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    Goodbye Mister Wong
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Goodbye Mister Wong" et de son tournage !

    Le Laos

    À l’instar des précédents travaux de Kiyé Simon Luang, Goodbye Mister Wong est une œuvre liée intimement à l’histoire de son pays natal, le Laos. Arrivé en France en 1976 à l’âge de dix ans, le réalisateur n’a jamais oublié ses racines laotiennes. Représenter ce pays au cinéma est pour lui un geste politique : « avec Shellac, mon producteur, nous participons à la résurgence du cinéma au Laos. Aujourd’hui, le Laos n’a pas d’école de cinéma, trois salles seulement pour tout le pays, et une poignée de producteurs qui travaillent avec peu de perspectives de diffusion. Ça dit que c’est là que nous devons être. »

    Un film polyglotte

    Goodbye Mister Wong mêle le lao, le chinois, l’anglais et le français. Le chinois et l’anglais viennent des polars et des westerns que le réalisateur regarde en streaming : « Ces langues sans fioritures m’ont aidé à simplifier le scénario. Si l’actrice avait su parler chinois, France aurait parlé chinois avec l’homme d’affaires, Tony Wong (Soulasath Saul), car c’est la langue des affaires. J’ai écrit avec délectation les scènes dans lesquelles le Français, Hugo, ne comprend rien à ce qui se dit autour de lui, ainsi que celles où Nathalie Richard dit quelques mots en lao. Et, quand j’ai écrit des dialogues en français pour des Laotiens, c’est comme si j’avais composé de la musique. »

    Archives

    Les images subaquatiques oniriques proviennent d’un documentaire tourné en 2005 au lac Nam Ngum. Les autres archives sont des images aériennes provenant de divers fonds, « échos de la domination ou des guerres coloniales.... », explique le réalisateur.

    Genèse

    À l’origine, le scénario était centré sur la relation de France (Nini Vilivong) à Hugo (Marc Barbé), dont le surgissement dans sa famille ravivait le souvenir de son père français. Le film devait d’ailleurs s’intituler France : « J’écrivais son histoire : petite fille d’Indochine, elle est armée pour comprendre les enjeux de domination de la Chine sur le Laos. Elle sait dire non aux avances du milliardaire chinois. C’est un rôle central, une véritable héroïne. » Le sujet s’est déplacé ensuite vers l’influence de la Chine sur le développement actuel du Laos. « Goodbye Mister Wong, derrière des apparences de conte de fée, est une fable douce amère », révèle le réalisateur.

    16mm

    Kiyé Simon Luang a filmé en 16mm, comme pour le téléfilm Tuk-Tuk : « Le cinéma s’est arrêté pendant trente ans au Laos. La belle au bois dormant ne peut pas s’endormir en argentique et se réveiller en numérique. »

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