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cinéman
40 abonnés
804 critiques
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3,0
Publiée le 23 octobre 2024
Pas mal, et un peu moins lent ou larmoyant que je ne l'imaginais Par contre chef d'œuvre aux 7 césars... non : quoique la Shoah fut une horreur absolue, avec 1,5 millions d'enfants juifs gazés, il ne faut pas toujours prendre cet argument comme argument d'autorité pour prétendre à un grand film ! Ici on a un film correct dans une école de 1944, avec les discussions des enfants, la cantine, les cours, la cour, et surtout le fait de comprendre peu à peu que cette école cache deux enfants juifs. Mais rien de transcendant. La fin s'avère cruelle et injuste, mais ne décèle rien de grandiose sur le pur plan cinématographique.
L'histoire de jeunes garçons qui se lient d'amitié sous l'occupation allemande. Les jeunes acteurs sont tous pertinents et efficaces. Drame triste et beau à la fois, d'une grande simplicité et très réaliste. Les scènes finales sont d'un suspense haletant et tellement tristes.
Un film qui m'a bouleversée. Il y a beaucoup de films sur la Seconde Guerre Mondiale, mais aucun ne peut surpasser celui-là. Il est touchant et pleins de bons sentiments.
Quand la Guerre des Boutons rejoint la vraie guerre avec un grand réalisme et sans mélodrame larmoyant, cela donne un chef d'œuvre comme nombre de films de Louis Malle.
"Au revoir les enfants" fait partie de ces classiques à portée documentaire montrés dans les établissements scolaires à son époque. L'histoire est pourtant celle familière, mais qui parle au plus grand nombre, du film d'enfance, entre amitiés sur les bancs de l'école, naiveté face au monde, rapport aux adultes... Ce qui le différencie c'est son contexte particulier d'un pensionnat religieux durant l'Occupation et bien entendu sa fin qui justifie son côté dramatique. En portant à l'écran d'une manière romancée ses propres souvenirs, Louis Malle réalise un joli film sur un sujet grave qui reste tout du long sous-jacent, caché derrière l'innocence de la jeunesse, jusqu'à son dénouement.
Treize ans après Lacombe Lucien dont la polémique l’avait fait s’expatrier aux Etats-Unis, Louis Malle revient en France et récidive avec « Au revoir les enfants », qui retrace un épisode bouleversant de sa jeunesse lorsque, petit bourgeois pensionnaire dans un internat catholique, les allemands viennent arrêter trois garçons juifs cachés par le père Jean : « Nous allons prier pour les victimes pais aussi pour les bourreaux. » Si la vie au collège met un du temps à trouver son rythme, le film se poursuit avec des scènes fortes et réussies comme celle du restaurant, la projection de « Charlot émigrant », un « Notre Père » pathétique et le sinistre « au revoir les enfants » suivi du bouleversant « au revoir mon père. »
Film profond sous les aspects de l'enfance insouciante, l'adolescence cruelle. Louis Malle signe un très grand film où tout sonne juste, jusque dans la trahison. Un chef d'œuvre !
Le quotidien d'une pension catholique entre amusements, déceptions, insouciance et gravité où de jeunes garçons affinent leur rapport à la vie, leurs opinions, leur avenir dans le contexte visible d'une Occupation aux conséquences tant matérielles que psychologiques à travers la relation privilégiée entre notre héros (avatar fantasmé du réalisateur) et un Juif caché permet d'illustrer la difficulté à feindre la normalité au sein d'événements dramatiques ainsi que les différentes attitudes possibles face à une redoutable adversité. Servi par un casting impeccable, touchant, pudique, impliqué, le récit bénéficie d'une mise en scène fluide, à hauteur d'enfant. Marquant.
"Au revoir les enfants" de Louis Malle est un film d'amitié entre deux garçons Jean et Julien durant la période de la seconde guerre mondiale dans un collège français en hiver 1944 sous la période d'occupation nazi. On est sur une œuvre indispensable et utile où cette histoire fait office de témoignage des atrocités de cette période. La guerre est présente durant tout le film mais on la sent de plus en plus proche au fil de l'histoire comme si un danger était imminent. L'amitié est de plus en plus forte aussi entre les deux protagonistes principaux Jean et Julien. La délation est bien montrée dans le film, on se sent comme les enfants à la fin du film perdus fragiles et manipulés laissant les vies glissés du jour au lendemain. Lorsqu'on entend "Au revoir les enfants" on sent que c'est la fin que l'on ne peut plus reculer et que le rideau tombe avec froideur.
Un film ultra vieillissant qui est plus une oeuvre personnelle autobiographique qu'autre chose. La première partie est ultra basique ne montrant que la vie lambda d'un garçon dans son pensionnat. La seconde partie prend un peu de poids avec une amitié qui se noue. Mais au final cela s'avère beaucoup trop léger et avec une conclusion sans surprise.
Sans conteste le film le plus important de Louis Malle. Peut-être pas important pour la nouvelle vague, car il s'affranchit totalement de la subversion individualiste et du libertinage (sauf peut-être pour les références aux mille et une nuits), mais important pour le cinéma français et sans doute pour Louis Malle. On comprend enfin ce qui pousse l'auteur à faire du cinéma : la mélancolie. Chaude, intime et si douloureuse émotion qui soulève la grâce pour toucher au sublime.
C'est tout le propos de l'oeuvre, admirablement réalisée.
"Au revoir les enfants" est d'une grande simplicité dans le bon sens du terme. Louis Malle ne s'embarrasse pas de fioritures, d'effets de style et n'essaie pas d'émouvoir en forçant le trait, il reste toujours sobre et le plus réaliste possible. On suit la vie quotidienne dans un internat en 1944 du point de vue des enfants qui finiront par être confrontés aux horreurs de la guerre, et c'est tout, mais que c'est beau et émouvant, d'autant plus que les jeunes acteurs jouent d'une façon admirable.
Pendant la seconde guerre mondiale, deux jeunes parisiens sont envoyés par leur mère, pour les protéger, dans un établissement scolaire catholique, dans la grande banlieue parisienne. Le plus jeune d'entre eux fait la connaissance d'un camarade de classe de confession juive, caché sous un nom d'emprunt, à l'initiative du principal de l'établissement. Après la polémique qui avait touché "Lacombe Lucien " en 1974, Louis Malle qui était parti aux usa, revient en France en réalisant " au revoir...". Le film obtint le Lion d'or à Venise ( le second obtenu par Malle) en 1987 et fût un grand succès public et critique. Le réalisateur expliqua que les événements décrits sont largement inspirés de souvenirs du metteur en scène. Le personnage du dénonciateur , renvoie clairement à celui de Lacombe Lucien. On notera dans le rôle de Mme Quentin ( mère de Louis Malle dans le film), une actrice canadienne epouse à la ville de Donald Sutherland. "Au revoir les enfants" est un film de qualité porté par la force du thème abordé. Au plan formel, il souffre cependant, à mes yeux, de quelques imperfections qui tiennent à la qualité de l'interprétation des enfants. Les dialogues qu'ils prononcent sont malheureusement fréquemment inaudibles ou peu compréhensibles. On regrette presque l'absence de sous titres. Par ailleurs, le film recèle parfois quelques ruptures de rythme surtout dans sa seconde partie. Ce n'est aucunement le meilleur film de son réalisateur, mais son sujet est tellement fort que c'est un film à ne pas manquer. Il est de surcroît destiné à tous les publics. Les dix dernières minutes sont particulièrement émouvantes, bouleversantes et sont les plus marquantes et les plus réussies de "au revoir les enfants ".
Grand succès auprès du public et lauréat du César du meilleur film en 1988, ce long-métrage de Louis Malle reste très émouvant. Durant la Seconde Guerre mondiale, dans un pensionnat pour garçons, l’identité d’un jeune juif est cachée afin de le protéger. Le scénario développe à la fois l’éducation stricte de ces élèves et leurs querelles récurrentes mais s’intéresse également à l’amitié naissante entre deux enfants que tout oppose. La grande qualité de cette œuvre est d’instaurer une tension progressive jusqu’au final dramatique. Le regard sur la collaboration avec les Nazis est ici montré avec froideur et réalisme, les dénonciations n’étant pas forcément l’œuvre d’individus cruels. Enfin, notons que les jeunes acteurs jouent juste et avec talent même si peu d’entre eux poursuivront une carrière. Seule Irène Jacob qui effectue sa première apparition au cinéma atteindra la reconnaissance. Bref, un récit poignant.
Puissant. Comment retranscrire, si l'on peut, l'ambivalence, le gris qui reste, malgré l'humanité, dans un moment dramatique de l'histoire. Comment à travers les sentiments d'enfants, et aussi d'adultes, toucher le drame du choix d'être humain