cinéma en compagnie de son réalisateur Michel Hazanavicius qui a échangé avec gentillesse et simplicité pour le Festival du Film de Fiction Historique de Plaisance du Touch à été un moment rare du Festival. Plus qu'un film, une lecon d'histoire partagé avec le public ému.
"Surprise, l’unique film d’animation en sélection cannoise est aussi en compétition : La Plus Précieuse des marchandises, de Michel Hazanavicius. Cela ne s’était pas produit depuis La Planète sauvage en 1973. Le cinéaste a mis ses talents de dessinateur à profit pour revenir sur un épisode bouleversant qui aurait pu se produire dans les années 40, à la lisière du camp de concentration d’Auschwitz. Un bébé est miraculeusement sauvé par une pauvre bûcheronne et le reste de l’aventure est à découvrir dans le cœur battant des personnages."
"L’hiver est rude au cœur d’une forêt polonaise, mais ce n’est pas cette atmosphère qui nous a immédiatement paralysé au démarrage de la projection. Un narrateur présente un conte d’une grande sensibilité et c’est bien la voix de Jean-Louis Trintignant, disparu deux ans plus tôt, qui nous accueille dans un monde plein de noirceur. Sans forcément savoir à quelle époque nous sommes plongés, c’est d’abord les lamentations d’une pauvre bûcheronne au pied des rails qui traversent la Pologne. Par miracle, ce que l’on devine être un convoi des déportés relâche un bébé dans la neige. Le réflexe est donc immédiat pour cette femme qui se languit d’une enfant depuis un moment."
"Tout le monde possède un cœur et l’objectif est de pouvoir l’entendre, signe que l’humanité n’est pas condamnée à renoncer aux trésors de la vie. D’une péripétie à une autre, l’enfant devient le fil rouge d’un récit beaucoup plus décousu, avec des flashbacks qui nous propulsent à l’intérieur du camp d’Auschwitz notamment. Cela permet également de lancer un nouvel arc narratif qui se recoupe avec le premier. C’est là que l’animation traditionnelle gagne à devenir cérébrale, lorsqu’Hazanavicius représente les âmes sacrifiées d’une guerre que personne n’a réclamée. Pourtant, il existe bel et bien des méchants dans cette histoire. Le film ne leur donne en aucun cas du crédit et reste ferme sur la réalité des exterminations de masse, quitte à fièrement épouser le mélodrame. Et même s’il n’est pas ce que l’on retient en premier de la compétition cannoise, force est de constater que les choses semblent avancer pour le mieux en termes de diversité des genres. C’est donc avec une grande maîtrise et une sobriété esthétique que La Plus Précieuse des marchandises convainc."
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Film intéressant à son lancement mais qui fait malheureusement un peu pchit ensuite. Il y avait moyen de faire qqch d’un peu original sans s’écarter du message qui voulait être délivré et même que le message aurait gagné en puissance avec des suppositions plus que des explications presque agressives. Dommage, il manque ce petit plus
Magnifique visuellement, une histoire touchante qui débute, malheureusement l'histoire n'est pas passionnante jusqu'au bout. À voir pour les visuels tout de même qui sont sublimes.