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RedArrow
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4,5
Publiée le 19 décembre 2020
Si vous étiez en manque d'un bon vieux western moderne comme Taylor Sheridan sait par exemple en signer avec talent récemment, "L'Un des nôtres" arrive in extremis en cette fin d'année 2020 pour combler et même surpasser vos attentes !
À travers la dernière chevauchée d'un couple de retraités prêts à tout pour récupérer leur petit-fils de mains douteuses, Thomas Bezucha signe un film crépusculaire tout aussi incroyablement prenant que poignant. Non seulement "L'Un des Nôtres" offre quantité de séquences d'une tension rare dans cet affrontement inter-familial mettant toujours un peu plus ses personnages au bord d'un précipice sans retour mais il dresse aussi à travers ce dernier, le portrait très bien pensé d'une Amérique sur le point de se fracturer à un tournant de son histoire (l'action se déroule en 1963), où ses idéaux et leur part sombre entrent en collision dans une violence qui ne peut que laisser place à l'inconnu. Et puis, il y a cet attachement redoutable, instantané et qui perdure bien après le film à un des plus beaux couples de cinéma -de vrai cinéma- que l'on ait vu depuis longtemps, ceux-là même qui ont incarnés, et ce n'est probablement pas un hasard, les Kent, ces Américains modèles parents de Superman : Kevin Costner et Diane Lane, absolument exceptionnels. Grand film !
Kevin Costner n'est jamais aussi bon que quand il joue dans un western au rythme lent mais efficace. On sent la tension monter au fur à mesure du film dans une Amérique profonde, où la violence n'est jamais loin. Diane Lane, excellente au coté de la star de Danse avec les loups, forment un couple solide dans l'adversité, se montrant déterminé à sauver leur petit-fils. Un bon western moderne sur le thème du drame familiale et de la violence conjugale. A voir
Très bon thriller sur fond de drame familial . Des parents après la mort de leur fils et le re mariage de leur belle fille vont devoir se battre contre une famille de fou furieux bien decides a ne pas leur laisser leur petit fils. Kévin costner est comme.a son habitude impérial et entièrement devoue à sa femme qui ne vit que pour retrouver son petit fils. ce film traite aussi d un problème encore très present de nos jours à savoir les violences psychologiques et physiques intra familiales.
On retrouve, dans Let Him Go, l’âpreté des grands westerns dont le souffle brûle et glace à la fois et dont les étapes, qui participent de cette gradation dans l’épouvante et la violence, filent une même métaphore introduite en ouverture : la destruction que produit la perte d’un enfant, la douleur d’un deuil impossible parce que contre-nature – un parent n’a pas à enterrer son fils. Aussi le récit de sauvetage du petit garçon prend-il l’aspect d’une croisade opposant deux milieux sociaux et culturels ainsi que deux rapports à l’existence : les Blackledge sont du côté de la rigueur et font preuve de valeurs humaines inestimables (compassion, courage, amour désintéressé) là où les Weboy forment une fratrie innombrable dont les membres tombent comme des mouches dans un environnement hostile. Nul hasard, par conséquent, si l’un d’entre eux a disparu gelé à moins de dix mètres de la porte d’entrée de la maison familiale : leur seuil est infranchissable et cruel, uniquement traversé pour perpétuer un nom et une gangrène à la manière de la boiterie de Gervaise qui, dans le grand cycle de Zola, évolue au fil des générations en dégénérescence physique et mentale. Le réalisateur et son scénariste ont l’intelligence de ne jamais plaquer la violence des Weboy mais de l’insinuer petit à petit, depuis le baiser à la mariée fait lourdement jusqu’aux coups portés à l’enfant et à l’épouse pour une glace tombée sur le sol. Le repas de famille prend aussitôt des allures de séquestration sous tension à la The Texas Chain Saw Massacre, tout en rejouant la première rencontre entre belles-familles et ce qu’elle peut avoir de gênant ou de maladroit. Un choc des cultures et des caractères, en somme. En dépit de flashbacks qui viennent alourdir la narration et la gonfler d’une grandiloquence doloriste malheureuse, malgré une partition musicale parfois envahissante et simpliste, Let Him Go constitue donc une excellente surprise, un grand western contemporain comme on n’en attendait plus, fort d’acteurs excellents, à commencer par Kevin Costner dont la prestation tout en retenue et en puissance intérieure fascine.
Décevant, l'ambiance est vraiment trop calme, c'est mou, notament tout la première partie qui dure au moins une heure ! J'ai même faillis arrêter. Une fois la première séquence terminée, ça devient tout de suite plus intéressant, le film n'avait absolument pas besoin de durer aussi longtemps. Le scénario est bien, prenant, de notre actualité encore malheureusement et on a envie de savoir comment tout cela va se terminer, et on prit pour que ce ne soit pas le gros cauchemar, mais j'apporte encore une point négatif, l'affiche nous spoil complètement la fin. J'ai pas ressenti de grande émotions et j'attendais qu'une chose, c'est qu'il se termine. Cela me contrari de dire une chose pareille car l'histoire est quand même profonde, a un sens mais sans rythme et sans intrigue c'est compliquer de rester absorbé. Concernant le casting, c'est pas mal, des personnages convaincants. Ils se sont bien imprégnés leurs rôles.
Le scénario bien que convenue reste intéressant, et le casting, Kevin Costner en-tête, dans un rôle tout en sobriété permet au film de ne pas sombrer totalement dans l'ennuie. Car son principal défaut sont les temps morts, clairement le réalisateur n'a pas su gérer son rythme, les scènes de tensions entre les deux familles sont plutôt réussies, mais bien trop courtes et peu nombreuses comparé aux innombrables errances de l'histoire. Utilisant les codes du western l'on es face à un film passable mais pas assez aboutie.
Film mi figue mi raisin ! Les points forts : le casting avec un Kevin Costner formidable comme toujours, les paysages western du Montana et du Dakota à couper le souffle & un thème agréable avec deux grands parents prêts à tout pour sauver leur petit fils des griffes d'une famille de dégénérés ! Les points faibles : des longueurs inutiles et des scènes qui vont sortir trop facilement du film ! Résultat : on s'ennuie un peu et même si on a rien à reprocher vraiment à ce film, il ne passionne pas autant qu'il le devrait ! Tant pis...
Le cinéaste peu connu Thomas Bezucha, dont le seul fait d’armes connu au cinéma date d’il y a quinze ans (la comédie de Noël « Esprit de famille » avec Sarah Jessica Parker), reforme le couple des parents adoptifs de Superman dans le DC Universe. En l’occurrence Diane Lane et Kevin Costner, dont la complémentarité n’est plus à démontrer et qui le confirment dans « L’Un des nôtres ». Ils sont au diapason et font pour beaucoup dans la réussite de ce film à l’ancienne qu’il sera difficile de faire rentrer dans un genre. Nous sommes dans une œuvre qui prend son temps, entre drame, suspense, polar et un peu de western au vu du contexte. Dans tous les cas, c’est un film rare et unique dans le paysage cinématographique actuel qui semble tout droit sorti des années 70 ou 80 tant il est à rebours des modes actuelles et c’est tant mieux.
Bezucha a d’ailleurs situé son film dans ces années-là car l’histoire ne fonctionnerait pas de la même manière aujourd’hui, ce qui lui permet une reconstitution sobre mais appliquée de l’époque. Il filme également les grandes étendues du Nord des États-Unis avec un beau sens de l’esthétique, les immenses paysages du Dakota du Nord et du Montana semblant écrasés par le ciel et l’horizon sans fin, interminable. Il y a donc du goût au niveau du visuel et la photographie et la patine de « L’Un des nôtres » en font un film complètement rétro et vintage, presque nostalgique. Les notes de musique discrètes et les silences ajoutent à cette ambiance particulière d’un monde à l’ancienne qui n’est plus. On est très loin de tous les canons du genre actuels en termes de cinéma, de façon de filmer et de rythme. « L’Un des nôtres » fait office d’œuvre crépusculaire.
Le scénario est assez simple mais la manière dont il est traité ainsi que la psychologie des personnages, bien fouillée et qu’on prend le temps d’installer, densifient le propos de manière à le rendre captivant. Même si le long-métrage peut sembler un tantinet lent, l’image capte le regard du début à la fin et on est vraiment pris dans ce suspense qui monte doucement. On alterne émotion et tension dans un équilibre parfait ici. Les protagonistes, leurs motivations et leur deuil nous touchent, merci au couple vedette vraiment bien associé et à leur jeu toute en retenue mais complice. Puis, lorsque vient le moment des confrontations, notre attention est au plus haut. Celles-ci sont rares, au nombre de trois, mais la tension monte crescendo et, ici, on a le bon goût de ne jamais aller dans l’excès ou la surenchère. « L’Un des nôtres » est une vraie bobine à l’ancienne, passéiste et presque minimaliste. Comme le chant du cygne d’une époque, de plusieurs genres et de deux acteurs en état de grâce. Pas inoubliable mais tout à fait plaisant et rare.
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Violent,, bienvenue dans l'ambiance glauque de "la collinne a des yeux". Sauf qu'ici, on n'est pas dans le film gore de Wes Craven, mais bel et bien dans l'Amérique profonde. Tiré du roman "Let him go" de Larry Watson, sorti en 2020, un couple de fermiers du Montana se voit privé de leur petit-fils retenu dans la famille dégénérée de leur beau-fils, et décide de le récupérer en se rendant dans le Dakota du nord. Un scénario simple et ultra efficace, en partie grâce à l'interprétation du couple Kevin Costner et Diane Lane, impeccables, tout en intériorité. Les paysages somptueux du " Big Sky State" ajoutent à l'ambiance western moderne que Kevin Costen affectionne. Les premières images du film font d'ailleurs replonger le spectateur dans l'excellente série " Yellowstone" ( pour ceux qui connaissent ), avec Costner en patriarche,qui pourraient faire penser à la nouvelle saison attendue. Un bon film, anxiogène, solide comme un uppercut.
Un film long, lent, où il se passent enfin quelquechose dans les 20 dernières minutes. Un film sans grand intérêt, mis à part pour les deux acteurs principaux. Heureusement que le film n'a fait que 13 800 entrées en salle quand il est sorti en France en Juillet 2021, ça a évité que beaucoup de personnes s'endorment pendant une séance de cinéma...
Un sujet plutôt original emmené par un très joli couple de soixantenaires qui vieillissent bien. Tout n'est pas parfait non plus question rythme, ou concernant la famille de dégénérés un peu guignolesque, ou encore un manque de crédibilité de certaines scènes, même dans des details mineurs comme au resto où ils boivent 2 gorgées d'eau chacun sans jamais manger quoi que ce soit.
Petit film sympathique, pas très original et qui ne plaira évidemment pas à la critique parigote de par son sujet, qui est, avouons-le, assez manichéen. On peut concéder que la réalisation est plate mais le charisme de Kevin Costner et Diane Lane sauve largement la mise de ce film classique dans sa forme et assez basique dans son propos. Grace à ces deux merveilleux acteurs, la tension reste constante et les émotions passent bien. Let it go!
‘L’un des nôtres’ est un western, cela ne fait aucun doute, il en reprend d’ailleurs les marqueurs visuels et thématiques les plus évidents, comme les grandes étendues du Montana et du Dakota et leurs Indiens, ou la quête solitaire du marshall vers un lieu rempli d’ennemis…mais il le fait dans une configuration plus originale, transposée dans les années 60, avec la quête de ces grands-parents qui partent secourir leur petit-fils et sa mère, séquestrées par l’épouvantable famille du nouveau mari de cette dernière. Dans l’absolu, il s’agit d’un joli film d’essence classique, qui fait la part belle au pathos, oppose deux modèles familiaux, antagonistes et se termine, comme il se doit, par l’assaut contre la base pleine d’ennemis. Avec ses méchants clairement identifiables jusqu’à la caricature et le temps consacré à dévoiler l’intimité de ce couple vieillissant et pudique qui se complète à merveille, on sent qu’il aurait eu toute sa place (et qu’il aurait peut-être même remporté des prix) dans les années 80 alors qu’il semble aujourd’hui quelque peu en décalage…à l’image de son acteur principal, finalement, qui semble aujourd’hui abonné aux rôles terriens et taiseux de “Good American”.
Un duo d'acteurs attachant avec notamment Kevin Costner qui retrouve l'habituel rôle du cowboy taiseux qui lui sied si bien, les paysages somptueux du grand ouest américain, un western avec son lot de drames et ses personnages détestables... Ne manque finalement qu'une réalisation un peu plus personnelle et on ne peut s'empêcher de penser qu'avec Kevin aux manettes cela aurait pu donner un bien joli film...
Réalisateur et scénariste relativement confidentiel, Thomas Bezucha qui est aussi producteur pour l’occasion, a réussi à convaincre Diane Lane et Kevin Costner de le rejoindre sur son projet d’adaptation d’un roman de Larry Watson qui prend pour cadre le Dakota du Nord des années 1960. Un couple à la retraite dans un ranch du Montana, interprété par Diane Lane et Kevin Costner parfaitement assortis et en symbiose, après avoir perdu leur fils, décide d’aller à la recherche de leur petit-fils et de sa mère partie dans la famille de son nouvel époux située dans le Dakota du Nord. Le film assez subtilement aborde le problème du deuil et des réactions souvent différentes de chacun face à une rupture forcément vécue comme injuste lorsque c’est un plus jeune que soi qui disparaît. Assez peu bavard, le scénario laisse place aux regards et aux attitudes qui ne trompent pas. Dans la seconde partie quand il va s’agir de ramener le petit fils « prisonnier » d’une famille tenue d’une main de fer par une marâtre formidablement interprétée par Lesley Manville, actrice favorite de Mike Leigh, le film emprunte le chemin du « revenge movie » d’allure classique qui gagne en efficacité ce qu’il perd en crédibilité. La question reste posée à la fin du film concernant les limites du droit des grands-parents à intervenir sur le devenir de leurs petits-enfants. Porté par des acteurs d’un très grand professionnalisme et particulièrement sobres concernant Kevin Costner et Diane Lane, « L’un des nôtres » expose sans génie mais plutôt efficacement les deux versants opposés de son sujet.