Christian Volckman, mais si, le réalisateur de l'audacieux film d'animation en noir et blanc à la Franck Miller, "Renaissance". Fade mais à saluer.
Non ?
Bon tant pis. En tout cas, toujours est-il qu'avec The Room, le voilà aux Etats-Unis, dans l'état de N.Y, sur les traces d'un couple à la recherche d'un nouveau départ. Une volvo, une maison digne d'Amityville, un "tout va bien se passer" dès la première minute ! On est dans le cliché non ? Bien sûr que ça ne va pas bien se passer ! Et pour cause, nos deux tourtereaux sont, je vous le donne en mille, dans une maison où il y a quelques années eu lieu un effroyable meurtre. Non arrêtez. Non ! De la nouveauté que diable !
Et bien, cette nouveauté, elle ne tardera pas à arriver lorsque notre couple (Olga Kurylenko / Kevin Janssens) découvre une pièce secrète et un appareil venu d'un autre univers. Bye bye le film d'horreur sans surprises, bonjour la petite expérience de pensée.
En effet, l'avantage de cette pièce, c'est qu'elle comblera tous vos désirs. Demandez, elle le fera apparaître. Une espèce de lampe d'Alladin prête à satisfaire la moindre de vos envies. Et vous, dans ce cas, que demanderiez-vous ? Vous imposeriez-vous une limite ? Trouveriez-vous tout ça bien trop beau ? Evidemment, vous vous douteriez qu'on a rien sans rien, que tout ceci n'apportera pas que du bon. Mais résisteriez-vous malgré tout ?
Cette découverte est indéniablement le point fort du film et j'avoue que les choix faits par Volckman dans le traitement de son sujet amènent leur lot de surprises. L'exploitation de cet endroit fantastique est adroitement faite jusqu'au final qui tente de nous égarer.
Côté scénario, on regrettera quand même d'y voir un peu trop clair un peu trop rapidement mais dans l'ensemble, le film réussit à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
Un film imparfait à l'image de son couple mais intéressant dans son cheminement, dans les questions qu'il suscite et les sujets qu'il aborde en fond.
Be careful what you wish for !