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moket
528 abonnés
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3,0
Publiée le 29 septembre 2024
Même s'il use et abuse de tous les trucs du genre (ombres, reflets, buée sur les miroirs...), le film parvient à créer une ambiance oppressante, mystérieuse et malaisante, et permet à la formidable Rebecca Hall d'exploiter son talent. En revanche, le dénouement est un peu décevant.
Un film qui est assez lent mais qui arrive à je que ne m'ennui zéro fois et même de passé un bon moment devant. Il n'y rien d'extraordinaire et j'ai pas vraiment compris la finalité de l'histoire mais j'ai bien aimé l'acting de l'actrice principale.
David Bruckner avait signé ‘Le rituel’ voici quelques années : rien que pour ça, il méritait ma confiance pour son nouveau projet. Son premier film ne révolutionnait pas le Survival forestier ; tout bêtement, il était extrêmement soigné, bien plus que n’importe lequel de ses équivalents…et on pourra dire la même chose de ‘La proie d’une ombre’, dans la sous-catégorie “maison hantée”. Bruckner ne recourt aux jump-scares qu’avec parcimonie, à quelques rares occurrences au cours du film, et toujours à bon escient. Il préfère maintenir l’intérêt du spectateur en éveil grâce à sa construction en forme d’enquête, celle d’une jeune veuve qui s’efforce de découvrir ce que son mari lui avait caché et les raisons pour lesquelles il l’avait fait. Si l’explication finale pourrait éventuellement décevoir, il n’en reste pas moins que le scénario de ‘La proie d’une l’ombre’ reste plus solidement écrit que celui de l’écrasante majorité des films qui lui ressemblent, et que Rebecca Hall offre une prestation sans commune mesure avec ce qui est attendu d’un tel film, son interprétation émouvante des différentes étapes d’un processus de deuil faisant en fin de compte glisser l’ensemble du côté du drame domestique intime. Cette inversion des priorités est peut-être ce qui permet au résultat de briller, en tant que ‘Film dramatique avec éléments horrifiques”, là où le dernier ‘Insidious’, pourtant pas mal écrit non plus, décevait comme “Film d’épouvante avec éléments dramatiques”.
"La Proie d'une Ombre," sorti en 2020, s'aventure dans le thriller surnaturel avec une approche mitigée. Le film, malgré une intrigue intrigante, se perd souvent dans des clichés du genre. Les acteurs font de leur mieux, mais l'écriture des personnages manque de profondeur, les rendant difficilement mémorables. Visuellement, le film propose quelques moments mémorables, mais l'intrigue peine à maintenir un rythme captivant. Les éléments surnaturels, bien que prometteurs, ne parviennent pas à atteindre leur plein potentiel.
Un petit 4 pour remonter la note que je trouve vraiment basse par rapport au film que j'ai trouvé vraiment pas mal. Thriller un peu surnaturel, parfois horreur mais pas trop, et Rebecca Hall toujours au top
La proie d'une ombre oscille entre le thriller et le surnaturel. Dans une grande maison près d'un lac entouré de forêts, Beth est emplie de douleurs du fait du suicide de son mari et vit un deuil difficile. C'est alors que des bruits étranges mêlés à des découverte sur la vie de son mari, Owen, vont l'amener à douter de l'amour qu'il lui portait. L'aimait-il ? Pourquoi s'est-il suicidé ? Qu'il y a t-il de l'autre côté du rivage ? Ces questions pragmatiques trouveront-elles leurs réponses dans le surnaturel ? Voici donc la base de ce film qui tangue entre la psychologie et la paranoïa, est-ce réel ? Ces deux aspects sont traités avec une réalisation intelligente toute en finesse, en suggestion. L'atmosphère pesante et le suspense transparaissent grâce à l'équilibre entre l'écriture et les images. Le réalisateur a fait le choix d'éviter au maximum les effets spéciaux grandiloquents pour privilégier le travail sur les bruitagesDe plus la réalisation de plans serrés autour de Rebecca Hall permet de mettre en valeur son jeu d'actrice tout en profondeur, en subtilité et en intensité : magistrale. Le film est en parfaite adéquation avec un scénario construit en couche qui se déroule tout doucement au fil des lieux et du temps. Le rythme est assuré par les scènes mettant en avant le surnaturel et dont l'intensité monte petit à petit. Les éléments du surnaturel et ceux du thriller se superposent feuille par feuille sans que l'un ou l'autre ne prenne le dessus. Malgré que l'on reste sur notre faim, à cause d'un final un peu trop brusque, ce long métrage bénéficie d'un équilibre, d'une sensibilité et d'une atmosphère très atypique peu exploité au cinéma. Une réussite.
C'est un film assez captivant, car le scénario est solide, nous sommes embarqués dans cette recherche de vérité par une actrice convaincante. Seul bémol le film est classé comme un film d'horreur alors qu'on frissonne peu, c'est plus psychologique.
Film naze. Incompréhensible, j’ai rien compris pour ma part. Il n’y a pas d’histoire, et ça tire en longueur pour rien et se termine sans aucune explication. Je me demande pourquoi c’est catalogué horreur et épouvante, ce devrait être plutôt navet et daube. Il n’y a aucune intrigue, aucune action, ne perdez pas votre temps. Dommage, on est obligé de mettre un demi point sinon ma note est zéro.
Sur une intrigue très commune, David Bruckner apporte un traitement un rien original autour de ce métrage d'épouvante traitant du deuil et de la vie après la mort notamment. C'est plutôt intéressant et Rebecca Hall est toujours impeccable dans ce type de rôle complexe et taillé pour elle. En revanche, et c'est là tout le problème, c'est extrêmement long pour ce qu'il y a à raconter, et ça met des plombes à partir. Heureusement la réalisation et les petites idées sympas de mise en scène nous tiennent éveillés mais autant dire qu'après le petit twist on a assez hâte que ça se termine. Un peu dommage parce qu'il y avait sans aucun doute mieux à faire avec notamment cette atmosphère oppressante du plus bel effet. Pas mal dans l'ensemble.
Ce n'est en rien un petit film, mais un bon vrai thriller fantastique à la réalisation et aux interprétations soignées. On retrouve avec plaisir Rebecca Hall qui ferait bien désormais de se tenir éloignée de cette thématique. Le scénario est original, pas du déjà vu. A découvrir.
Je l’attendais depuis un petit moment, la bande-annonce m’avait vachement intrigué et je suis plutôt satisfait de ce thriller horrifique ! Une performance de Rebecca Hall au-delà de mes attentes. Une histoire perturbante, sombre avec de terribles secrets. Une ambiance vraiment lourde et malsaine s’installe au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire. [SPOIL] Les scènes d’illusion de perspective qui forme un visage sont excellentes et carrément flippantes ! J’ai beaucoup aimé le concept. De même pour les séquences du dénouement « à l’envers » quand elle découvre la vérité, c’est ultra malsain et bien filmé ! [SPOIL]. La mise en scène est également très soignée idem pour les mouvements de caméra. Ambiance très singulière j’ai rarement ressenti ça au cinéma.
ENTRE DEUX RIVES. Quand tu vois tout en double, c'est que tu as trop picolé. Le reflet de l'ombre dans la maison aux esprits. Et la créativité? Pauvre femme blessée, d'un corps resté debout, l'ombre est parfois brisée. Victor Hugo a aimé.
Un bon petit film d epouvante qui se regarde sans deplaisir. Qui est le mechant? Pludieurs suppositions sont possibles. La fin est acceptable. Quant au jeu de l actrice, il est bon Un film qui si il ne renouvele pas le genre, se regarde sans deplaisir
Ce film, réalisé par David Bruckner et sorti en 2021, n'est franchement pas terrible. Après le suicide de son mari, Beth a d'étranges visions et découvre les secrets de son défunt mari. Si le film prend parfois des allures de folk horror, ce que semble en tout cas présager l'enquête que mène Beth, il se perd très rapidement dans les clichés du genre. Ce qui est très dommage puisque nous sommes pourtant parfois dans du elevated horror assez malin et avec une histoire relativement prenante. Si le film est plutôt long à se lancer, on se prend ensuite très vite au jeu lorsque Beth découvre les photos dans le téléphone de son mari, photos pour le moins intrigantes. Mais je trouve que le film perd énormément en vitesse lorsqu'il met en scène toutes les visions de Beth. Là, on tombe en effet dans du déjà-vu et, même si quelques effets sont sympas, notamment au niveau de la mise en scène, rien n'arrive réellement à surprendre le spectateur. Ces visions ont de plus pour effet de faire perdre énormément de rythme à l'ensemble, coupant ainsi plusieurs fois l'enquête, ce qui est bien dommage ! Au final, on ressort du film avec l'impression d'avoir vu quelque-chose bourré d'idées mais mal organisées, le film donnant cette impression de lancer plusieurs pistes sans vraiment aller jusqu'au bout. Le film n'est, de plus, jamais réellement effrayant car il use encore une fois des clichés du genre. Et le réalisateur a beau faire une mise en scène aussi soignée et léchée que possible, les jump-scares restent malgré tout prévisibles. Concernant le casting, on retiendra surtout le jeu de Rebecca Hall qui est très convaincante dans son personnage ! "La Proie d'une ombre" est donc un film qui avait un certain potentiel, notamment s'il avait avait exploité à fond sa fibre folk horror, mais se noie malheureusement dans les clichés du genre.