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Kevin dioles
47 abonnés
684 critiques
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3,5
Publiée le 10 avril 2021
CALAMITY, UNE ENFANCE....(2020): 1863, une file indienne de plusieurs chariots, à l'intérieur de ce convoi nous allons suivre les aventures de Martha Jane, une jeune fille débrouillarde, audacieuse et imprudente. Une môme de 10 ans aux allures d'un garçon manqué dont le franc-parler bousculera la condition féminine ainsi que certains prétentieux. Ce long métrage pourra choquer par un style graphique peu courant. Des dessins peints sans contours aux aplats de couleurs d'une grande richesse créant de splendides tableaux du grand Ouest américain. Un aspect assez surprenant déjà rencontré avec le dessin animé, Tout en Haut du Monde, du même réalisateur Rémi Chayé. Personnellement, cela me semblera parfois un peu trop fade, avec des personnages aux visages trop lisses (un travail d'ordinateur beaucoup trop important). Par contre, le scénario de ce western très coloré sera distrayant et très intéressant sur l'évolution amusante de ce futur hors-la-loi, Calamity Jane, une gamine dont la poisse rendra assez attachante.
Calamity n'est pas un film biographique sur Martha Jane Cannary mais, comme son titre l'indique, une hypothèse sur la naissance du mythe et de la légende de Calamity Jane.
Ce dessin animé, qui a remporté le Cristal du long-métrage du festival d'Annecy (l'équivalent de la Palme d'Or à Cannes pour le cinéma d'animation), est une pure merveille esthétique et narrative. Décors magnifiques aux couleurs lumineuses proches du fauvisme, narration enlevée naviguant au gré des vents entre humour, émotion et action, personnages attachants merveilleusement incarnés : on ne s'ennuie pas une minute dans ce récit initiatique mené tambour battant.
Un magnifique film d'aventure doublé d'une pertinente réflexion sur les préjugés sexistes, à voir seul ou en famille !
Un film d’animation français sorti un peu dans l’anonymat, comme beaucoup de film en 2020. Un graphisme superbe pour de très belles images et un histoire prenante et émouvante. Un récit initiatique superbe sur tous les plans. Quant à la réalité historique, Calamity Jane a beaucoup menti sur sa vie, il ne faut donc pas trop la chercher. Nommé en meilleur film d’animation aux César 2021. Un très beau film.
L'enfance de Calimity Jane vu par Rémi Chayé. En raison de la pauvreté et du manque de fiabilité des sources, le réalisateur invente plus qu'il ne retranscrit l'enfance de cette célèbre femme ayant marqué cette période de la conquête de l'Ouest.
Ma première réaction devant ce film d'animation fut négative. J'ai effectivement trouvé les dessins très moches. Un aspect "Paint" et lisse qui m'a rebuté jusqu'à la toute fin. Un gros bémol heureusement contrebalancé par le reste. Bien apprécié l'histoire de cette gamine qui souhaite s'affranchir des codes sexistes de son temps pour suivre sa propre voie. Une intrigue prenante bien soutenue par une excellente bande son.
Dommage pour le style graphique mais "Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary" reste un bon film d'animation.
Beaucoup de qualité pour ce très joli film d'animation qui confirme l'excellence de la France dans ce domaine.
Le sujet est plaisant : il s'agit de montrer l'enfance de la célèbre Calamity Jane, et à travers ce prétexte, de donner à voir le monde de l'Ouest américain à travers un nouveau prisme, plus doux et plus poétique que dans les western traditionnels. On ne sait pas grand-chose de l'enfance de la future aventurière, ce qui permet aux scénaristes d'imaginer de belles aventures et une galerie de personnages attachants.
Le film de Rémi Chayé brille d'abord par son scénario. L'histoire est brillamment menée, pleine de rebondissements qui plairont aussi bien aux petits qu'aux grands. On éprouve un plaisir simple à suivre les mésaventures de cette petite fille féministe avant l'heure, toujours déterminée et se sortant des situations les plus désespérées avec un grand talent.
Les personnages sont typés sans être caricaturaux, les péripéties nombreuses et variées. On sent vraiment l'appel de l'Ouest dans ce convoi de charriots qui se dirige vers l'Oregon, et cela est dû en particulier aux paysages magnifiques et aux couleurs choisies, tout à fait étonnantes et qui forment de véritables tableaux chatoyants.
Calamity est donc une véritable réussite, tant sur la forme que sur le fond, qui fera le plaisir de toute la famille.
Un beau western d'animation, coloré, avec une héroïne courageuse et attachante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. La conquête de l'ouest n'est pas une partie de plaisir mais est toujours source de fantasme.
Sur fond de conquête de l'Ouest, une œuvre franco-danoise nous narrant le récit de l'émancipation envers et contre tous de l'une des grandes figures américaines du 19e siècle. Une aventure initiatique à échelle humaine, pleine de rencontres et de rebondissements, et accompagnée d'une animation atypique et poétique ainsi que d'une musique entraînante. Un film qui sent bon la liberté. 7,5/10.
De retour du Grand Nord et de Saint-Pétersbourg, avec son « Tout en haut du monde », Rémi Chayé nous propose d’explorer le Far West, régi par les hommes et des terres inhospitalières. Et au milieu d’un convoi égaré par la bêtise humaine, on se permet de conquérir autre chose qu’une nouvelle vie o un nouveau foyer. Il s’agit d’une mentalité progressiste, véhiculé par l’intrépide et audacieuse Calamity Jane en devenir. En développant de près son enfance, avec tout ce qu’il faut en récits épiques et tragiques, l’argument nous promet des changements, des fissures dans les codes féminins et masculins. De même, le réalisateur prend soin de présenter la différence entre l’adulte et l’enfant, qui ne tient qu’à une poignée d’endurance, que l’on satisfait soit mentalement, soit physiquement.
Pour Martha Jane, être une fille n’a pas d’importance du moment qu’elle puisse mettre à profit son savoir-faire. En avance sur son époque et ses semblables, elle n’hésite jamais à provoquer ; L’arrogance se dissout alors aisément dans le courage qu’elle entretient. Pourtant, elle reste une enfant, innocente et pure. Nous la découvrons bagarreuse et surtout engagée dans une société, qui ne permet pas d’ascension, si ce n’est en échange d’une virilité bien placée et bien perçue. Les mœurs s’enchainent et à travers le regard attentif et curieux d’un enfant qui embrasse la cruauté de son environnement. Si on la laisse peu gagner en responsabilité dans son cercle familiale ou dans sa meute, elle finira par en avoir durant sa quête initiatique, où sa malice sera de rigueur, en plus de son énergie. Ses rencontres, toutes aussi improbables que bénéfiques, nous renvoient aux références du western de John Ford, notamment.
En quoi cette invitation nous séduit-elle, au point de défier la pathologie de la différence ? Que ce soit au niveau du code vestimentaire ou ailleurs, Martha y trouve de la praticité et ne revendique rien d’autre d’une liberté qu’elle s’accorde. Il s’agirait, en plus de cela, un moyen pour elle d’exister dans cet univers trop patriarcal et limité pour son ouverture d’esprit. Il y a donc quelque chose de satisfaisant de la voir arracher ce prestige sous le nez des hommes si confiance de leur suprématie et cachés derrière leur uniforme. L’héroïne nous incite ainsi à dépasser ce constat et à le rendre pertinent, à la fois dans une touche burlesque et épique, qui donnera de quoi redresser la tendance d’hier comme d’aujourd’hui.
« Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary », c’est donc une relecture intéressante de la conquête de l’Ouest. L’aventure d’une jeune fille s’abreuve, sans crainte, d’une émancipation aux stéréotypes et autres portraits caractéristiques de la violence humaine. Elle parraine ainsi tout l’espoir d’une génération à assumer sa féminité ou sa masculinité. Rentrer dans le moule peut s’avérer douloureux, mais ça l’est moins si l’on se forge le sien, avec ce qu’il faut de justesse pour se révéler indispensable et complémentaire pour son entourage. On le démontre magnifiquement ici, à coup de peintures colorés, laissant la lumière s’exprimer et les ténèbres se dissiper. Avec Martha Jane, on célèbre un avenir réussi et le portrait d’une femme accomplie.
" Calamity " Récompensé cette année au festival d'animation Annecy et plébiscité par la critique est une réussite. En effet je fus touché par l'histoire de la célèbre Calamity James dans un western réjouissant qui aborde les thèmes du genre masculin-féminin d'une manière audacieuse dans un biopic flamboyant et émouvant.
C’est un film pour enfants qui s’adresse à tout le monde. Pour dire l’émerveillement et le bonheur d’atteindre sa raison d’être, à travers des épreuves que tout un chacun aura à connaître, d’une façon ou d’une autre, un jour dans sa vie . Sans aller forcément jusqu’au bout de l’Oregon où se rend la jeune Marthe Jane Cannary qui avant de devenir la fameuse Calamity Jane a connu une enfance bien chahutée. Mais d’après l’histoire que nous raconte le réalisateur Rémi Chayé, co-scénariste avec Fabrice de Costil et Sandra Tosello, la petite fille grandit très vite et apprend à rendre les coups qu’on lui donne. Un apprentissage de la vie à la dure qu’elle saura reprendre à son compte en parcourant les plaines du Far-West en quête de justice et de liberté. L’éloge de la femme libre dans un décor de douces harmonies, un dessin en aplats un brin naïf, mais si expressif que parfois le regard de la petite Marthe nous atteint en plein cœur. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
"Calamity" est un très beau film d'animation qui empreinte une légende pour parler d'un sujet bien actuel : l'égalité homme-femme. Dans la conquête du territoire américain, cette adolescente décide d'enlever sa jupe pour mettre un pantalon car tout est plus facile en pantalon pour travailler, une révolution à l'époque. Rien de mieux pour s'adresser aux plus jeunes ! Le style graphique est bien trouvé et permet aux aplats de couleur de créer de magnifiques paysages. La réalisation est bien rythmée, on ne s'ennuie jamais. Et le casting vocal est super. Une bien belle réussite.
Sa première réalisation Tout en haut du monde avait laissé entrevoir son talent, l’heure de la confirmation est venue pour Rémi Chayé ! C’est une invitation à l’aventure qui nous est proposé ici ; à travers l’héroïne principale on découvre un fascinant Far West. On se laisse absorber par les magnifiques décors pareils à des peintures et le reste se montre tout aussi séduisant. Pour compléter ce tableau, on tombe instantanément sous le charme de la future Calamity Jane avec son tempérament de feu. Pas de place à l’ennui avec Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, voilà un excellent film d’animation qui va plaire aussi bien aux enfants qu’aux plus grands. Tout ça mérite bien un Coup de coeur !