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Cinemadourg
780 abonnés
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3,5
Publiée le 18 octobre 2020
Loin des grosses écuries de l'animation type Disney, Pixar ou Dreamworks, cette réalisation franco-danoise sortie de nulle part, racontant l'enfance de Calamity Jane, tire largement son épingle du jeu en proposant une histoire simple mais remarquablement énergique. L'action se passe aux Etats-Unis dans les années 1860 où un convoi de chariots de plusieurs familles tente de traverser le pays à la recherche d'une terre nouvelle afin de s'y installer et y débuter une vie meilleure. Evidemment, ce type d'odyssée regorge d'embûches et de bons moments, j'ai adoré l'ambiance générale du film reprenant des codes de la petite maison dans la prairie ou des aventures de Tom Sawyer. Un bémol tout de même : le choix du dessin volontairement "grossier" et affublé de teintes non conformes à la réalité (aplat de couleur) peut légèrement dérouter. Un divertissement très pétillant néanmoins pour tous les âges, profitez-en ! Site CINEMADOURG.free.fr
En pleine conquête de l'Ouest, Martha Jane Cannary est une petite fille de dix ans comme tant d'autres qui avec son père, son petit frère et sa petite sœur, traverse dans une caravane de pionniers les plaines immenses du Midwest. Quand son père se blesse, la responsabilité de conduire le charriot incombe à la jeune Martha qui a appris en cachette à monter à cheval, à lancer le lasso et à porter des pantalons. Ses nombreuses enfreintes au règlement lui valent le surnom de "calamité" et l'hostilité de l'austère chef du convoi qui, lorsqu'un vol est commis, en prend prétexte pour mettre Martha aux arrêts. La petite fille s'enfuie et se jure de retrouver l'auteur de ce vol pour prouver son innocence. C'est le début d'aventures étonnantes et de rencontres surprenantes.
Le producteur Henri Magalon est mon ami depuis la maternelle. Même Balladur et Chirac ne pouvaient se revendiquer d'une amitié aussi ancienne ! Sa société "May Be Movies" a produit depuis une quinzaine d'années des petits bijoux. On lui doit "Ernest et Célestine", "Zombillénium"... Il retrouve Rémi Chayé dont il avait produit le premier film d'animation en 2015, "Tout en haut du monde".
"Calamity" présente beaucoup de ressemblance avec ce premier film. D'abord la beauté de son dessin : des grands à-plats de couleurs vives sans contour de ligne. Ensuite des paysages grandioses pour raconter des destins historiques : "Tout en haut du monde" évoquait l'exploration arctique, "Calamity" la conquête de l'Ouest. Enfin et peut-être surtout son thème sous-jacent terriblement contemporain : l'émancipation des filles et la lutte contre les stéréotypes de genre.
Les deux films ont pour héroïnes des jeunes filles qui se battent contre le machisme de la société de leur temps. "Calamity" porte des pantalons et revendique le même rôle que les garçons. Le parcours initiatique plein d'embûches qu'elle suivra tambour battant est un récit d'émancipation où elle croisera quelques figures tutélaires, notamment une chercheuse d'or au tempérament bien trempé - qui parle avec la voix bien reconnaissable d'Alexandra Lamy.
Cristal du meilleur long métrage au dernier festival d'Annecy, accueilli par une critique dithyrambique et un public enthousiaste, "Calamity" se regarde dès six ans. Dépêchez vous d'aller le voir avec vos enfants/neveux/filleuls avant que les vacances ne se terminent et que les salles ne referment !
PS : "Henri, tu n'oublie pas de me filer la petite enveloppe que tu m'avais promise"
Excellent film! J'ai emmené mes classes de CP et CE1 et tout le monde a adoré, instituteurs, institutrices compris! A la fin, beaucoup de discussions entre filles et garçons très intéressantes et éveillantes. Je recommande absolument!
Calamity est une très belle œuvre. Une animation superbe, un souffle héroïque puissant, des ressorts émotionnels précis et toujours très justes. Une époque parfaitement retranscrite pour une histoire d'émancipation prenante et nécessaire.
Sublime film d'aventure, drôle et plein d'émotions. L'évolution de cette petite Martha qui deviendra Calamity Jane est magnifiquement construite et tellement dans l'esprit de cette femme qui a brisé le machisme et l'obscurantisme de son époque. Mes deux garçons de 7 et 16 ont adoré. Un chef d'œuvre aussi bien graphique que dans son histoire.
Nous avions deja beaucoup apprécié Tout en Haut du Monde, le précedent opus de Rémy Chayé. Calamity reste dans la veine supérieure du cinema d'animation, même s'il est plus clairement orienté pour la jeunesse. Mais on peut l'apprécier à tout âge, tant le graphisme est travaillé et le scénario lisible à plusieurs niveaux. Bravo!
Excellent film d'animation pour grands et petits ! Enfin une héroïne qui montre une autre facette de la féminité. En tant que mère d'un garçon je la recommande vivement. Vous en prendrez plein les mirettes (très beau graphisme et travail sur les couleurs exemplaire).
Une ode à la femme libre et maîtresse de son destin. Un petit bijou à voir en famille, au cinéma pour comprendre le grandiose des décors et de la musique.
Après Tout en Haut du Monde en 2016, Rémi Chayé signe un deuxième long-métrage magistral, au scénario truffé de péripéties et aux couleurs grandioses. A voir au cinéma pour en prendre plein les yeux !!!
Voilà un véritable dessin animé traditionnel, sans 3D ni effets tapageurs, absolument charmant (images d'atmosphère et de paysage magnifiques, musique appropriée, sans aucune chanson niaise). La furieuse héroïne butch-drag, future goodou dite garçon manqué, ne recule devant rien ni personne (et jamais Disney ne se serait aventuré aussi loin). Ce portrait d'un mythe (alimenté par la dimension mythomaniaque du personnage historique) relate une aventure d'apprentissage divertissante, qui s'appréciera à tout âge, avec un bémol pour les tout petits puisque l'histoire s'avère également très dure voire cruelle mais c'est une question de contexte donc ça passe. Le plaisir de l'histoire, des dialogues comme de la beauté graphique aux airs nostalgiques l'emportent. Un conte attachant, avec beaucoup d'émotions, de violence et d'humour spoiler: et un joli happy end .
Ce film est un chef d'oeuvre, un travail d'orfèvre! Calamity Jane est une heroine à laquelle les enfants peuvent s'identifier; sa représentation est parfaite, juste, jamais cliché.
Cristal du long-métrage au Festival d’Annecy, “Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary” est un film d’animation sur fond de western qui raconte l’émancipation de celle qui deviendra Calamity Jane. L’action se déroule en 1863 dans les décors des Etats-Unis d’Amérique. Un convoi se dirige vers l’ouest dans l’espoir d’une vie meilleure. Martha Jane, onze ans, orpheline de mère, voyage avec son père blessé, sa petite soeur et son petit frère. De nombreux événements vont les faire douter dans leur quête et Martha, qui se déguise en garçon et monte à cheval, commence par déranger… Remy Chayé nous offre un film d’animation français aux paysages somptueux, à l’histoire mature, aux leçons authentiques et avec des personnages touchants. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com