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    Les Mondes imaginaires de Jean-François Laguionie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Mondes imaginaires de Jean-François Laguionie" et de son tournage !

    Jean-François Laguionie ?

    Né en 1939 à Besançon, Jean-François Laguionie se passionne dès l’enfance pour le dessin. Après des études aux Arts Appliqués et à la Rue Blanche, il rencontre Paul Grimault qui l’initie à l’animation et dont il va partager l’atelier pendant près de dix ans. Là, l'artiste va concevoir en artisan solitaire ses courts métrages. Le succès en festivals est à chaque fois au rendez-vous, jusqu’à la Palme d’Or du Court Métrage au Festival de Cannes et un César pour La Traversée de l’Atlantique à la rame. En 1979, las de travailler seul, il se lance dans la grande aventure du long métrage avec Gwen, le livre de sable. Cinq ans sont nécessaires à la petite équipe installée dans une ancienne filature, La Fabrique, pour achever le film. Le studio se tourne ensuite vers la production de collections de films TV et de courts métrages avec l’objectif d’y imposer une certaine qualité.

    Une petite histoire

    "Le court métrage m’est dès les années 1960 apparu comme le meilleur moyen pour raconter une petite histoire", déclare Jean-François Laguionie. "Je suis en effet plus un “raconteur” qu’autre chose et le format court a toujours permis à mon imaginaire de se déployer de manière plus libre que si je m’étais mis en tête d’aborder des durées plus étendues. Tout commençait par de simples idées de situations ou des clins d’oeil, volontiers absurdes. J’ai ressenti un besoin d’aborder une temporalité plus longue avec La Traversée de l’Atlantique à la rame, qui retrace toute la vie d’un couple et dure une vingtaine de minutes. C’est alors que m’est venu tout naturellement l’envie d’approfondir mes personnages, de les faire évoluer en prenant davantage de temps. Mais ce sont toujours les histoires qui viennent d’abord, et que j’écris sans forcément penser en faire des films. Certaines en prennent peu à peu la forme, dans ma tête, puis sous la pointe de mon crayon."

    Les Mondes imaginaires

    Par rapport à ce programme réunissant sept de ses courts métrages, Les Mondes imaginaires…, Jean-François Laguionie peut seulement dire qu'il est plutôt un intuitif, il ne se rappelle jamais très précisément comment il a écrit tel ou tel film… "Mais il est sûr que certains étaient directement liés à un rêve que j’avais fait dans la nuit, comme pour Une bombe par hasard. Je notais tout dans un petit carnet, c’étaient de brèves nouvelles de trois à dix pages et un projet pouvait en sortir, mais j’étais plus un dessinateur qu’un écrivain et en deux ou trois coups de crayon, j’ouvrais une fenêtre vers un possible film d’animation. J’ai toujours eu le désir d’élargir le public de mes films au-delà des festivals d’animation et de leurs spectateurs avertis, c’est pourquoi je suis heureux de cette initiative de diffusion de mes courts métrages sous forme de programme complet, où je m’aperçois que des thématiques comme celles de l’Autre, de la différence, de la solitude ou du masque reviennent régulièrement, ce dont je ne me rendais pas forcément compte à l’époque !"

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