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SebLefr3nch
191 abonnés
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3,5
Publiée le 19 juillet 2020
Tout en retenu, beaucoup de silence, le désir monte au fur et à mesure des minutes et on le ressent bien. Les acteurs jouent à merveille la naissance du couple et les envies de chacun. La réalisation très épurée participe à créer cette ambiance de tension. On peut reprocher la lenteur ou les longs silences. Mais le film ne laisse pas indifférent, c'est certain.
Tres ennuyeux. Ce film aurait du sortir en court-métrage, cela aurait amplement suffi. Pour aboutir à la durée du film, les mêmes scènes sont répétées ad nauseam. Pas de dialogues dignes de ce nom (quelques banalités affligeantes échangées), pas de scénario particulier.
Deux colocataires hétéros tombent contre toute attente amoureux l’un de l’autre. Mais leur relation est-elle possible ? Déjà auteur de Plan B, Taekwondo et Absent, l’Argentin Marco Berger signe son meilleur film avec LE COLOCATAIRE, une love-story d’une rare délicatesse sur les vertiges de l’attraction. Brillamment réalisée, cette œuvre à la sensualité incandescente s’appuie sur un duo de comédiens magnifiques : Alfonso Barón et Gaston Re, Prix d’Interprétation au Festival Chéries-Chéris 2019. Dans ce film au fil narratif ténu, tout est pratiquement centré sur les deux hommes, qui se tournent autour et se flairent dans une atmosphère languide, sombre, mélancolique. Cela pourrait être convenu, ennuyeux, et pourtant le miracle de la mise en scène rend ces jeux de séduction constamment captivants. Le réalisateur orchestre un suspense torride en filmant brillamment des échanges de regards, des frôlements équivoques, des instants de trouble fugitifs, des mini élans avortés, des désirs qui montent peu à peu et finissent par exploser … On se croirait dans une version gay - et très charnelle - de In the mood for love ! Marco Berger sait aussi filmer magnifier les visages et les corps de ses comédiens, notamment dans des scènes de sexe troublantes et crédibles. Au côté de son séduisant comparse Alfonso Barón (le Brun), le subtil Gaston Re (le Blond) s’illustre par un jeu très intériorisé avec toujours une fêlure, une tristesse dans le regard. Ses rares sourires nous chavirent d’autant plus... En privilégiant avec un rare talent la sobriété et l’épure, Marco Berger nous emporte, nous envoûte, nous émeut, et fait monter le désir jusqu’à son paroxysme. Un véritable ravissement sensoriel dont on ressort… éperdument amoureux !
Très belle histoire d'amour (impossible) gay entre 2 bels hommes, un brun queutard coureur de jupons et un blond veuf papa d'une jeune fille qui se regardent, se matent, puis commencent à se trouver une attirance mais qui n'osent pas aller plus loin à cause de la société rurale argentine encore macho et qui n'accepte pas encore l'homosexualité. Le build-up avant le début de la relation (compliquée) est bien amené et les scènes de tendresse et de sexe sont très réussies. Tout le film repose sur les 2 très bons acteurs et leur alchimie, entre passion et retenue/frustration, fait des ravages. Un très bon film à voir sur grand écran pour fêter la réouverture des cinémas !
" Le Colocataire " est une romance gay qui m'a déçu. En effet ce film argentin qui relate une 'histoire d'amour' entre deux hommes ne décolle quasiment jamais, en effet tout le long de l'histoire je n'ai pas ressenti de passion ni d'émotions pour ce couple , c'est bien dommage car le sujet de départ a tout pour plaire et heureusement que quelques séquences dont la séquence finale permette à ce film de s'en sortir moyennement.
Ce film tranche avec les autres films de même inspiration par le choix de la pudeur et de la retenue, mais ce film est tellement pudique qu'il ne s'y passe presque rien à part des échanges de regards, des silences qui s'étirent pendant deux heures. Le propos se résume à pas grand chose, mais un presque-rien dilué... Et il faut subir des conversations entre potes à propos de gens qu'on ne voit jamais, entendre le son de matches de foot ou de films qu'on ne voit pas à l'écran. En deux mots : mortellement ennuyeux.
Un très beau film argentin qui joue à fond la carte du désir et de la tension amoureuse. La caméra embrasse les corps de ses deux acteurs pour traduire l'émoi naissant. Il y a très peu de paroles et pourtant nous sommes complètement happés par l'histoire.
le cinéma gay a du mal à se renouveler dans les thèmes abordés et l'intrigue ici proposée n'évolue guère, tourne véritablement en rond. dans cette production, en amérique du sud l'évocation de l'homosexualité est fortement taboue aussi, elle reste sous couvert de bisexualité pour ne pas trop choquer. sur des dialogues rares et plutôt pauvres, de longues et répétitives séquences "bières, télé entre potes" où chaque personnage ne respire pas la joie de vivre! reste la subtilité montrée de l'attirance et du malaise palpable, de plus les scènes de rapprochement sont sensuelles mais ce nouveau film de M. Berger déçoit une fois de plus!
De la colocation à la passion. Juan, un coureur de jupons, doit trouver un colocataire après le départ de son frère et décide de louer sa chambre à Gabriel, un homme calme et discret. Alors qu'ils sont tous les deux dans une relation avec une femme, l'attirance entre eux deux va vite sauter aux yeux. Cela commence par des regards discrets, des comportements ambigus et des sous-entendus avant quelque chose de plus intense. On pourrait presque dire que lorsqu'ils flirtent la relation ressemble à Gabriel tandis que par la suite, c'est plus représentatif de Juan. Si le film est par moment sulfureux, il est surtout plein de tendresse. Une tendresse synonyme de douceur et par prolongement d'ennuie. La relation stagne malheureusement très vite. Non pas forcément dans le sens où elle n'évolue plus, mais plus dans le sens où l'on ressent toujours la même chose. Il s'installe alors une sorte de «routine» au cours de laquelle l'émotion n'a pas vraiment sa place. En même temps, ce sont toujours les mêmes scènes auxquelles on assiste et tout ceci est vite redondant. Finalement, Marco Berger n'apporte rien de nouveau à ce qu'il a pu faire par le passé. Si les premières minutes sont prometteuses, le reste du film est ennuyeux.
Quelle lenteur et mollesse! Les plans fixe sont interminables et ne font que se répéter tout le long du film, le jeu des acteurs n'apporte aucun soutient au personnages et aux dialogues tout aussi peu intéressant. Grande déception en rapport au précédent film du réalisateur, qui m'avait semblé beaucoup plus abouti.
Tout de suite on devine se qui va ce passer rien que le jeu des regards en dit long , ce film est très dur dans l'ensemble mais surtout pas évident à jouer , et les 2 acteurs s'en sortent très bien , bref bob film malgré le sujet
4 713 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 10 août 2020
Gabriel emménage dans la chambre d'ami de l'appartement de son collègue Juan. Juan perd du temps avec ses amis idiots. Juan joue avec sa petite amie. Juan joue avec Gabriel. Gabriel aux cheveux blonds, l'homme du titre dit à peine un mot et garde un regard vide et bouge à peine tout au long du film. Juan ne dit pas grand-chose non plus. Son dialogue consiste principalement en "Voulez-vous une bière ?" et "Allons manger quelque chose." Mais au moins il sourit de temps en temps. Gabriel est un bloc de bois sans aucune personnalité. Il s'allonge sur son lit en train de lire. Il s'assied sur le canapé et regarde la télé. Il monte dans un train. Il travaille dans un atelier de menuiserie. J'aime même les films mornes si cette morosité est censée transmettre quelque chose. Dans ce cas il ne semble pas y avoir de philosophie adjacente. Il n'y a qu'un cinéaste qui essaie de copier un style artistique sans comprendre pourquoi cela a fonctionné pour quelqu'un d'autre. La communication est la clé d'une relation réussie. C'est aussi la clé d'un bon cinéma. Malheureusement il n'y a rien de tout cela dans Le Colocataire il n'y a que de l'ennui...
A même pas 43 ans, le cinéaste argentin Marco Berger s'est déjà forgé une belle réputation d'explorateur sensible du désir, gay le plus souvent, avec notamment Plan B et Mariposa, une petite merveille encore inédite dans les salles françaises. Le colocataire est cependant une nette déception dans sa filmographie (avis évidemment subjectif). L'une des raisons en est l'aspect répétitif de son scénario qui enregistre le quotidien fastidieux de ses deux protagonistes principaux, a priori hétéros (ma non troppo ?), aimantés par un coup de foudre amoureux. Leur vie se passe entre la menuiserie où ils travaillent, les trajets en métro et les nombreux moments passés, une bière à la main, devant la télévision. Peu de dialogues et de longs silences (forcément signifiants) et des jeux de regards (assurément expressifs). L'aspect social et familial, hostile aux liaisons homosexuelles, fait de son côté l'objet d'une seule brève scène. Certains objecteront que ce sont justement les non-dits qui font la subtilité du film mais le peu de paroles échangées et leur singulière banalité contredisent cette assertion (il y est surtout question d'aller chercher une bière, oui encore). Gaston Re, qui incarne le Rubio (blond) qui donne le titre original au film, possède une unique expression faciale durant toute la durée du long-métrage, ce qui, on en conviendra, ne permet guère de faire naître de grandes émotions. Et pourtant, dans l'ultime scène, lors d'un échange entre un père et sa fillette (la meilleure actrice du film, et de loin), cette émotion apparait et illumine l'écran. Il est un peu tard, hélas.
Deux acteurs au diapason au service d’une histoire à la sensualité exacerbée qui ne laisse pas indemne. La mise en scène est les cadrages fiévreux sont encore imprimer durablement dans mon esprit. à découvrir impérativement.
Sans intérêt, ça faisait longtemps que je n'avais pas regardé un film où il ne se passe rien. Recyclage de scènes redondantes: pour résumer, de la bière, des trains et des soirées (chiantes) entre potes, le tout avec des dialogues dignes d'un film pour adultes.