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    La Proie d'une ombre
    Note moyenne
    2,5
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Meilleur film de toute ma vie! Il y a de l’action Peur histoire est très touchante ! n’écouter pas les avis ! BEST FILMMMM
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2021
    Déchirée par la mort brutale de son mari, Beth se retrouve seule dans la maison au bord du lac qu’il avait construite pour elle. Elle s’efforce de faire face, mais d’inexplicables cauchemars font leur apparition. Dans de troublantes visions, une présence insaisissable semble l’appeler...
    C’est une réalisation de David Bruckner qui avait fait le très bon Rituel sur Netflix. Le scénario a été écrit par Ben Collins et Luke Piotrowski. La Proie d'une ombre a fait partie de la sélection du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2021.

    J’ai bien aimé ce film horrifique.



    J’ai été séduit par les moments horrifiques qui sont géniaux. On va être plongé dans la tête de Beth. Cette dernière a perdu son mari, et le soir, elle a l’impression qu’il veut lui parler. Va s’ensuivre des passages pleins de tension où on ne sait pas si elle est éveillée ou bien dans un rêve paraissant vrai. Une chose est sûre, sa frayeur existe. Je dois avouer que ces moments m’ont fait un peu sursauter, ce qui est rare au cinéma. En effet, le réalisateur joue sur les musiques fortes, et une ambiance obscure. Le film pousse Beth à bout, et par la même occasion le spectateur.

    Alors que j’ai trouvé les phases frayeurs géniales, l’histoire m’a moins emballée. Elle va être un peu confuse par moments. J’avoue que certaines pistes sont ingénieuses, mais mal exploité par la suite. Je développerais sa dans le dernier paragraphe car il faudra spoil. Juste pour vous dire qu’il y a une tentative de mélange des genres mal équilibré. La Proie d’une ombre avait un axe intéressant mais à vouloir trop en faire, s’est jeté dans le mur.



    Il est agréable en tête d’affiche d’avoir une actrice avec le talent de Rebecca Hall. En effet, dans ce genre de film habituellement, le casting ne casse jamais trois pâtes à un canard, et c’est un handicap. La Britannique arrive à bien faire passer les émotions de son personnage. Tout va reposer sur elle car le casting secondaire, bien que pas mauvais, n’a pas grande importance finalement.

    Attention, le spoil commence. Parlons donc de ce fameux retournement final totalement raté. Pendant une bonne partie de La Proie d'une ombre, on pensait que c’est son mari qui revenait hanter ses rêves. Cela va pousser Beth à enquêter sur les agissements de celui-ci. Elle va découvrir qu’en réalité il tuait des femmes. À ce moment-là l’effet est des meilleurs. On devine qu’il s’est donné la mort pour arrêter mais qu’il aime trop sa femme pour s’en aller totalement. Cependant, on apprend que c’était un esprit maléfique qui suit Beth depuis qu’elle était morte pendant quelques minutes durant son adolescence. Une explication totalement tirée par les cheveux qui casse toute la construction du film. Cela fait que la fin est pénible à voir. Dommage car ça m’a gâché un peu le visionnage.
    Muertomega
    Muertomega

    7 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2021
    L'histoire est intéressante même si le synopsis est classique. le petit côté d’ironie humoristique apporté par la personnalité de Beth est vraiment drôle.Les plans de l’introduction étaient rondement bien menés.On sent comme aime que le réalisateur à bosser sur “Le Rituel” ce qui est, contrairement à ce que je croyais, une bonne chose ça apporte quelque chose de beau.Dès le début”La Proie d’Une Ombre” est anxiogène et prenant. Le film à quelques moments classiques, j’imagine qu'on y passe beaucoup dans les premiers long-métrages. Hall est vraiment en phase avec son personnage dans les mimiques et on voit dans ses yeux qu’elle est investie, les autres acteurs sont à peine bons. Les jumpscares sonores sont vraiment bons. Mais les autres jumpscares sont dignes d’une récompense à Deauville. Le scénario est très moyen avec 2,3 incohérences marquantes mais il est tout de même efficace. Les thèmes abordés sont touchants et ajoutent de l’empathie envers Beth, mais le thème du deuil est très bon à la fin.Musiques prometteuses mais pas assez bonnes pour que je m’en souvienne dans 2,3 mois. Très bonne fin et si étonnante que c’est lui que j’achèterai en DVD et non Malignant même si peut-être un jour.
    Eve I
    Eve I

    9 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    je n'ai pas aimé. c'est très mou. on devine la fin. manque de suspens. bref passez votre chemin.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Une maison isolée au bord d'un lac.
    Une femme qui vit seule après la mort violente de son mari.
    D'étranges rêves, des manifestations surnaturelles inquiétantes, une présence invisible sournoise.
    Rien ne fonctionne vraiment dans ce thriller horrifique : casting moyen, scénario en carton, rythme inégal...
    J'ai rapidement décroché dans la seconde partie proposant une vraie bouillabaisse scénaristique imbuvable.
    Raté, sans âme et sans intérêt.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Tinettep26
    Tinettep26

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Un film d'horreur trop bidon 👎👎👎 je n'aime pas les films imaginaire , les BON films d'horreur 😨😨 il faut que ça soit des histoires vraies ET Il faut avoir PEUR 😱😱😱😱 dans FILM D'HORREUR 👍👍😉
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2021
    Festival de Deauville, séance de minuit. On vous avoue de suite qu'on a bondi de notre fauteuil (étant le meilleur public au monde pour cela) facilement trois ou quatre fois. Pour au final avoir un désaccord monumental sur l'explication du film dans notre groupe. Nous avons donc une première version totalement fantastique ( spoiler: à la Amityville : il y avait bien un esprit maléfique dans la maison, qui a poussé le mari à tuer et a voulu s'emparer de la femme
    ), et version 2 totalement pragmatique ( spoiler: la femme n'arrive pas à faire le deuil de son mari, surtout depuis qu'elle découvre sa double-vie terrifiante, et s'invente un délire de persécution, se blesse elle-même...
    ). Le film laissant la porte ouverte à toute interprétation, vous n'aurez pas tort de pencher pour l'une ou l'autre des deux fins (ou pour une autre encore), même si de notre côté, on préfère la version fantastique. Rebecca Hall est inspirée dans le rôle de la jeune femme qui se retrouve sans arrêt seule dans le noir et dans le silence le plus complet, durant de longues minutes où l'on n'attend seulement le gros coup de trompette pour nous faire bondir, soit le cliché du genre horrifique actuel, dont on sature carrément. Vraiment dommage que le ressort terrifique s'abaisse à ce genre de facilité, quand La Proie d'une ombre se prenait si bien la tête pour nous offrir un scénario étoffé et intéressant. Un déséquilibre qui nous paraît d'autant plus dommage que le scénariste et l'actrice ne sont pas les seuls à avoir contribué à nous faire passer un assez bon moment, à ces derniers on peut rajouter les chefs décorateurs qui nous ont offerts deux versions des maisons très belles (l'une parfaite pour les apparitions, l'autre - plus lugubre - qui fait peur sans avoir besoin d'apparitions). Chacun pourra comprendre sa fin, le scénario étant doté d'atouts narratifs à double-sens, qui malheureusement perdent de leur crédibilité avec les éternels coupures de son et coup de klaxon (pas finaud...) pour s'assurer de faire sursauter son spectateur.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Une veuve sent la présence du fantôme de son mari et découvre des secrets sur son passé, avec cette magnifique actrice qu'est Rebecca Hall nous pouvions rêver de voir un beau film sur le deuil malheureusement nous avons plutôt droit à un thriller redondant et glauque.
    lmc-3
    lmc-3

    271 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Novateur, fougue de bonnes idées bien vendu, réalisation aux petits oignons, l’histoire sort des sentiers battus, le rythme est constant, l’intrigue haletante, ambiances puissantes, les émotions bien transcrites, très bien joué, très bien monté, effets spéciaux tops, les personnages, attachants, sont bien développés et ont, pour une fois, un comportement ‘normal’ avec une bonne dose d’humour mal placé très rafraichissante; un petit régal pour ma part, intrigué par la bande annonce qui vendait quelque chose de méta, j’ai été personnellement séduit.
    Mais:
    Des faux raccords constants, qui, bien que je n’ai pas l’œil pour ça, m’ont gâché une partie du plaisir car trop sorti du film, accompagnés de plusieurs autres erreurs de continuité malgré la forte crédibilité du film dans son propre univers.

    Belle surprise général, à découvrir.
    RedArrow
    RedArrow

    1 666 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2021
    En proie au chagrin, Beth ne se remet pas de la mort de son mari Owen.
    En proie à l'incompréhension, elle ne parvient pas à expliquer la raison de son suicide.
    En proie à la suspicion, elle se met à découvrir la part d'ombre d'un homme dont elle croyait pourtant tout connaître...

    Jusqu'à son titre français, "La Proie d'une Ombre" est le genre de film US sur lequel a priori on ne miserait pas une noix de cajou, où tout semble téléguidé par avance pour nous emmener vers les pires ressorts d'une intrigue potentiellement située entre les dangereuses limbes des ressorts d'un vulgaire téléfilm de seconde zone et ceux d'un énième thriller surnaturel basique.
    Mais "The Night House" en V.O. est bien plus malin que ça, piloté par un réalisateur (David Bruckner, remarqué pour le déjà sympathique "Southbound" et bientôt à la tête du reboot de "Hellraiser") qui ne laisse rien au hasard pour traiter en profondeur de la question du deuil et de la part de ténèbres grandissante menaçant d'emporter son héroïne laissée inconsolable par le décès de l'être aimé. Car c'est bien évidemment la thématique centrale d'un long-métrage qui, semblant d'abord prendre un malin plaisir à entretenir ses directions les plus prévisibles, va ensuite chercher à nous égarer (avec succès) dans le dédale d'une forme d'horreur en réalité bien plus cérébrale.
    Là où, en effet, au premier degré, les mirages de son intrigue surnaturelle nous entraînent dans un jeu de faux-semblants révélant toute son ampleur au sein d'un brillant dernier acte sur le sens à donner aux événements de l'ensemble, ils sont aussi idéalement pensés en vue de nous perdre symboliquement dans la même spirale de dépression en train d'aspirer inconsciemment son héroïne jusqu'à un potentiel point de non-retour !
    Mieux encore, à un fond astucieusement maîtrisé -les références évoquées n'y sont en plus jamais gratuites pour nous amener à la réalité de la confrontation en train de se jouer (le Caerdroia, une certaine statuette, l'utilité des apparitions du mari en elles-mêmes)- répond des qualités formelles placées sous le signe d'une fluidité assez remarquable afin de traduire une perte de repères continue. Ainsi, alors que, dans un premier temps, certains effets modernes s'amusent à renforcer nos préjugés vis-à-vis des finalités peut-être convenues de l'entreprise (quelques jumpscares mais à l'efficacité déjà supra-redoutable pour nos petits cœurs), le film se pare peu à peu d'élans giallesques, de trouvailles de constructions en miroir et de décors sciemment en mouvement cristallisant tout autant la dérive psychologique de l'héroïne que les noirs desseins dont elle est la victime. Si l'on ajoute à cela la prestation impliquée et à forte teneur émotionnelle de Rebecca Hall, "La Proie d'une Ombre" est décidément une très bonne surprise en son genre, cherchant à faire intelligemment parler tout ce qu'il entreprend d'une même voix pertinente pour aborder le large champ de conséquences dévastatrices derrière la pire des douleurs.
    Finalement, là où on pensait qu'il y avait le néant, il y avait bien quelque chose qui a complètement bouleversé notre regard sur le film : la patte d'un véritable auteur ayant trouvé l'angle idoine pour faire de "La Proie d'une Ombre" un long-métrage certes peut-être pas incontournable mais assez étonnant et bien ficelé pour qu'on vous le recommande chaudement.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2021
    J'ai été assez surpris, il n'y a pas trop de Jumps scare procédé grotesque et visible à des kilomètres.

    L'histoire en elle même et pas mal et bien géré, l'enquête post mortem est géree par la veuve du defun.
    Un point n'a pas été mis au clair et est restée quand j'ai quitté la salle et il n'y a que deux solutions possibles à celui ci.
    Un mystère de plus, je ne comprends pas non plus comment il a pu écrire la lettre, cela manque de logique.

    La fin ne me convient pas vraiment, si il y a une fin alternative je veux la voir.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Nul besoin de s’y connaître en maléfice pour se rendre compte que le deuil lui-même est un dédale sans fin et dont les ramifications repoussent les frontières de la délivrance. David Bruckner revient ainsi après son « Rituel », qui aura piégé des randonneurs entre deux branches, dans un cadre plus simpliste, pour ne pas dire sobre. C’est un festival de mise en scène et de perspective qui se dessine, au cœur d’un logement qui a tout pour satisfaire les amateurs de maisons hantés. Et quand bien même cela constitue davantage une toile de fond, le réalisateur embrasse pleinement les phénomènes paranormaux, afin de se pencher sur la chute libre de son héroïne. L’effroi sera la principale menace pour elle, comme pour le spectateur, qui ne devrait pas en sortir indemne, malgré quelques faiblesses évidentes.

    Rebecca Hall, que l’on savait déjà à l’aise dans ce registre décontenancé (La Maison des Ombres, The Gift), campe une Beth au bord de l’implosion et d’une rupture qui rime avec la disparition de son mari. Ce qui suit pourrait aisément sombrer dans une fantaisie vue et revue, mais on saura trouver un peu de retenue. En se détachant un peu de l’image de la final girl ou de la énième victime d’un harcèlement psychologique, elle déjoue certains principes où la raison s’accorde avec les gestes les plus simples. Pourtant, la fuite n’est pas une option pour cette enseignante brisée, mais qui éveillera son instinct investigateur pour arrondir les angles. L’ambiguïté est sans doute le fardeau qui la tourmente. Et ce ne sera pas à l’aide de souvenirs qu’on justifiera la quintessence de cette tragédie. Du jump scare efficace à l’économie les effets visuels, l’ambiance sera au diapason avec une étonnante communion, entre le désespoir et le désir.

    Ce ne sont pas simplement les murs et les décors qui hantent Beth. Elle apporte également son lot de spectres et de suspicion, jusqu’à en repousser ses amis et ses voisins. Elle marche seule dans les ténèbres, à l’aide d’une bouteille qui lui aide à vider son chagrin. Et de cette peine naissant des secrets et autres révélations malicieuses, comme une part d’ombre qui la guette au quotidien. Doit-on y voir quelque chose de malveillant ? Est-ce simplement un constat d’introspection ? La machinerie prend place et parsème ce genre de question sans réponse, bien que l’on souhaite inévitablement conclure sur une note explicative, convenue et peu ambitieuse. La formule nous saisit à la gorge dans ces instants où l’on se refuse de donner un sens à tout ce qu’elle touche. Si ce n’est pas dans la vérité que l’on sortira victorieux, autant emprunter cette route sauvage et cauchemardesque, qui nous rappelle qu’il y a sans doute autre chose que l’on redoute de l’autre côté du miroir.

    « La Proie d’une ombre » (The Night House) ne cesse de référencer sa démarche, au détour des « Innocents », « Le Tour d’Écrou », « Shining », « Mister Babadook » et « Invisible Man » pour ne citer qu’eux. Cependant, c’est avec une écriture intéressante que Bruckner paralyse son héroïne, dans le revers d’un mariage qui reflète sa fragilité dans cette même structure et architecture des lieux. Il ne s’agit plus de quitter la maison au plus vite, mais d’y régner le plus longtemps possible, jusqu’à ce qu’un sous-entendu échec ne devienne qu’un rêve dont il faut se réveiller.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    On est ici loin, très loin, des films d’horreur qui pullulent sur les écrans de cinéma et en VOD chaque mois des deux côtés de l’Atlantique. Avec cette œuvre présentée dans pas mal de festivals, nous sommes dans un film de genre adulte, mature et bien plus intelligent que la plupart des productions petit budget et gros profits de Jason Blum pour ne citer que celles-là (« Ouija », « Action ou vérité », ...) en vogue actuellement. « La Proie d’une ombre » est davantage un thriller psychologique mâtiné de fantastique qu’un pur film d’horreur. Il se rapproche en cela de l’école fantastique espagnole apparue au début des années 2000 avec des films comme « L’Orphelinat ». Il n’y a ici aucune saillie gore car l’horreur est plutôt introspective. Pas plus qu’il y a de jump scare ridicule et forcé avec notes de musique stridentes pour nous dire quand il faut sursauter. En gros, ce long-métrage s’écarte fortement des modes en vigueur dans le genre et c’est tant mieux. Le mystère nous emporte, la mise en scène est racée et l’atmosphère diaboliquement anxiogène est inquiétante.



    David Bruckner fait partie des cinéastes de films de genre à suivre. Après l’intéressant « The Signal » il avait mis en scène un long-métrage horrifique viscéral qui faisait vraiment peur. En effet, « Le Rituel » et ses randonneurs perdus dans une étrange forêt suédoises dont les habitants avaient des coutumes pas très catholiques. L’ambiance et les effets étaient juste très flippants et, si ici c’est bien moins radical et beaucoup plus suggestif, le résultat est tout aussi réussi. Mais pour que cela soit aussi immersif et captivant il fallait une bonne actrice car durant les trois quarts du film, il n’y a que le personnage principal de cette jeune veuve isolée dans cette maison. Bruckner a vu le juste en portant son choix sur Rebecca Hall plutôt que de prendre une midinette interchangeable comme on en voit tant dans les films de ce genre. L’actrice anglaise est intense et son jeu nuancé et très réaliste participe pour beaucoup dans l’identification au personnage. A plusieurs reprises on se dit qu’on agirait et réagirait exactement comme elle dans le moindre de ses gestes ou parole.



    « La Proie d’une ombre » la joue donc subtile et humble avec brio et à raison. Le suspense qui entoure cette maison et le décès du mari s’épaissit doucement et les révélations nous arrivent au compte-gouttes avec un sens du rythme irréprochable. Et lorsque l’on apprend le fin mot de l’histoire on est bien content que tout cela s’éloigne du tout-venant des films de maison hantée. C’est d’ailleurs bien plus que cela ici puisque, par le biais du fantastique, notre rapport au deuil mais surtout au couple est autopsié. Un thriller fantastique qui a de la profondeur donc. Enfin, l’aspect visuel est très soigné et si on aurait aimé que le concept d’inversion soit plus poussé sur le fond comme sur la forme, l’idée est bonne. De plus, s’il persiste quelques zones d’ombre et un final peut-être un peu trop heureux, on marche à cent pour cent dans ce mystère qui inquiète et prend aux tripes. Une petite réussite du genre à ne pas louper.



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    Brandon B.
    Brandon B.

    25 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2021
    La proie d'une ombre est un très bon film d'horreur. L'histoire est vague au départ et lente à démarrer mais quand on regarde bien, ce film n'est pas si mal que ça. L'ambiance est pensante et les frissons sont présents ! Bon film d'horreur

    3,5/5
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