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velocio
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3,5
Publiée le 25 août 2022
Très curieux ce film georgien : il regorge de qualités, tant au niveau du thème que de l'interprétation et la mise en scène, mais, par ailleurs, on y trouve aussi de temps en temps des maladresses flagrantes. Globalement, c'est toutefois très prometteur.
Vu sur Arte l'autre jour. Pas mal, bien mieux que pas mal de drames romantiques gays comme Cmbyn. Première fois que je voyais un film géorgien. Après je le trouve quand même trop lent (trop de scènes longues et inutiles) et trop de questions sans réponses à la fin. Dommage mais dans l'ensemble j'ai bien aimé.
Entre folklore et tradition géorgienne, une évocation délicate d'une relation avortée entre deux garçons dans un pays peu ouvert sur le sujet. Malheureusement, le récit marque plusieurs fois le pas et ne va pas au bout de son propos. Un projet intéressant mais inaboutti.
Merab, jeune danseur de l'Ensemble National Géorgien, n'a qu'une idée en tête : briller dans le domaine de cette danse traditionnelle. Mais lorsque le ténébreux et non conventionnel Irakli débarque dans la troupe pour "un remplacement" inexpliqué, le quotidien de Merab se voit chamboulé. "Et puis nous danserons" représente le fossé qu'il y a entre la tradition et l'évolution des moeurs. Véritable témoignage de la société géorgienne, la réalisation de Levan Akin met bien en valeur cet écart entre ancienne et nouvelle génération. Le cadrage nous transporte au coeur des émotions des personnages jusqu'à cette scène finale qui reste en mémoire.
Malgré un scénario assez convenu et ennuyant, un film sensible et par moment touchant qui évoque les premiers émois d'une jeune danseur géorgien pour un garçon de sa troupe dans un pays conservateur et intolérant.
D'origine géorgienne, le réalisateur suédois, Levan Atik signe ici une belle romance homosexuelle entre deux danseurs d'un ballet traditionnel de Géorgie. Les chorégraphies sont superbes et la musique est omniprésente, accompagnant cette jeunesse rêvant de liberté et d'amour. Malgré un scénario somme toute assez classique, le film atteint des moments de grâce, en partie dus à cet acteur débutant, Levan Gelbakhiani qui crève littéralement l'écran. Un film utile.
Entre traditions et modernité. Proposition de la Suède pour l'Oscar du meilleur film international, "And Then We Danced" est un film qui met en scène un danseur plein de rêves dont la vie va basculer à la suite d'une rencontre. Merab, un jeune Géorgien issu d'une famille de danseurs, s'est entraîné toute sa vie pour intégrer le ballet national géorgien. Un rêve qui a un prix à savoir de nombreuses heures d'entraînement avec un professeur très sévère et une vie mise de côté puisqu'il doit également travailler à côté. Si l'on croit voir un film sur la danse avec un danseur en quête d'un rêve, ce n'est pas totalement le cas. L'arrivée d'un nouveau danseur va bouleverser le quotidien de Merab. Avec son film, Levan Akin aborde un sujet qui est tabou dans la danse géorgienne, mais aussi dans la société géorgienne. Il suffit de d'ailleurs de voir les dispositions prises par les équipes de tournage pour comprendre à quel point c'est un sujet sensible. Si le début du film est bien agréable et plutôt original même s'il ne s'agit que de danse, je trouve que l'ensemble perd tout son charme à la suite de cette rencontre. Je ne dis pas cela contre cette relation et le message passé, mais plutôt par rapport à l'impact que cela a sur le film. Merab est d'abord montré comme un personnage plein de vie et équilibré avant de devenir une personne renfermée sur elle-même et bien moins attachante. Au lieu d'avoir quelqu'un qui se trouve, nous sommes face à une personne qui se perd. Tout ce qui vient après cela m'a semblé fade et sans grand intérêt. Au final, le film se laisse malgré tout regarder, mais rien ne m'a réellement touché ou captivé.
Ce film est le meilleur film que j'aie vu de l'année 2019. Les acteurs jouent parfaitement bien, les scènes intimes dans la famille du personnage principal nous font croire à ce que nous voyons et nous montrent un mode de vie peut-être méconnu avec justesse, les scènes de répétitions de danse sont des scènes de vie normales mais frénétiques, la musique sait nous guider dans notre approche du film en étant entraînante avec un sous-ton plus sombre. Je retiens personnellement notamment deux scènes qui sont aussi belles qu'intenses et qui ont réussi à me faire lâcher une larme : sans plus développer, la scène en plan-séquence lors d'une soirée et la scène finale sont cinématographiquement justes et magnifiques. Il est dommage que ce film soit si peu connu et reconnu.
Seconds films pour Levan Akin, après « The Circle chapitre 1 : les élues » tourné en Suède et totalement inconnu. De retour en Géorgie pour son second film et plus précisément un film centré sur la jeunesse Géorgienne, resplendissante de grâce et de désir. Beau et terriblement déchirant comme un premier amour. Cette jeunesse s’admire et s’effrite par la grande porte, le désir d’avenir s’écrit pour Merab, qui danse depuis sa tendre jeunesse. À côté de cela le jeune homme est serveur ce qui aide bien sa mère, car comme dans « Le voyage de Chihiro » d’Hayao Miyazaki (photo du film dans sa chambre) il tente de sauver sa famille de la pauvreté. Évidemment on pense aussi à « Girls » de Lukas Dhont, à un certain regard l’année dernière. Pour tout ce qui concerne le travail sur le corps, s’approchant aux plus près des visages. Mais aussi pour le côté pop à Xavier Dolan. Pourtant, le film trouve sa propre identité à travers ce plan-séquence absolument remarquable de simplicité. On tournoie à travers les pièces avec émotion et fébrilité. Ne sachant pas vers quel avenir Merab s’aventure, car lui aussi se cherche et trouver sa voix paraît bien complexe. Comme aime le rappeler son prof de danse, la masculinité est la base de la danse en Géorgie. Sauf que Merab est en plein questionnement sur sa sexualité, dans un pays où l’homosexualité semble très mal vue. On cherche la perfection, car c’est l’esprit même de la nation. Cette même perfection, qui se retrouve dans la sublime prestation de Levan Gelbakhiani. Boulevardducinema.com
Une histoire originale qui se déroule dans un pays méconnu qui permet d'apprendre à travers plusieurs tranches de vies beaucoup sur la situation géo politique. Un mélange de tradition et d'une volonté d'émancipation de la jeunesse. Un jeu d'acteur tout en finesse qui donne de la crédibilité au récit. Une très belle découverte que je recommande vivement.
Magnifique histoire, interprètes formidables de naturel, musique envoûtante, presqu'un personnage à elle toute seule, les chansons qu'on imagine traditionnelles géorgiennes, d'une beauté à couper le souffle, un des plus beaux films que j'ai vu cette année, à voir absolument!
Comme l’impression de voir un film de Xavier Dolan, en effet c’est très référencé mais ça n’enlève rien à la poésie du film qui traite de l’émancipation des codes sociaux d’une très jolie façon, avec une belle photographie et de bons acteurs. Il ne révolutionne rien, mais a le mérite d’être un beau film très sympathique et bien interprété, où la danse est un moyen de briser les normes imposées.
Un très bon film, charnel, incarné, touchant, rythmé et ancré dans le corps au travers du milieu rigoureux Et traditionaliste de la danse géorgienne. Un film foisonnant et attachant. L'acteur principal est plein de charme. Un beau film sur l'homoséxualité , plein de vitalité et de fougue.