Avis sur SOL

« Sol », ou une histoire un peu tirée par les cheveux, qui n’est pourtant pas inintéressante à découvrir...
En effet, si les ficelles sont malheureusement un peu grosses dans la manière de tisser ce canevas, il n’en reste pas moins qu’en tirant sur certaines ici et là, on arrive petit à petit à y trouver son compte, ne serait-ce que par cette relation entre cette grand-mère espiègle et un peu fantasque, mais pas trop quand même (!), et son petit-fils et sa maman, qu’elle va finir par découvrir et « apprivoiser », alors que son fils est mort depuis longtemps.
C’est certain que ce début ainsi dessiné, laisse donc assez perplexe...
Mais après un portrait plutôt mal dégrossi pour ces trois personnages, le récit prend un peu plus d’épaisseur et de cohérence par des échanges enfin de plus en plus justes et spontanés, qui amènent ainsi petit à petit plus de plaisir et d’émotion au spectateur.
Si bien que tout doucement pas mal de situations font mouche avec un jeu d’acteur qui s’étoffe, en prenant enfin au passage un peu de sens et de pertinence, tout au moins dans les attentes des adultes, dans la mesure où le petit Jo (Giovanni Pucci) passe du petit garçon mal élevé et insupportable, au charmant petit-fils, très complice avec celle qui va être sa grand-mère !
Chantal Lauby dans ce rôle, tire assez bien sa révérence, en partageant des moments complices et assez authentiques avec ce fameux Jo, sauf dans son interprétation de chanteuse de fado, où le playback est visible à l’œil nu...
Pas très crédible en effet d'imaginer Chantal Lauby en diva !
Quant à la maman, en être toujours sur ses gardes, Camille Chamoux est assez bien dans l’esprit de celle qui veut tout contrôler et tout surveiller, quitte à couper les ailes à son petit sans vouloir le reconnaître...
Maintenant, au rayon des sentiments, les violons sont de mise pour bien placer l’émotion là où on l’attend, avec un mécanisme que l’on connaît trop bien !
Ce film de Jézabel Marques a sur le fond, une belle relation, une belle rencontre, avec des mises au point assez croustillantes et drôles, sans être pour autant vraiment bouleversant ou poignant.

L'histoire de cette grand-mère chanteuse et danseuse de tango argentin (Chantal Lauby) qui revient sur Paris pour tenter de revoir son petit-fils sans dévoiler son identité ne m'a pas convaincu dans sa première partie.
Mais peu à peu, après ce début plus que poussif, une vraie alchimie pleine de tendresse s'installe entre les personnages, avec notamment la fraîcheur et l'énergie de ce petit bonhomme adorable (Jo).
Au final, la douce folie de la cigale (la mamie) confrontée à la froide rigueur de la fourmi (la maman, Camille Chamoux) donne un résultat mi-moelleux mi-croquant assez savoureux sur fond de musiques argentines, quelques petites scènes assez drôles sont même saupoudrées çà et là avec finesse.
Cette comédie dramatique arrive en définitive à ses fins : nous toucher ! Et c'est bien là l'essentiel...
Assez plaisant.
Site www.cinemadourg.free.fr

Bravo à Chantal Lauby vraiment formidable qui joue admirablement bien du début à la fin d’un film nostalgique où on ne s’ennuie pas une minute. L’intrigue est bien menée, la musique tellement agréable et adaptée à cette ambiance de séduction.
Cet adorable bout de chou qui ressemble à ce fils disparu et tellement aimé. Ce gendre chéri incompris et mal aimé brille par son absence mais demeure tellement présent tout au long du film. Je ne comprends pas pourquoi ce film a été si mal noté, alors je mets 5 pour relever la moyenne d’une réalisation qui nous change de tous ces films speed aussi superficiels qu’inintéressants ! Bravo Mme Lauby, votre rôle vous sied comme un gant.

Histoire et son déroulement classique ou l'on connaît la fin de le départ. Pas grave en soi sauf que dans ce film , presque tout sonne faux , les acteurs principalement et donc impossible de s'impliquer dans l'histoire.

Ce film touche le cœur. De ceux qui en ont un évidemment, et qui a déjà vibré si possible ––voilà qui est dit ! ––avis aux autres ! Mais le réduire à une "comédie tendre et drôle", comme on peut le lire, c’est ignorer le tragique et la violence du cocasse. En tout cas, il y a du mérite à l’avoir mis en scène ; et c’est une chance ou du génie de l’avoir fait avec ces deux actrices (Camille Chamoux et Chantal Lauby) ––comme si le film n’aurait pas pu se faire sans elles ––exemple, leur prise de bec sur l’air de La Cigale et La Fourmi. On ne voit pas les défauts du film, à moins de les chercher ou d’être un éteignoir né. Car il y en a forcément, mais ils sont invisibles et inaudibles aux gens qui ne peuvent pas les voir, envahis qu’ils sont par les thèmes abordés. Ces thèmes, c’est l’amour, c’est le deuil, c’est le tango argentin, thèmes eux-mêmes invisibles et inaudibles à ceux qui ne les ont jamais vécus ––il faut avoir aimé, connu le don de soi et l’égoïsme ; il faut avoir perdu ce qu’on a aimé et qu’on aime toujours ; il faut avoir vibré de toute son âme et de tout son corps dans un cabaret argentin (notamment sur ce tango "Fumando Espero" qu’on entend plusieurs fois). Le deuil reste toutefois le thème majeur, même si tout est drôlerie, et optimisme, dans ce film (et même si nombre de situations sont improbables). Le deuil a rendu ces deux femmes inconscientes et impropres à la consommation ––à la normalité, à l’amour. Mais tandis qu’il a plutôt bonifié l’une, il a plutôt racorni l’autre jusqu’à la rigidifier. Et au milieu du cirque, un gamin mi-ange mi-diable, par qui et pour qui tout arrive. Peu de parents ou de grands-parents (d’un gamin de ce genre) se reconnaîtront s’ils sont irrécupérables, mais les autres si. A.G.

Sol est le plus mauvais film que j'ai vu depuis (très) longtemps. Mal écrit, mal joué, mal réalisé : je n'ai rien vu de positif dans cette histoire mal fagotée de grand-mère qui retrouve son petit-fils en devenant la femme de ménage de sa belle-fille.

Blagues qui ne font pas rire, dialogues qui tombent dans le vide, jeu approximatif des acteurs, situations improbables, personnages caricaturaux, ton pontifiant, sentimentalisme éhonté, clichés édifiants, manque absolu d'originalité : Sol est ce genre de film qui donne honte d'être dans la salle.

Chantal Lauby cabotine et joue comme un pied sur une idée de scénario d'une bêtise insigne. On se demande comment un tel projet a pu trouver de l'argent pour être réalisé... jusqu'à ce qu'apparaisse au générique de fin le nom de Dominique Farrugia en tant que producteur.

Le premier mot qui me vient à l'esprit quand je repense à ce film est : niais. Je le déconseille, sauf aux masochistes et à ceux qui aiment regarder un nanar au cinquième degré.

Se met en place (et prospère) dans le grand n'importe quoi (0 vraisemblance, 0 cohérence...). Et finit dans la guimauve.
Entre les deux, cette supposée histoire de "célébrité" (du tango) nouant (enfin) des liens avec bru (jamais vue) et petit-fils (itou), pour l'amour d'un fils unique l'ayant rayée de sa vie, avant de disparaître prématurément (et tragiquement) - et sous alias, tente d'intéresser le spectateur égaré, réduit à devoir ingurgiter un brouet clair et pourtant indigeste ! Chantal Lauby fait ce qu'elle peut, en "Sol" (pour "Solange", et non "Soledad" - la dame est française, bien qu'ayant fait carrière à Buenos-Aires).
Mais cela ne suffit jamais.... Et le gamin ("Jo") est si imbuvable.....

Histoire émouvante agréable à regarder. J'ai passé un excellent moment. A noter la merveilleuse prestation du petit Jo

scénario cousu de fil blanc qui rend le film assez long mais on rigole de temps en temps grace à Chantal laubry....

Malgré toutes les bonnes intentions de la réalisatrice Jézabel Marques qui signe son premier long-métrage, "Sol" est aussitôt vu, aussitôt oublié. J'irai pas jusqu'à dire que c'est un mauvais film mais il manque d'épaisseur, que ce soit dans la mise en scène qui est très souvent fragile et plate ou dans la direction d'acteur. Pour ce qui est du scénario, le début m'a fait penser à une situation incongrue de "Joséphine, ange gardien" mais sans Joséphine à l'horizon... Heureusement, le déroulement s'avère plus intéressant et divertissant, notamment grâce à l'humour de certaines scènes qui apporte un peu de lâcher-prise. Sur un air de tango et abordant le thème de la transmission, le film dépeint la magouille d'une grand-mère futée pour nouer un lien privilégié avec son petit fils qu'elle n'a jamais connu, et ce, suite à la mort de son fils. La qualité, de façon générale, s'apparente davantage à un produit télé anodin plutôt qu'à un film d'auteur et personnel. Chantal Lauby est inconstante dans ce rôle à contre-emploi, tantôt assez effacée et tantôt pleine de peps. Cependant, elle reste la plus fiable dans ce casting à dormir debout où une majorité des rôles secondaires ne savent simplement pas jouer. Camille Chamoux, elle aussi, se défend bien dans cette forme insipide. Je reste vraiment sceptique face à cette production trop sage, banale et formatée par une bienséance un peu ennuyeuse. Allez, on oublie...

Je n'attendais rien... j'ai eu ce que j'attendais... donc RIEN, dommage. Scénario peu crédible, l'enfant joue mal et est insupportable... on a vu des enfants attachants dans certains films... pas d'émotion. Cela dit, bonnes actrices mais scénario zéro.

On a aimé cette comédie familiale émouvante, drôle, sur un fond dramatique, magnifiquement interprétée. Même si le suspense est limité, notre attention est capté du début à la fin
sans ennui. Nous avons passé une excellente soirée.

vu en avant première, je vous conseil ce film!! Chantal Lauby est encore extraordinaire dans ce film.
Film rempli de poésie, c'est drôle aussi. J'ai passé un super moment

Comédie plutôt sympathique offrant deux très jolis rôles à Chantal Lauby et Camille Chamoux ( cette seconde me surprend par son parcours !). Excellent scénario, très moderne et plaisant, une composition assez remarquable par le jeu des deux actrices, merveilleusement mises en scène. Evidemment je suis ravi quand la danse s'invite et c'est le cas ici forcément avec ces tangos argentins, magnifiques, qui offrent quelques mouvement genre El Gancho irrésistibles. Le petit JO (Giovanni Pucci ) est attachant, et surtout Jacques (Serge Bagdassarian) magnifique ! Le cocktail est très intéressant, touchant et le côté musical via la guitare et les airs argentins, nous transporte. Beaucoup de rires dans la salle, au départ dus à l'opposition de caractères des deux actrices, laissant petit à petit une émotion positive....!! **

J’ai trouvé cette comédie assez belle. J’étais curieux de voir comment Chantal Lauby aller se débrouiller dans ce rôle « phare », et l’essaie est pleinement réussi. Depuis la fin des Nuls, elle a fait de belle performance comme dans QU'EST-CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU?, mais n’était jamais totalement au cœur. Là, elle doit tenir la barque, et le fait très bien. J’ai beaucoup aimé la manière dont elle dicte le rythme. Elle apporte une grande joie de vivre. Son énergie était communicative. Grâce à elle et sa relation avec Giovanni Pucci, j’ai passé un bon moment. En parallèle, il y aura aussi la façon dont elle va gérer la mère du petit joué par Camille Chamoux. Cette dernière assure bien son rôle. Un équilibre qu’il est intéressant à voir. Cela va entrainer des situations assez cocasses. Au-delà du rire, on va aussi voir des séquences émouvantes. Pas de quoi faire pleurer dans les chaumières, mais tout de même, cela réchauffe le cœur. L’histoire est certes basique, mais elle n’en reste pas moins touchante. J’ai aussi beaucoup apprécié le style musical qu’il y a tout autour. Il va apporter une touche suave avec notamment le « Fumando espero » de Sara Montiel.