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Axel F.
3 critiques
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5,0
Publiée le 2 novembre 2021
Incroyable ! Une pépite ! Tant d’émotions différentes dans ce film... Rebecca Hall est superbe, le sujet très bien traité, le rythme, la narration, la photographie, tout est top ! Que c’est beau !
Sous-estimé par la critique, ce film est une pépite et son scénario une trouvaille originale. La fin ne déçoit pas ; il est même rare dans des films fantastiques d'avoir droit une explication aussi percutante. Le jeu délicat de Rebecca Hall est remarquable. À voir, vraiment 👍🏻
Tout parait invraisemblable, digne d'une série Z. Mais en insistant et en se laissant porter, le film se révèle d'un machiavélisme ingénieux. La conclusion justifie toutes les invraisemblances et les visions hystériques de Rebecca H. On découvre la notion de DAGYDE, figurine de sorcellerie. L'étoile manquante se justifie par les scènes finales démesurément délirantes. Mais c'est quand même une grosse claque!
Un scénario au sentiment de déjà vu dont l'intrigue monte crescendo. Quelques effets, une ambiance certes mais difficile d'accrocher totalement à cette histoire et à cette présence morbide. R. Hall a décidément du mal à apparaître dans des films majeurs!
Le personnage de Rebecca Hall se retrouve seul dans sa maison isolée depuis que son mari est mort brutalement. Les cauchemars la hantent et se confondent avec des visions de son mari. La veuve se met alors à fouiller dans les affaires du défunt et découvre des photos de jeunes femmes qui lui ressemblent étonnamment. Son mari était-il infidèle ? Et si oui, pourquoi avec des femmes qui lui ressemblent autant ? Le thriller psychologique va tenter de nous mener de mystères en mystères dans une scène malheureusement trop calme. Si les comédiennes jouent avec certitude leurs rôles, “La proie d’une ombre” ne suffit pas à sortir de l’introspection et à renouveler le genre du film de fantômes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Petit thriller horrifique inattendu de cette année 2021 (ou 2020 on s’y perd dans les dates de sortie officielles), « La Proie d’une ombre » parvient sans prétention à éveiller notre curiosité et créer un suspens efficace de bout en bout.
J’ai beaucoup apprécié la façon dont le réalisateur prend son temps pour faire évoluer l’intrigue et faire découvrir cette histoire insoupçonnée et tout à fait sinistre à son personnage principal : c’est très bien construit. Sans pour autant être pionnier du genre et des effets utilisés, la mise en scène relève d’une véritable leçon à montrer à bon nombre de cinéastes de l’horreur tant elle nourrit une certaine angoisse chez le spectateur avec simplicité. D’autre part, le jeu d’acteur, leurs réactions, incompréhensions et interrogations sont toutes légitimes et il n’y a pas un pas de travers où l’on pourrait se dire : « Ah non mais là c’est grotesque » ou « personne ne réagirait comme cela ». L’ambiguïté des personnages est conservée de bout en bout.
L’histoire quant à elle vaut ce qu’elle vaut. Il y a toujours ce moment dans les films d’épouvante où l’on regrette le côté surnaturel qui ressort tout à coup dans une histoire qui « semblait réaliste » au premier abord. Il y avait simplement quelques hallucinations possibles ou bien des rêves du personnage principal, rien de plus. Et là subitement une entité maléfique se manifeste comme véritable menace depuis le départ. Ce curieux mélange au moment du twist peut déplaire, pour ma part je suis mitigé car j’ai trouvé que le final était certes décevant mais qu’il n’entachait en rien la qualité du script et des choix scénaristiques.
N’en attendant pas grand-chose, je suis plutôt satisfait de la trouvaille. Sorti la même année que « Invisible Man » de Leigh Whannell, les deux long-métrage se rejoignent sur certains abords et nous réconcilient avec l’horreur, nous les fans inconditionnels du genre qui continueront à y croire coûte que coûte, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Un thriller surnaturel sous forme d'enquête personnelle , Beth essaie de comprendre pourquoi son mari s'est suicidé... le scénario progresse tout au long du film avec un peu de longueur doucement mais sûrement.. mettant nos nerfs à rude épreuve sur le plan émotionnel. Jusqu'au dénouement final qui nous laisse en réflexion.. Cela change du surnaturel classique , c'est plutôt bien réussi et on ne décolle pas trop de l'histoire car comme tout bon film on veut savoir qu'elle va être la fin ... bon film dans son ensemble !
Envie d'un petit thriller horrifique ? Et bien on ne vous conseille pas du tout celui-ci ! La proie d'une ombre démarre sur des bases très intéressantes, nous plonge dans un univers captivant qui se construit sous nos yeux, un semblant de sorcellerie, de labyrinthe, de monde parallèle. Enfin les indices nous laissent entrevoir un potentiel franchement alléchant. Et puis d'un coup, le film s'échine à tout saboter, pour aller vers des révélations décevantes, enchaînant des non-sens et balayant les bonnes idées. On dirait qu'ils ont vu trop gros et qu'ils n'ont pas su gérer tout ça, c'est comme si un autre réalisateur avait fait la fin du film avec un résumé rapide du début. Il faut noter aussi notre antipathie face au personnage principale, Beth, très désagréable, et les personnages secondaires sont très clichés. Bref, ce film est décevant, car l'univers nous a dévoilé un gros potentiel, mais gâché et totalement inexploité.
Suite au suicide de son mari une femme semble entendre un appel de l au-delà ... on navigue entre existe t il ou pas cet au-delà ... je ne spoilerai pas ... c est assez bien réalisé pour poursuivre jusqu'à la fin
Voilà un film fantastique qui rompt avec le tout venant des histoires de maisons hantées, et joue plus sur l'ambiance que sur l'abus de scènes horrifiques . Ça ne le rend que plus flippant. Le scénario est habile, et la conclusion, sans être ouverte laisse la place à différentes interprétations. La nature exacte de la "présence" est une surprise bien amenée. On pourra reprocher au film d'abuser parfois des scènes de nuit peu lisibles, mais en même temps ça contribue à son ambiance. Belle interprétation. Rebecca Hall, quasi constamment à l'image, est excellente.
Belle réalisation, beau casting, un mystère bien préservé pendant les 3/4 du film, mais un dénouement décevant qui n'est pas du tout à la hauteur de ce que l'histoire aurait pu laisser présager. L'intrigue tombe à plat et c'est un regrettable car cette œuvre méritait un switch bien plus travaillé.
Se concentrant sur les difficultés du deuil, le film bénéficie d'une bonne ambiance et interprétation, mais son scénario est bien trop nébuleux pour être apprécié à sa juste valeurs. Lent, parfois soporifique le côté enquête est intéressant, mais lorsque le film se met à lorgner du côté fantastique, sa vire au n'importe quoi surtout dans son dernier acte ou toute la finesse dont il faisait par auparavant vole en éclat. La fin ouverte permet au spectateur de faire son choix sur la nature exacte des événements, mais ce n'es pas franchement bien amenée et surtout aboutit. C'est correcte mais il manque clairement des éléments pour être mémorable.
The Night House n’est jamais aussi fort que lorsque les indices et les fausses pistes dessinent, par l’intermédiaire de cette « maison de nuit » à la fois cabane dans les bois où s’adonner à ses pulsions et demeure inversée dans laquelle sont cristallisés les non-dits, un centre vide autour duquel gravite Beth. Le somnambulisme, la dépression, le traumatisme du deuil, le recours à l’occulte pour conjurer un mauvais sort, la lutte contre un choc bien plus profond, antérieur en somme : le film déplie ces trajectoires possibles tel un origami, à l’image de la construction par pliage de niveaux et de réalités que dessinait Owen dans son cahier. Et l’horreur, quand elle intervient et s’exprime à l’écran, reste subordonnée à l’architecture, comme une émanation même de cette maison hantée par l’ombre, comprenons par le fantôme du mari défunt.
Nous regretterons alors que The Night House finisse par céder à la tentation d’une explication métaphysique, à mi-chemin entre le paranormal et le psychologique, lors d’un dernier acte proche du Grand-Guignol ; de même, certains tics de mise en scène contraignent le film à une recherche de l’étrangeté qui paraît forcée et qui enferme Rebecca Hall dans un rôle unilatéral – alors que l’actrice s’avère des plus talentueuses. Les répétitions et les longueurs achèvent de faire du long métrage de David Bruckner une curiosité dotée de belles idées scénaristiques et esthétiques, mais qui ne témoigne ni d’une vision d’auteur ni d’une rigueur symbolique conjurant les sursauts faciles de l’épouvante à la mode aujourd’hui pour s’aventurer dans le « rien ».
Troisième long-métrage pour David Bruckner et le deuxième en solo après "The Ritual". Pas d'escapade entre amis qui tourne mal cette fois-ci, mais à nouveau un drame à l'origine de l'histoire avec ici le difficile deuil de Beth, une femme dont le mari vient de se suicider sans qu'elle sache pourquoi. Une note mystérieuse et des questions sans réponses la poussent à chercher des réponses pour comprendre pourquoi il a commis un tel acte. J'adore les films d'horreur qui mélangent les genres et j'adore ceux qui jouent sur plusieurs tableaux avec une double lecture et c'est exactement ce que propose ce "The Night House". C'est un film qui est réussi, peu importe l'angle sous lequel on le regarde et peu importe le registre en question. C'est un très bon drame sur le processus de deuil et c'est également un film d'horreur particulièrement efficace avec une excellente ambiance et une tension constante. La réalisation de David Bruckner est formidable avec un vrai souci du détail et de nombreux détails en trompe-l'œil avec le réalisateur qui joue pas mal sur l'architecture de la maison pour en faire un personnage à part entière. Le concept de base aurait pu donner quelque chose de simpliste ou prévisible seulement, le scénario de Ben Collins et de Luke Piotrowski, à qui l'on doit notamment le bon "Super Dark Times", est parfaitement maitrisé et ficelé même s'ils semblent hésiter sur la manière dont ils veulent conclure leur histoire, ce qui donne un dernier acte un peu moins fort que le reste, mais qui n'enlève rien à la qualité du film. Bref, un très bon film qui est captivant et haletant jusqu'au bout avec une excellente Rebecca Hall.