Votre avis sur La Plus Précieuse Des Marchandises ?
4,0
Publiée le 21 novembre 2024
Michel Hazanavicius fait clairement partie de ces cinéastes qui ne restent jamais dans leur zone de confort et savent se renouveler sans cesse (quitte à se mettre en "danger" artistiquement parlant), touchant à plein de genres/exercices de style différents (le grand détournement des films Warner, les parodies vintages, le film muet, le film de guerre, le biopic à la Godard, le remake zombiesque).
Et il nous le prouve une nouvelle fois aujourd'hui avec son premier film d'animation, adaptation de l’œuvre homonyme du dramaturge et scénariste Jean-Claude Grumberg, et sans nul doute son œuvre la plus marquante d'un point de vue émotionnel.

Présenté en compétition à Cannes et ayant fait l'ouverture du dernier festival d'Annecy, cet anti-Petit Poucet est un conte sur fond de réalité historique, faisant continuellement se confondre la vie et la mort, la beauté et l'horreur, l'innocence et la déshumanisation.

C'est l'histoire d'un choix et d'un espoir qui nous est conté : le choix d'un père désespéré, en route pour la mort avec sa femme et ses 2 bébés, qui va "sacrifier" l'un d'eux pour lui offrir, il l'espère, une autre issue.
Et l'espoir d'une femme, qui va recueillir celui-ci, s'occuper de lui et le protéger coûte-que-coûte, pour devenir ainsi l'enfant qu'elle et son mari ont perdu.

Mis en images à travers une animation traditionnelle d'une grande beauté et poésie (dont la création graphique des personnages par Hazanavicius lui-même), rappelant certains tableaux de la fin du 19e/début du 20e siècle, le film nous y dépeint la complexité du cœur des Hommes (à l'image du mari bûcheron, rabaissant et rejetant dans un premier temps ce petit "sans cœur", avant d'ouvrir les yeux (et les oreilles) et de se prendre d'affection pour cet enfant innocent) et l'effet des horreurs des guerres, présentes comme passées (à l'image de cet ancien soldat à la gueule cassée et vivant en ermite).

Et plus le film avance, plus la réalité va s'immiscer dans le conte, et plus les mots vont s'estomper pour laisser la parole aux images
Ces images de l'intérieur d'un train, et ces visages sans espoir. Ces images d'un camp où ne règne plus que la mort, et ce regard émacié et vide.
Ces visages figés qui ont disparu dans l'obscurité du néant, dans un lieu où l'humanité n'a jamais existé.
Ces images que nous connaissons toutes et tous et que le film a l'intelligence de traiter par le biais d'une symbolique sobre, mais évidente, frontale, parlante (et ce malgré une composition musicale, signée Alexandre Desplat, un peu trop présente parfois, là où le silence aurait été encore plus impactant).

Un film, traversé par les rails et les trains, qui se charge peu-à-peu de quelque chose d'indicible et de profond.
Et qui déploie toute sa force émotionnelle lors d'une scène capitale et toute en regards : spoiler: l'un se reflétant dans la vitre d'un bar, révélant au personnage, méconnaissable, toute l'horreur qui s'est imprimé sur son visage (avec une référence directe au célèbre «Cri» d'Edvard Munch) ; l'autre étant renvoyé par les yeux d'une petite fille, dressant un parallèle instantané et tragique dans la tête de son père (comme du spectateur), et lui démontrant que son "sacrifice" a été la seule bonne chose à faire, et que l'espoir a trouvé son chemin.


Co-produit notamment par les frères Dardenne, Robert Guédiguian et Riad Sattouf, cette nouvelle réalisation de Michel Hazanavicius s'avère être une œuvre courte mais forte sur le combat pour la vie face à la mort, une œuvre juste et lumineuse pour faire face à la noirceur du monde.

Un film humaniste se concluant sur les derniers mots, impactants et intemporels, du regretté Jean-Louis Trintignant (dans son ultime rôle), faisant de celui-ci l'un des moyens les plus judicieux de lutter contre l'effacement progressif de notre mémoire collective.

L'un des meilleurs films d'animation de cette année ne devrait laisser personne indifférent, dans le fond comme dans la forme.
Car la plus précieuse des marchandises n'est autre que la vie elle-même. Et tant qu'il y a la vie, il doit toujours y avoir de l'amour et de l'espoir.
5,0
Publiée le 22 novembre 2024
Magnifique évocation de la tragédie XXL du 20 e siècle. Tout est dit et même montré mais avec beaucoup de retenue. La bande son est superbe tant la musique que les voix. Le graphisme est très réussi et n’est pas sans rappeler le Cri de Munch dans la terrifiante évocation des charniers nazis. Espérons que cet appel à la part d’humanité en chacun de nous sera entendu!
5,0
Publiée le 20 novembre 2024
Un film profondément humain et beau. La simplicité du récit et des dessins servent magnifiquement ce conte.
3,5
Publiée le 10 novembre 2024
Comment décemment peut-on dire du mal de La plus précieuse des marchandises ? L'histoire est tragique, oui, mais elle ne peut pas être autre, eu égard au contexte. La représentation de la Shoah, même à travers des dessins, pose toujours problème, tout dépend de la dose de pathos qu'on lui transfère. A certains moments du film, peut-être que celle-ci est trop appuyée. Ou elle ne le sera jamais trop, à chacun de juger. C'est un conte de Jean-Claude Grumberg et c'est un film en animation de Michel Hazanavicius. C'est une histoire de sauvetage au beau milieu de l'horreur, dans une Pologne où l'antisémitisme atteint des sommets, chez les plus humbles de ses habitants (fallait-il autant insister ? Pas certain). Et c'est le destin de la fille "adoptée", tombée du train, d'un bûcheron et de son épouse, et cette dernière est un personnage inoubliable, comme un symbole d'amour et de générosité, dans un monde, celui de la seconde guerre mondiale, qui en est atrocement dépourvu. Quelle émotion d'entendre, pour la dernière fois, un texte lu par Jean-Louis Trintignant. Et Dominique Blanc et Grégory Gadebois sont parfaits. On ne peut pas dire du mal de La plus précieuse des marchandises mais c'est d'abord parce que le film trouve l'équilibre entre la tragédie, le romanesque et la bienveillance. Et avec un dessin, épuré, où les trains de la mort sifflent la honte d'une humanité en berne.
4,5
Publiée le 8 novembre 2024
Dans La Plus Précieuse Des Marchandises, Hazanavicius et une équipe d’animation hors-pair illustrent un conte doux-amer de Grumberg avec brio.

La noirceur de la guerre pour toile de fond, ce récit fictif bien trop réel de la Shoah parvient tout de même à n’insuffler qu’humanité et lumière.
La bravoure bouleversante des Justes, l’inexplicable force des survivants, rien ne laisse indifférent, au cœur d’un paysage et d’un contexte pourtant glaçants.

La superbe animation et la narration pleine d’espoir ne peuvent non plus laisser de marbre, offrant une perspective rare de l’Holocauste, toujours avec justesse et sincérité.

Le devoir de mémoire ne peut et ne doit jamais finir. L’humain n’aura de cesse de se mener à sa perte, et de s’en sauver.
La vie est ce combat où chaque trace d’amour nous grandit et nous perpétue ; merci pour celle-ci
3,5
Publiée le 7 septembre 2024
"Surprise, l’unique film d’animation en sélection cannoise est aussi en compétition : La Plus Précieuse des marchandises, de Michel Hazanavicius. Cela ne s’était pas produit depuis La Planète sauvage en 1973. Le cinéaste a mis ses talents de dessinateur à profit pour revenir sur un épisode bouleversant qui aurait pu se produire dans les années 40, à la lisière du camp de concentration d’Auschwitz. Un bébé est miraculeusement sauvé par une pauvre bûcheronne et le reste de l’aventure est à découvrir dans le cœur battant des personnages."

"L’hiver est rude au cœur d’une forêt polonaise, mais ce n’est pas cette atmosphère qui nous a immédiatement paralysé au démarrage de la projection. Un narrateur présente un conte d’une grande sensibilité et c’est bien la voix de Jean-Louis Trintignant, disparu deux ans plus tôt, qui nous accueille dans un monde plein de noirceur. Sans forcément savoir à quelle époque nous sommes plongés, c’est d’abord les lamentations d’une pauvre bûcheronne au pied des rails qui traversent la Pologne. Par miracle, ce que l’on devine être un convoi des déportés relâche un bébé dans la neige. Le réflexe est donc immédiat pour cette femme qui se languit d’une enfant depuis un moment."

"Tout le monde possède un cœur et l’objectif est de pouvoir l’entendre, signe que l’humanité n’est pas condamnée à renoncer aux trésors de la vie. D’une péripétie à une autre, l’enfant devient le fil rouge d’un récit beaucoup plus décousu, avec des flashbacks qui nous propulsent à l’intérieur du camp d’Auschwitz notamment. Cela permet également de lancer un nouvel arc narratif qui se recoupe avec le premier. C’est là que l’animation traditionnelle gagne à devenir cérébrale, lorsqu’Hazanavicius représente les âmes sacrifiées d’une guerre que personne n’a réclamée. Pourtant, il existe bel et bien des méchants dans cette histoire. Le film ne leur donne en aucun cas du crédit et reste ferme sur la réalité des exterminations de masse, quitte à fièrement épouser le mélodrame. Et même s’il n’est pas ce que l’on retient en premier de la compétition cannoise, force est de constater que les choses semblent avancer pour le mieux en termes de diversité des genres. C’est donc avec une grande maîtrise et une sobriété esthétique que La Plus Précieuse des marchandises convainc."

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
4,0
Publiée le 27 novembre 2024
Le premier mot qui vient à l’esprit en sortant du cinéma, c’est ÉMOTION en majuscules ! Ce film d’animation n’est pas particulièrement bien dessiné et n’offre pas une histoire très originale. Il nous parle, encore une fois, de l’immense tragédie du vingtième siècle qu’a été la Shoah, le tragique destin de six millions de Juifs durant le seconde guerre mondiale.
Et pourtant, on est rapidement saisi par l’horreur des faits évoqués, comme en passant, de l’antisémitisme banal à la déportation, du deuil impossible, de l’indicible histoire que tant d’individus ont vécu. Les voix, particulièrement bien choisies -Réentendre Trintignant une dernière fois ! - le rythme ralenti par la neige, les images engourdies par le froid enveloppent le propos de poésie et permettent au spectateur d’absorber sans trop de peine le message de Grumberg et d’Hazanavicius.
3,5
Publiée le 26 mai 2024
Un bien beau film d'animation que La Plus précieuse des marchandises, narrée par la plus belle voix de l'histoire du cinéma français (RIP Trintignant), et réalisée par un Michel Hazanavicius s'attaquant à un nouvel exercice.

Prenant place lors de la Shoah, le film nous montre un couple de bûcherons polonais recueillant un bébé jeté d'un train de déportés.
D'abord dource de tension dans le couple, cette "marchandise" deviendra le cœur émotionnel du gilm, tandis que la narration nous invitera aussi à voir ce qui arrive à sa famille initale dans un camp.

De par sa dimension de conte, rien n'est nommé mais tout est évocateur, dopé par une superbe animation de 3.0 Studio (La Tortue Rouge, Des Ours en Silice). On pourra d'ailleurs noter un sacré travail sur la lumière, et les effets de fumée !

Le film part également sur un terrain beaucoup plus sombre et désespéré dans sa seconde partie, même si la dimension émotionnelle est légèrement amoindrie par son intrigue facile (on est dans un conte d'1h20 après tout), alors sue la musique de Desplat est même sur-signifiante dans un pourtant vrai bon climax.

De quoi amoindrir l'efficacité du film, mais pas sa portée universelle. Encore une fois, l'animation française montre qu'elle est une des plus audacieuses au monde, tout en étant capable d'aborder des sujets adultes.
5,0
Publiée le 18 novembre 2024
Le cinéaste oscarisé s'est lancé dans une belle et grande aventure qu'est l'animation. Véritable artiste, il signe surement l'un de ses plus beaux films.
5,0
Publiée le 27 novembre 2024
Une merveille !... Parler d'événements tragiques en dessins animés un peu naïfs, sans beaucoup de paroles et avec le seul poids des images... Une idée subtile qui fait passer des messages plus sûrement que des images choc dont nous sommes sevrés sur les chaines d'infos. "La plus précieuse des Marchandises" est une petite musique qui vous envoute, et fait passer un vent d'émotions. L'histoire est belle, elle renouvelle la mémoire due à la Shoah, tout en appelant à nos âmes d'enfant et à ce qui fait notre humanité. A l'heure où les peuples s'opposent, où l'anti-sémitisme grandit, elle propage un message de paix, d'amour et de fraternité. Les dessins nous emmènent beaucoup plus loin... Une merveille, je vous dis....
2,5
Publiée le 24 novembre 2024
La période, les thématiques, ont déjà été tellement traitées qu’il est difficile de renouveler, de toucher, de surprendre. Hazanavicius fait le pari d’y arriver en changeant de forme, en optant pour un conte, en animation. C’est osé, bien fait, mais pour moi ça ne le fait pas. Je n’ai pas été touché. Malgré une durée faible j’ai parfois trouvé le temps long et la BO pénible.
1,0
Publiée le 25 novembre 2024
Pas facile de dire du mal de ce film très consensuel, traitant sous forme de conte la Shoah.

Et pourtant rien ne va dans La plus précieuse des marchandises. L'animation 2D proposée par Michel Hazanivicius est d'abord d'une pauvreté rédhibitoire : si les illustrations sont "jolies", elle pâlissent en comparaison de ce que l'animation propose aujourd'hui (allez plutôt voir l'incroyable film Flow, vous comprendrez ce que je veux dire).

Ensuite, le conte de Jean-Claude Grumberg ne contient pas assez de matière narrative pour remplir tout un long-métrage. Il aurait peut-être permis de donner un court-métrage sympathique d'une vingtaine de minute. Cet inconvénient se traduit à l'écran par un beaucoup de répétitions très lassantes : le train passe 36 fois, le pauvre bûcheron coupe plusieurs stères de bois à l'écran, etc.

Le film a aussi une propension, quoi que j'ai lu l'inverse dans de nombreuses critiques, à chercher à provoquer une larme facile chez le spectateur. La musique d'Alexandre Desplat, par exemple, surligne les situation susceptibles de générer de l'émotion.

Les voix des personnages ne m'ont pas non plus convaincu, en particulier celle de de Dominique Blanc, que j'aime pourtant beaucoup.

Enfin, et c'est peut-être pour moi le pire, le traitement à l'image des camps ne m'a pas paru adéquate. Sous réserve de "représentation", Hazanavicius s'estime légitime à montrer les corps suppliciés, mais le résultat m'a vraiment mis mal à l'aise, comme d'ailleurs la voix d'outre-tombe de Jean-louis Trintignant qui nous assène des phrases qui m'ont laissé perplexe ("Peut-être que tous ces morts ont été une illusion ?").

Je déconseille donc cet essai, qui me semble raté de plusieurs points de vue.
2,5
Publiée le 11 octobre 2024
Michel Hazanvacius est une nouvelle fois là où on ne l’attend pas. Ce formidable artisan du cinéma s’aventure donc à adapter ce conte de Jean-Claude Grumberg paru en 2019. D’emblée, on se demande à quoi bon inventer une histoire originale sur la Shoah, alors que la réalité a déjà été source de tellement de malheurs à raconter. Passant outre cet état de fait, on se laisse facilement embarquer dans ce début de conte tout à fait mignon. Mais la rusticité des deux personnages principaux s’avère assez rebutante. Le bûcheron est particulièrement rustre et la bûcheronne semble s’approcher de la folie. Entre les lignes, il faut comprendre tous les liens unissant cette petite histoire à la grande Histoire : l’antisémitisme, la seconde guerre mondiale, les trains de la mort, les camps d’extermination. Rien de très réjouissant et de très raccord avec l’esprit des contes traditionnels. Le dessin animé garde en permanence une vision très sinistre et pessimiste de l’humanité, ce qui en fait une œuvre difficilement montrable à un jeune public. Malgré tout, on a plaisir à retrouver la voix si marquante de Jean-Louis Trintignant dans le rôle du narrateur. Grégory Gadebois marque aussi de sa voix rauque et puissante le personnage du bûcheron, qu’il parvient à rendre particulièrement menaçant. L’adaptation de ce conte n’apporte finalement pas grand-chose de nouveau à la thématique, et la forme, qui aurait dû apporter un peu de légèreté, apporte au contraire un côté encore plus plombant au récit.
4,0
Publiée le 23 décembre 2024
Pour des raisons encore plutôt indéfinies, je suis totalement passé à côté du visionnage des deux premiers 0SS 117, dont les blagues reproduites par mes collègues me font décidément davantage rire que dans les films eux-mêmes.

Étant également à ce jour étranger de son succès aussi bien médiatique qu'en cérémonie, The Artist, et malgré le fait que je ne connaisse rien de plus de la part du cinéaste que son travail sur La Classe Américaine, j'avoue avoir toujours suivi de loin, intrigué, ses décisions artistiques. Lorsque j'ai vu en salle la bande-annonce de La Plus Précieuse des Marchandises, j'étais convaincu qu'il était temps d'officialiser ma rencontre avec Hazanavicius, sur grand écran.

Une fois de plus, je ne saurais être plus en contradiction avec la critique hors-sol des Cahiers du Cinéma. En effet, La Plus Précieuse des Marchandises invoque avec délicatesse puis puissance, le tout dans un temps assez réduit, un imaginaire, des non-dits et tout un ensemble d'artefacts issus de la pensée collective.

ll va miser sur le pouvoir évocateur de l'image et du son, pour faire s'entrechoquer douceur et cauchemar, en s'appuyant sur le conte d'origine, mais également sur la proposition solide d'Alexandre Desplat, inspiré, qui livre par moments clé, certaines de ses compositions les plus fortes.

L'histoire nous rappelle de façon tragiquement simple, à quel point les idées reçues ou encore les ressentiments hérités, aussi imperceptibles soient-ils, peuvent nourrir la peur qui elle-même se chargera de nourrir à son tour la haine, quelle qu'elle soit (Xénophobie, homophobie, mysoginie, misandrie..)

Ce moment halluciné en fin de métrage, entre "Le cri" d'Edvard Munch et The Wall de Pink Floyd, agresse et remet le spectateur dans un enfer qui à l'image de The Zone Of Interest ne sera suggéré que par petites touches.

Et comme dans un éternel souffle, au recommencement révélateur, souligné de façon douce-amère par la sublime voix de Jean-Louis Trintignant, nous offrant deux ans après son décès, un message du passé. Ultime invitation à ne jamais oublier que les jours sombres peuvent succéder aux jours heureux. Mais aussi que par force, conviction et amour, les jours heureux peuvent triompher de ces jours sombres.
3,5
Publiée le 27 novembre 2024
Bien si l'on accepte - ce qui est loin d'être évident - que ce thème puisse être traité autrement qu'en vrai documentaire historique.
Les meilleurs films de tous les temps