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    Etre prof
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Etre prof" et de son tournage !

    Genèse

    Après Mon maître d'école sorti en 2016, Émilie Thérond avait à nouveau envie d'aborder le thème de la transmission, en suivant cette fois un professeur du bout du monde : "[...] un enseignant pratiquant son métier dans un lieu où tout est plus inaccessible et plus compliqué doit sans doute donner encore davantage aux enfants. J’ai voulu creuser cette notion de vocation et sa portée sur les écoliers dans le monde."

    Les repérages

    L'équipe a effectué un travail d’enquête durant trois mois avec une journaliste auprès d’associations et de réseaux. "Trois freins nous intéressaient particulièrement : une démographie galopante - le cas du Burkina Faso où l’on forme en urgence des professeurs que l’on missionne dans des conditions très difficiles pour alphabétiser le pays ; la pauvreté, qui s’ajoute au poids des traditions et maintenant à la montée des eaux au Bangladesh ; et cette rareté que représente l’école nomade des Évenks en Sibérie", détaille la réalisatrice. Sandrine, l’institutrice du Burkina Faso, a été choisie parmi une vingtaine de jeunes qui venaient de passer le diplôme de l’ENEP (École Nationale de l’Enseignement Primaire) dans différentes villes du pays. Taslima, l’institutrice du Bangladesh, s'est imposée parmi d'autres enseignantes rencontrées sur des écoles-bateau dans le nord du pays. Enfin, Svetlana a été recommandée par une chercheuse spécialisée dans la culture évenk.

    Portraits de femmes

    Ce n'était pas un choix délibéré à l'origine de ne suivre que des femmes mais cela s’est révélé important, comme le précise la réalisatrice : "ce film raconte aussi cette problématique très féminine qui consiste à quitter ses enfants pour s’émanciper, défendre un métier et vivre une vocation ; cela reste très culpabilisant dans nos sociétés. Et puis, une femme professeur n’affronte pas les mêmes difficultés que son homologue homme : le danger de vivre seule dans une cabane en pleine brousse est quand même plus fort pour une femme que pour un homme."

    Un travail de longue haleine

    Être prof a nécessité trois ans de travail : un an d’enquête et de repérage, un an de tournage et un an de montage.

    Karin Viard

    L'actrice Karin Viard prête sa voix au documentaire. La réalisatrice l'a choisie pour sa voix "un peu rauque, un peu brisée, douce, sa façon d’en changer, ces petits déraillements qu’elle a parfois, très beaux et très émouvants." La comédienne a été séduite par ces enseignantes "impliquées, militantes, totalement inventives. J’ai trouvé leur travail merveilleux, et merveilleux aussi la façon dont le raconte Émilie Thérond. On n’est jamais dans le pathos, toujours à la bonne distance ; juste les faits, rien que les faits."

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