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Ceiner M
33 abonnés
205 critiques
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4,5
Publiée le 25 octobre 2020
Je mets autant car je n'y ai vu aucun défaut et je suis sortie avec la banane ce qui, vus les bons moments que nous traversons, est quand même un signe. Les aplats de couleurs sur les grands horizons sont magnifiques...c'est bien la première fois que je pense à faire des clichés des images d'un film. L'histoire est sympathique (genre tom sayer mais une fille), la complexité des gens et de l'endroit où ont été les femmes dans le passé sont bien exposés...Je n'aime pas les westerns mais j'ai franchement kiffé de ouf...j'étais une des seuls adultes sans enfants mais que cela ne vous prive pas de cette bulle de couleur et de légèreté et qui prône l'égalité entre les genres et non un féminisme sectaire.
Un vrai bijou ! Ce choix artistique du 2D sans contours est un déroutant au début et puis après l'histoire se lance, on s'habitue et on y prend gout Au gré des péripéties de Marta qui s'enchaînent avec grace, humour et dérision. Jai pas vu le temps passé.
Vraiment super. On en prend plein les yeux. La jeune Calamity est très attachante. On rit, on pleure. Une très belle aventure à laquelle mes deux petits neveux ont vraiment accroché. Ca nous a fait du bien.
J'avais déjà adoré "Tout en haut du monde", et je dois avouer que son réalisateur nous livre encore un petit bijou d'animation, aux graphismes épurés et à la bande son parfaite. Sous forme de parcours initiatique, la jeunesse de Calamity Jane nous est contée à travers une histoire pleine de péripéties. C'est beau et ça sentirait presque le Grand Ouest, mais il est surtout ici question d'émancipation.
Martha Jane Cannary à eu une vie trépidante et incroyable bien qu’inconnue du grand publique (La dame avait l’habitude de broder pas mal autours de son histoire si bien que l’on ne sait toujours pas si elle a eu une fille ou pas). Mais qu’est-ce que l’on fait quand on est un conteur d’histoires devant une page vierge collée sur une toile remplis des dangers de l’ouest sauvage, de cavaliers, de pistoleros et où seul les plus forts survivent ? C’est bien simple, on se retrousse les manches et on apporte sa pierre à cet immense édifice qu’est devenue la « mythologie Jane ». Et dans notre cas, ça donne : « Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary ».
Après « Tout en haut du monde », Rémi Chayé nous revient une nouvelle fois avec une animation sans contours. En plus de pouvoir avoir une plus grande liberté avec la palette picturale (qui nous remplis les yeux d’herbes d’un vert pétant, d’un ciel tout en couleur, de jeux d’ombres et de lumières à couper le souffle), cela permet également une plus grande immersion et une meilleure identification. Je m’explique :
Scott McCloud, dans son livre « L’art invisible » dit ceci en parlant de la bande dessinée : « la capacité des dessins à concentrer notre attention sur une idée est, je pense, une partie importante de leur pouvoir spécial, à la fois dans la bande dessinée et dans le dessin en général. Un autre est l'universalité de l'imagerie de la bande dessinée. Plus un visage est simple (sans détailles), par exemple, plus il peut décrire une majorité de personnes. » En retirant les traits de contours, les animateurs on également abolis les « frontières » des personnages. Rien n’est plus facile alors pour le spectateur de faire abstraction (inconsciemment) de certaines formes pour modeler ce qu’il voit en fonction de son histoire personnelle.
Je tiens à souligner le fais que ce film a eu l’intelligence de ne pas montrer la « Calamité » comme une figure féminine mettant des pantalons pour se révolter contre les différences homme/femme mais bien parce qu’elle trouvait ça plus utile que les jupes. Nous n’avons pas affaire à une jeune fille se battant pour gagner sa place au milieu des hommes mais une jeune fille se battant pour gagner sa place dans l’ouest sauvage.
De très beaux dessins avec de jolies couleurs et une histoire qui nous emportent, petits comme grands. Et quand, en plus, la productrice est présente dans la salle pour nous expliquer les détails de la construction du film, c'est vraiment passionnant ! Merci à toute l'équipe !
Mignon, drôle... Pas vraiment fait pour les jeunes enfants spoiler: pas mal d'animaux morts . Les dessins sont très basiques, personnellement je n'ai pas trouvé ce film beau a regarder. Au-delà de ça, on nous raconte l'histoire de la jeune Marthe Jane, qui deviendra Calamity légendaire, et c'est un moment agréable a partager en famille
Une histoire passionnante et drôle avec une calamity Jane très attachante! Je recommande ce chef d'œuvre a tout le monde, enfants comme adultes et vous assure que vous serez pris dans cette aventure extraordinaire à travers l Amérique!
Dans la lignée de tout en haut du monde, cette œuvre fait réfléchir à la position et à la place dans notre société des filles et des garçons. L'œuvre déploie habilement une morale universelle qui est le bien vivre ensemble (filles et garçons) malgré un contexte sociétal codifié, il faut laisser exprimer ses sens et ses envies pour réussir à vivre dans une liberté commune filles et garçons. Beau message pour les futures générations qui ont encore un long combat à mener pour trouver un équilibre juste et acceptable. Bravo pour ce beau film d'animation et à ce message ambitieux.
Rémi Chayé confirme tout le bien qu'on pouvait penser de lui après son premier film "Tout en haut du monde"... On retrouve dans "Calamity" sa patte graphique audacieuse, rehaussée ici de couleurs électriques, ainsi que son goût pour les récits initiatiques...Vrai film d'auteur doublé d'un vrai film d'aventure, "Calamity" est par ailleurs soutenu par un sous-texte social, féministe et au final politique assumé sans être sentencieux : Rémi Chayé fait à nouveau preuve d'une grande ambition en faisant le pari de l'intelligence et de l'émotion. A ne pas rater !