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    La Plus Précieuse Des Marchandises
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    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Un bien beau film d'animation que La Plus précieuse des marchandises, narrée par la plus belle voix de l'histoire du cinéma français (RIP Trintignant), et réalisée par un Michel Hazanavicius s'attaquant à un nouvel exercice.

    Prenant place lors de la Shoah, le film nous montre un couple de bûcherons polonais recueillant un bébé jeté d'un train de déportés.
    D'abord dource de tension dans le couple, cette "marchandise" deviendra le cœur émotionnel du gilm, tandis que la narration nous invitera aussi à voir ce qui arrive à sa famille initale dans un camp.

    De par sa dimension de conte, rien n'est nommé mais tout est évocateur, dopé par une superbe animation de 3.0 Studio (La Tortue Rouge, Des Ours en Silice). On pourra d'ailleurs noter un sacré travail sur la lumière, et les effets de fumée !

    Le film part également sur un terrain beaucoup plus sombre et désespéré dans sa seconde partie, même si la dimension émotionnelle est légèrement amoindrie par son intrigue facile (on est dans un conte d'1h20 après tout), alors sue la musique de Desplat est même sur-signifiante dans un pourtant vrai bon climax.

    De quoi amoindrir l'efficacité du film, mais pas sa portée universelle. Encore une fois, l'animation française montre qu'elle est une des plus audacieuses au monde, tout en étant capable d'aborder des sujets adultes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Merci à mon cinéma préféré (Le Méliès de Saint-Etienne) de nous avoir offert en avant-première le prochain film de Michel Hazanavicius, ainsi qu’une rencontre et même un tête à tête. Ce dernier n’en finit pas d’explorer tous les pans du cinéma avec ce coup-ci un film d’animation prévu pour le 20 novembre. Sous la forme du conte, il traite d’un sujet délicat : la Shoah. Au travers de ses personnages, il tient à rendre hommage aux justes lui qui nous a tenu ces propos plein d’humilité et de justesse : « en chacun de nous sommeille un génocidaire, une victime et un juste ; un rien peut faire basculer chacun de nous de l’un ou l’autre côté ». Même si son film est dur par son sujet, le mode de narration choisi lui permet de rester délicat. Il privilégie aussi le hors champs du camp d’Auschwitz le plus souvent possible et nous épargne la rudesse de la déportation. Il prend beaucoup de précaution qui permettent de rendre ce film visible par tous. Son dernier quart d’heure sans être dans le pathos fait naitre de nombreuses émotions. A vous de trouver la référence cinématographique de la scène la plus forte du film ; il dira lui-même qu’il s’est inspiré de « une des plus grandes scènes du cinéma ». Il était intéressant aussi de l’entendre expliquer toutes les difficultés rencontrées par un metteur en scène d’acteurs de chair et d’os lorsque l’on traite de l’animé. En lieu et place d’un story board, il a tourné un film avec des comédiens en amont du dessin pour choisir ses cadres, les mouvements,… Peut-être sera-t-il visible un jour ?
    Son dessin est tout en sobriété, et tous les mouvements tellement pesés ; c’est un travail sciemment à l’économie aussi bien pour l’image, le texte et les dialogues. On sent la volonté de ne pas faire de fausses notes ; on aurait aimé peut-être un plus d’âpreté. Puis les dialogues sont portés par des comédiens d’exception : Dominique Blanc, Gadebois, Podalydès. Et surtout pour rendre solennelle la voix off, quel beau choix que de choisir JL Trintignant. Décédé depuis 2 ans ½, il a enregistré les textes alors que le film n’était pas fait… la magie du cinéma que d’entendre cette voix d’outre-tombe ressurgissant du monde des morts comme le personnage principal du film, rescapé d’Auschwitz… Quelle belle symbolique !!!
    Bravo Michel Hazanivicius et merci pour ce moment de partage
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Comment décemment peut-on dire du mal de La plus précieuse des marchandises ? L'histoire est tragique, oui, mais elle ne peut pas être autre, eu égard au contexte. La représentation de la Shoah, même à travers des dessins, pose toujours problème, tout dépend de la dose de pathos qu'on lui transfère. A certains moments du film, peut-être que celle-ci est trop appuyée. Ou elle ne le sera jamais trop, à chacun de juger. C'est un conte de Jean-Claude Grumberg et c'est un film en animation de Michel Hazanavicius. C'est une histoire de sauvetage au beau milieu de l'horreur, dans une Pologne où l'antisémitisme atteint des sommets, chez les plus humbles de ses habitants (fallait-il autant insister ? Pas certain). Et c'est le destin de la fille "adoptée", tombée du train, d'un bûcheron et de son épouse, et cette dernière est un personnage inoubliable, comme un symbole d'amour et de générosité, dans un monde, celui de la seconde guerre mondiale, qui en est atrocement dépourvu. Quelle émotion d'entendre, pour la dernière fois, un texte lu par Jean-Louis Trintignant. Et Dominique Blanc et Grégory Gadebois sont parfaits. On ne peut pas dire du mal de La plus précieuse des marchandises mais c'est d'abord parce que le film trouve l'équilibre entre la tragédie, le romanesque et la bienveillance. Et avec un dessin, épuré, où les trains de la mort sifflent la honte d'une humanité en berne.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Vu au festival Lumière à Lyon, en présence d'un Michel Hazanavicius qui a reçu une standing ovation amplement méritée. Il a dit qu'il ne souhaitait pas que son film soit décrit comme un film sur la Shoah tant l'importance du conte dans la narration lui semble prépondérante. Il a tout à fait raison : cette façon d'approcher l'Histoire par le conte, pour pudiquement recueillir les quelques restes d'humanité dans une période sombre, est salutaire. Et n'empêche nullement l'émotion : sans le dévoiler, le final ainsi que la voix de Jean-Louis Trintignant nous laissent en larmes.
    yoni dh
    yoni dh

    25 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2024
    Dans La Plus Précieuse Des Marchandises, Hazanavicius et une équipe d’animation hors-pair illustrent un conte doux-amer de Grumberg avec brio.

    La noirceur de la guerre pour toile de fond, ce récit fictif bien trop réel de la Shoah parvient tout de même à n’insuffler qu’humanité et lumière.
    La bravoure bouleversante des Justes, l’inexplicable force des survivants, rien ne laisse indifférent, au cœur d’un paysage et d’un contexte pourtant glaçants.

    La superbe animation et la narration pleine d’espoir ne peuvent non plus laisser de marbre, offrant une perspective rare de l’Holocauste, toujours avec justesse et sincérité.

    Le devoir de mémoire ne peut et ne doit jamais finir. L’humain n’aura de cesse de se mener à sa perte, et de s’en sauver.
    La vie est ce combat où chaque trace d’amour nous grandit et nous perpétue ; merci pour celle-ci
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2024
    Michel Hazanvacius est une nouvelle fois là où on ne l’attend pas. Ce formidable artisan du cinéma s’aventure donc à adapter ce conte de Jean-Claude Grumberg paru en 2019. D’emblée, on se demande à quoi bon inventer une histoire originale sur la Shoah, alors que la réalité a déjà été source de tellement de malheurs à raconter. Passant outre cet état de fait, on se laisse facilement embarquer dans ce début de conte tout à fait mignon. Mais la rusticité des deux personnages principaux s’avère assez rebutante. Le bûcheron est particulièrement rustre et la bûcheronne semble s’approcher de la folie. Entre les lignes, il faut comprendre tous les liens unissant cette petite histoire à la grande Histoire : l’antisémitisme, la seconde guerre mondiale, les trains de la mort, les camps d’extermination. Rien de très réjouissant et de très raccord avec l’esprit des contes traditionnels. Le dessin animé garde en permanence une vision très sinistre et pessimiste de l’humanité, ce qui en fait une œuvre difficilement montrable à un jeune public. Malgré tout, on a plaisir à retrouver la voix si marquante de Jean-Louis Trintignant dans le rôle du narrateur. Grégory Gadebois marque aussi de sa voix rauque et puissante le personnage du bûcheron, qu’il parvient à rendre particulièrement menaçant. L’adaptation de ce conte n’apporte finalement pas grand-chose de nouveau à la thématique, et la forme, qui aurait dû apporter un peu de légèreté, apporte au contraire un côté encore plus plombant au récit.
    Omg151
    Omg151

    63 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2024
    Vu en avant première, ce film m'a décu.
    D'abord pour l'animation que j'ai trouvé très pauvre et assez laide.
    Comment en 2024 peut on faire des dessins aussi médiocres
    surtout en comparaison du chef d'oeuvre Flow, le chat qui n'avait pas peur de l'eau
    qui vient de sortir et révolutionne le genre.
    Déçu aussi par la mièvrerie et les bons sentiments, le film a le cul entre deux chaises,
    ni pour les enfants, ni pour les adultes, je m'y suis ennuyé, tant tout est convenu et pas surprenant.
    Comme dans The search, Hazanavicius n'est pas bon avec les grands sujets.
    Son esprit de sérieux plombe tout et on se met à regretter son esprit potache d'OSS.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Dans les bois et le froid, il était une fois une pauvre bûcheronne qui n'arrivait pas à avoir d'enfant. Son rêve va se réaliser un jour de tempête grâce à l'un des nombreux trains qui passent tous les jours. Nous sommes en Pologne, en pleine Seconde Guerre mondiale et ce nouveau-né a été abandonné par ses parents juifs qui savaient ce qui les attendait au terminus. "La Plus Précieuse Des Marchandises" raconte cette histoire... Premier film d'animation du réalisateur Michel Hazanavicius qui a lui-même dessiné les images, ce triste conte est un puissant témoignage de la réalité. Maîtrisé par ses aspects techniques, le film manque toutefois de consistance dans les dialogues et la voix off de Jean-Louis Trintignant.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2024
    "Surprise, l’unique film d’animation en sélection cannoise est aussi en compétition : La Plus Précieuse des marchandises, de Michel Hazanavicius. Cela ne s’était pas produit depuis La Planète sauvage en 1973. Le cinéaste a mis ses talents de dessinateur à profit pour revenir sur un épisode bouleversant qui aurait pu se produire dans les années 40, à la lisière du camp de concentration d’Auschwitz. Un bébé est miraculeusement sauvé par une pauvre bûcheronne et le reste de l’aventure est à découvrir dans le cœur battant des personnages."

    "L’hiver est rude au cœur d’une forêt polonaise, mais ce n’est pas cette atmosphère qui nous a immédiatement paralysé au démarrage de la projection. Un narrateur présente un conte d’une grande sensibilité et c’est bien la voix de Jean-Louis Trintignant, disparu deux ans plus tôt, qui nous accueille dans un monde plein de noirceur. Sans forcément savoir à quelle époque nous sommes plongés, c’est d’abord les lamentations d’une pauvre bûcheronne au pied des rails qui traversent la Pologne. Par miracle, ce que l’on devine être un convoi des déportés relâche un bébé dans la neige. Le réflexe est donc immédiat pour cette femme qui se languit d’une enfant depuis un moment."

    "Tout le monde possède un cœur et l’objectif est de pouvoir l’entendre, signe que l’humanité n’est pas condamnée à renoncer aux trésors de la vie. D’une péripétie à une autre, l’enfant devient le fil rouge d’un récit beaucoup plus décousu, avec des flashbacks qui nous propulsent à l’intérieur du camp d’Auschwitz notamment. Cela permet également de lancer un nouvel arc narratif qui se recoupe avec le premier. C’est là que l’animation traditionnelle gagne à devenir cérébrale, lorsqu’Hazanavicius représente les âmes sacrifiées d’une guerre que personne n’a réclamée. Pourtant, il existe bel et bien des méchants dans cette histoire. Le film ne leur donne en aucun cas du crédit et reste ferme sur la réalité des exterminations de masse, quitte à fièrement épouser le mélodrame. Et même s’il n’est pas ce que l’on retient en premier de la compétition cannoise, force est de constater que les choses semblent avancer pour le mieux en termes de diversité des genres. C’est donc avec une grande maîtrise et une sobriété esthétique que La Plus Précieuse des marchandises convainc."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    Le cinéaste oscarisé s'est lancé dans une belle et grande aventure qu'est l'animation. Véritable artiste, il signe surement l'un de ses plus beaux films.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2024
    Hazanavicius aime les aventures risquées, le voilà dans l'animation à partir de ses propres dessins! Quelques réticences quant aux personnages sombres au début et spoiler: un flash sur les charniers trop insistant:
    dommage car le résultat global est attachant et inclut des scènes très réussies de paysages forestiers et de passage de trains en route vers l'enfer.
    avant-premiere Festival Roman et Cinéma . Vernoux en V oct 24
    Ultimevegeta
    Ultimevegeta

    23 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2024
    Magnifique visuellement, une histoire touchante qui débute, malheureusement l'histoire n'est pas passionnante jusqu'au bout. À voir pour les visuels tout de même qui sont sublimes.
    cinefeed
    cinefeed

    18 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Un film profondément humain et beau. La simplicité du récit et des dessins servent magnifiquement ce conte.
    Yann C.
    Yann C.

    14 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    vu en avp du festival de La Roche sur Yon 2024. malgré le sujet fort et les bonnes intentions, je sors mitigé car suis resté en dehors de l'emotion, surtout à cause d'une musique bien trop omnipresente et pesente.
    Entre Révolution et Cinéma
    Entre Révolution et Cinéma

    17 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    Vu au festival des Vendanges du 7eme Art. Bien que la Shoah soit un sujet très abordé dans le cinéma, en parler de cette manière, c'est à dire de façon plutôt implicite et sous forme de dessin animé, demeure assez rare. Cette période de l'histoire est évidemment horrible, et on le ressent dans le film, mais on ressent aussi des émotions positives ou plus douces lors de certaines scènes assez tendres ou un plus légères. Les dessins sont absolument magnifiques et ont beaucoup de caractère. Les personnages connaissent une vraie évolution et leurs relations sont vraiment intéressantes. Le film n'essaye quand même pas d'adoucir de façon abusive la réalité et reste parfois dur, car il faut rappeler la réalité de l'Holocauste et ne pas chercher et le minimiser (Big up aux négationnistes).
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