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riverainpsy
33 abonnés
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4,0
Publiée le 12 novembre 2022
Ou comment livrer un film attachant et plein de bon sens , où l'on sourit tout le temps , tout en faisant avec les moyens du bord du cinéma italien du 21 ème siècle ; c'est à dire avec trois bouts de ficelle . Et de soupirer, tout de même , en pensant à la grande époque du même cinéma dans les années 50 et 60 ....Au moins y a t'il encore de l'esprit ; on ne peut pas souvent en dire autant du cinéma français pourtant largement subventionné et qui reste si médiocre lui aussi en ce début de siècle .
Comédie très sympathique, campés par trois personnages, eux memes, très attendrissant. Un petit peu , des retraités envieux d'une seconde partie de vie exaltante.
quand on aime l'italie, retrouver les rues de Rome, ses bars accolés à d'antiques monuments est toujours plaisant. Mais ne suffit pas à faire un bon film. A partir d'une idée de scénario inédite, on pouvait s'attendre au minimum à une comédie enlevée - mais en fait on ne sort pas des poncifs sur les italiens machos et hâbleurs- voir à un clin d'œil de réflexion sur les deux faces émigration/'immigration - lors de la confrontation avec le jeune noir arrivant du Mali -. Di Gregorio n'a pas saisi l'occasion, c'est bien dommage. décembre 2021
Une comédie sociale italienne légère et fantaisiste servie par des dialogues savoureux et une interprétation attachante, même si l’ensemble ronronne un peu.
Une comédie dans l'air du temps, qui aborde plusieurs sujets, entre les petites retraites, l'envie de renouveau, les migrations. Hélas, le réalisateur n'en fait pas grand chose, entre sa réalisation platounete et ses approximations scenaristiques. Quand on filme une ville comme Rome de cette façon, c'est un peu dommage. Heureusement, le trio d'acteurs est chaleureux, et le réalisateur offre une porte de sortie à son récit en abordant aussi les problèmes de la jeunesse et des migrants
Depuis qu’il est passé avec bonheur à la réalisation en 2008 avec « le déjeuner du 15 août », Gianni di Gregorio surtout connu pour ses talents de scénaristes (« Gomorra » de Matteo Garrone en 2008), s’est institué comme le peintre cinématographique de la vie romaine qui si elle n’a plus grand rapport avec la folie de la « Dolce vita » telle que l’avait fantasmée Frederico Fellini, recèle toujours sa part de charme intemporel. Au gré des quatre films qu’il a réalisés, Di Gregorio qui joue son propre rôle dans chacun d’eux, balade sa caméra dans les recoins de la ville éternelle pour le plus grand plaisir du spectateur et spécialement de celui qui a eu la chance d’y séjourner. Avec « Citoyens du monde », alors que lui-même est devenu septuagénaire, c’est le devenir des retraités italiens mais sans doute aussi européens qui déboussolés par un monde qu’ils ne reconnaissent plus, pensent à rejoindre la cohorte des émigrés. Après tout, « Citoyens du monde » n'est-il pas le slogan qu’entonnent les élites depuis plus de trente ans? Gianni dit « Le professeur » et son ami Giorgetto (Giorgio Colangelli) se prennent à l’envie d’unir leurs destins mais surtout leurs bourses pour aller couler des jours heureux sous des cieux plus accueillants à leurs yeux. Mais les deux hommes presque aussi velléitaires l’un que l’autre ont du mal à passer à l’action. C’est la rencontre avec un antiquaire tirant le diable par la queue, interprété avec une fantaisie réjouissante par Ennio Fantastichini (qui mourra peu de temps après la fin du tournage) qui va leur permettre d’entrevoir les palmiers et les plages de sable des Açores que leur a recommandés un vieux professeur iconoclaste et chafouin (formidable Roberto Herlitzka) . Di Gregorio profite de sa chronique pour mettre en regard, la quête un peu vaine et drolatique de ses trois anciens avec le sort beaucoup moins enviable d’un jeune émigré malien (Salih Saadin Khalid) qui lui rêve d’aller au Canada pour rejoindre son frère. Le message est parlant mais pas enfoncé à coups de pioche culpabilisant dans le cervelet comme cela est malheureusement devenu trop souvent la règle. Les trois hommes déambulent dans Rome et sa banlieue, mettant le temps de quelques moments fugaces leurs pas dans ceux de leurs aînés de la comédie italienne que furent les Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni et Alberto Sordi. Mais Rome est si tendrement filmée par Di Gregorio quespoiler: l’on comprend très vite qu’il sera difficile pour les trois hommes de quitter la ville de leur jeunesse .
En 2019, le réalisateur italien Gianni Di Gregorio signe une comédie sympathique où l’absence de véritable intrigue instaure un rythme lent. Trois hommes retraités décident de quitter Rome pour profiter d’une vie meilleure ailleurs. Mais où partir ? Les préparatifs de ce départ donnent lieu à une multitude de scènes sous forme d’introspection. C’est simple avec un message d’humanisme prévisible mais bon enfant. Bref, un agréable divertissement manquant tout de même d’un brin de folie.
Rome, ses fontaines, son Colisée, ses marchés de primeurs, ses vendeurs à la sauvette pour touristes,... Ce pourrait être une carte postale mais c'est plus que ça. L'herbe pourrait être plus verte ailleurs, mais c'est pas certain. Ils ont en marre de la vie chère : 3 "pauvres" retraités apprennent le portugais pour vivre aux Açores. Le film est bon enfant; is sont attachants. Et surtout ils ne se jugent pas les uns les autres. Aucune acrimonie profonde : la simple dolce vita va peut-être leur suffire. Magnifique image finale :spoiler: ils savourent 3 pastèques juteuses.
La quête de bonheur, la préparation du voyage sont intéressants et offre quelques séquences savoureuses allant du choix de la destination à la recherche de fond financier en passant par l'apprentissage de la langue. Mais le voyage devient vite secondaire, en effet, la pauvreté est parfois un mot galvaudé qu'il faut remettre à sa place, d'où le second rôle du migrant loin d'être anodin pour au final savoir accepter (sans doute ?!) son bonheur tel qu'il est. Trois hommes touchants, incarnés par trois acteurs fabuleux dont on sent la jolie osmose entre eux. 1h30 de tergiversations sympathiques avec en prime un beau morceau d'Italie, mais cela manque un peu d'entrain dans ce film un peu trop emphatique. Néanmoins, loin d'être désagréable, les trois bonhommes restent assez intéressants pour nous mener jusqu'à leur ultime apéro. Site : Selenie
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2,0
Publiée le 21 janvier 2021
Le film a un charme incontestable dû principalement à la chaleur avec laquelle le réalisateur filme l'environnement dans lequel leurs héros vivent leur vie. Les trois retraités vivent dans un monde qui leur dit presque crûment qu'on n'a plus besoin d'eux que les lois et le fonctionnement de l'économie capitaliste et de la société numérique sont de plus en plus difficiles à comprendre pour eux. Mais au moins une partie des gens autour d'eux n'ont pas beaucoup changé pour le pire et le tissu des relations sociales s'est ajouté à la familiarité du paysage avec ses bars, ses restaurants, ses stands de marché et même leurs maisons négligées fonctionnent comme le meilleur filet de sécurité sociale. Les trois acteurs, Ennio Fantastichini, Giorgio Colangeli et le réalisateur Gianni Di Gregorio jouent avec talent et empathie les rôles des trois héros, avec leurs doutes et leurs décisions difficiles à prendre, avec leur vieillesse et leurs difficultés, leurs rêves et leurs déceptions. Ils sont en fait la génération des enfants des films italiens néo-réalistes des années 50 et 60 qui ont maintenant atteint l'âge de la vieillesse et font face à ce que l'Italie est devenue pleine de touristes et consommatrice. Basé en grande partie sur le charme des acteurs et l'empathie entre le public les personnages et le monde dans lequel ils vivent. L'histoire ne se développe malheureusement pas et donc la démonstration semble un peu simpliste et rhétorique et à la fin de la semaine décrite dans le film nous spectateurs risquons d'être un peu déçus. Citoyens du monde est un film agréable et humain qui aurait pu être très bon s'il avait été plus audacieux...
Feel Good Movie sur 3 retraités romains qui veulent fuir leur pays pensant que l'herbe est plus verte ailleurs et que surtout leur maigre pension prendra de l'ampleur. Très jolie comédie, humaniste, légère et débonnaire, bien écrite et bien jouée qui en plus a le mérite de visibiliser la vieillesse et les migrants qui débarquent en Italie pour tenter leur chance dans un monde meilleur. Même si le voyage ne sera pas au bout du film, son idée même redonnera une certaine jeunesse à nos trois seniors, et puis au fond quand on la chance d'habiter dans la Cité Eternelle pourquoi vouloir la quitter?
Même si le Cinéma italien n’a plus le lustre de sa grande époque, il continue de sortir en salles chez nous de bons films comme celui-ci, « Le Défi du Champion » (Il Campione) et en streaming « Pinocchio », pour ne citer que trois exemples de l’année 2020. Ici, l’histoire est basique – trois retraités aux revenus modestes font le projet de migrer vers un pays plus propice à leur pouvoir d’achat – quoique aussi complexe, dans les faits, que le cerveau de l’être humain. Le film se moque gentiment de l’administration italienne – à ce que je vois dans le film, très proche de l’expérience que j’ai de l’administration française – et de certains défauts de ses protagonistes. L’action se déroule sur une semaine dans les paysages les plus majestueux de Rome. Le film manque un peu de rythme mais se savoure néanmoins, en italien de préférence, pour ses dialogues et son étude des personnages et offre enfin un final merveilleux de justesse et d’originalité.
Gianni Di Gregorio n’est pas vraiment ma tasse de thé , mais cette fois il me séduit derrière la caméra ( plus que devant ), avec un scénariste inspiré, Marco Pettenello . Ce qui signifie des dialogues ad-hoc autour d’un trio de compères qui envisagent de quitter l’Italie pour améliorer leur pouvoir d’achat. Mais alors que les préparatives piétinent devant les hésitations des uns et des autres, Di Gregorio en profite pour glisser plusieurs allusions sur sa péninsule natale. En trois phrases et deux plans il évoque ainsi la bureaucratie traînante, les petites retraites , les magouilles dans le bâtiment ,et la vie chère. C’est vite dite, sans engagement formel de sa part, sans prétention et ça devient très amusant, voire très drôle . Même l’histoire d’Abu le malien apparait comme un exutoire implacable…. Le réalisateur n’en fait pas un drame, Abu non plus, mais visiblement le cœur n’y est plus… Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
"Citoyens du monde" repose sur un trio d'hommes d'un certain âge, voyant leur pouvoir d'achat se réduire avec leur mince retraite ; de ce fait ils commencent à avoir des envies d'ailleurs. C'est un film à la fois très drôle mais dénonçant la précarité sociale des retraités italiens. On ne peut que s'attacher aux trois personnages qui dégagent une tendresse particulière. L'ensemble se transforme en une comédie, certes un peu naïve, mais dégageant ne bonne humeur communicative. Un bon moment de détente.