Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Wil G.
24 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 25 juin 2021
Bon désolé je me suis endormi...non, trêve de plaisanterie... Les musiques sont longues, les scènes sont longues, les dialogues inintéressant... bref tout est long, même les transitions noires sont longues. Pas mon truc. Je me suis ennuyé.
La photographie somptueuse que signe Aymerick Pilarski suffit à justifier le visionnage d’Öndög qui, sous ses faux airs de western, dévie l’intrigue policière vers la romance sauvage entre une femme des steppes et un jeune policier encore vierge. Aussi le long métrage devient-il une lente initiation à la sexualité, entamée par la découverte macabre d’un corps dénudé que menacent les charognards alentours comme autant de prédateurs ; elle s’achèvera par un accouplement par deux fois répétée, d’abord à l’extérieur puis à l’intérieur, que le réalisateur filme avec insistance, complaisance, gratuité. Car un paradoxe sous-tend le long métrage : capter la pureté d’une nature âpre et intacte au sein de laquelle l’homme vit en harmonie avec la nature – quoiqu’il faille tuer les loups à la carabine quand ceux-ci viennent à approcher – en esthétisant à outrance l’image. L’utilisation du plan-séquence, brillante dans un premier temps en ce qu’elle incarne à l’écran l’immensité du décor et la difficile communication entre les personnages, tend à s’automatiser, de même que ce plan sur un motocycliste roulant au milieu des paysages mongoliens, dont Wang Quan’an use et abuse. Tout cela est trop clinquant, trop conscient, trop évident : la cruauté de certaines séquences – entendre cruauté au sens de « plaisir à faire couler le sang », animal essentiellement – semble là pour être cruelle, non parce qu’elle participe au quotidien du territoire. Néanmoins, nous saluerons l’entrelacs de la matière brute et de la matière spirituelle, donnant lieu à des méditations sur l’existence puissantes parce qu’elles sont simples et recouvrent cet essentiel qui manque tant à nos sociétés dites modernes. Le don d’un œuf préhistorique, en somme, qui confond les temporalités et les espèces au nom d’une même appartenance à la Terre.
Je suis dubitatif, je crois que je ne comprends absolument pas l'intérêt du film et ce qu'il tente de dire. Alors je dois dire que c'est pas chiant pour un sous, on a des plans magnifiques sur les steppes mongoles et rien que pour ça, ça vaut le détour...
Et je pense que le prix du ticket est justifié lorsqu'on propose un policier mongole perdu dans les steppes avec un cadavre de femme nue autour duquel il se met à headbanguer.
Mais après je dois dire que j'ai été un peu perdu. En fait je trouve le film assez cru par moments, voire même un peu vulgaire (les cris de chameau pendant le sexe par exemple) et ça me sort du film puisque avant même pendant les scènes comiques le film nous gardait à bonne distance et cherchais à nous faire rire avec l'absurdité de la situation... Là c'est juste une blague qu'on aurait pu voir n'importe où.
On enchaîne les séquences naturalistes sur le quotidien de femme de steppes, comment elle s'occupe des animaux, et clairement esthétiquement ça a son intérêt, j'aime aussi l'écriture du personnage qui passe au début du film pour une femme forte, qui sait se débrouiller, qui sait obtenir ce qu'elle veut et puis on va se rendre qu'elle a également des problèmes de femme, ce qui permet de rendre son personnage plus humain, moins archétypal.
Par contre, c'est toujours pareil, j'ai l'impression que le réalisateur n'en fait pas grand chose, que ça aurait pu être plus abouti. Toutes les réflexions philosophiques qui sont proposées autour de l’œuf, j'ai trouvé ça limite idiot et ça tente de faire de sa comédie aux relents naturaliste un film métaphysique, cependant c'est bien trop simplet dans le discours pour y parvenir.
J'aime généralement ce genre d'ambiance mais là c'est lent a n'en plus finir. Même les transitions - écrans noirs - sont interminables. Rien à voir avec "le chien jaune de Mongolie". Bref, de beaux paysages mais pas vraiment d'histoire, de scénarios, ni de jeux d'acteurs.
Attention, OVNI cinématographique en provenance de Mongolie. La découverte d'un cadavre au milieu de la steppe mongole sert de point de lancement au film ; il permet à un jeune policier de 18 ans, censé protéger le corps de la faune ambiante, de rencontrer une jeune bergère un peu sauvage. Voilà un peu le pitch de cette oeuvre d'une lenteur extrême où l'on peut laisser facilement passer 10 minutes sans dialogues. Sous prétexte d'être du cinéma "contemplatif", Quanan Wang livre un film assez ennuyeux où il faut être sur le qui-vive pour saisir les trop rares instants de grâce. C'est à voir pourtant pour les superbes paysages glacés, mais pour le reste, c'est assez soporifique.
A voir absolument en salle, la photo est exceptionnelle. Le scénario aborde avec délicatesse de nombreux sujets, sans être démonstratif. C'est juste un peu long, mais parmi les films de la rentrée, c'est celui qui m'a le plus marquée.
Très joli "documentaire" sur la vie des éleveurs en Mongolie. Une histoire gentillette servie par des acteurs non professionnels qui tiennent bien leur rôle. Un rôle principale plein de saine roublardise pour mener sa vie au mieux.
Très déçu après la vision de ce film soporifique , sans scénario, faisant durer des plans superflus. J'ai été le voir en espérant voir un film de Mikhalkov, "Urga" plein de souffle, qui se passait sur ces terres splendides de Mongolie, et j'ai été éberlué par le battage qu'on a pu faire autour de ce film sans âme, sans intérêt, qui ne mérite pas la moyenne.
Beau film, esthétiquement magnifique, avec des personnages attachants. Même s'il ne se passe pas grand chose, la lenteur du film, son style contemplatif nous fait vivre auprès des personnages un beau moment.
Autant être prévenu : le nouveau film du cinéaste chinois Quanan Wang est lent, contemplatif et il ne s'y passe pas grand-chose.
Si vous acceptez ce postulat de base et ne vous attendez pas à voir une comédie policière débridée, ni même un aimable divertissement décalé à la Kaurismaki, alors vous avez quelque chance d'apprécier cette plongée en apnée dans la steppe mongole : ses étendues immenses, la solitude des êtres qui la peuplent.
De ces points de vue, La femmes des steppes, le flic et l'oeuf atteint en effet son but. En le regardant, on a un excellent aperçu de la vie quotidienne d'une éleveuse de mouton, on éprouve parfaitement l'immensité des espaces parcourus, on sourit à l'ubuesque attitude de la maréchaussée locale. Et le chameau est d'une grande beauté.
Le film n'est pas parfait (je m'attendais par exemple à une photographie de meilleur qualité), mais il est estimable par ses intentions, sa façon de nous mettre en prise directe avec la vie, ses passages agréablement burlesques et ses quelques élans poétiques, voire presque métaphysiques.
De là à le comparer au chef-d'oeuvre de Nuri Bilge Ceylan, Il était une fois en Anatolie, dont il partage quelques éléments narratifs, il y a un grand pas que je ne franchis pas, à l'inverse de certains commentateurs.
Une photographie à couper le souffle, un récit maitrisé, des symboles à peu près à chaque plan... Un film magnifique et intelligent largement sous valoriser ! A voir absolument !
Ce film échappe à la notation : que raconte il ? Que veut-il ? Quel effet produit il ? Aucun, je ne le saurai jamais. Un film absent à lui-même. Avoir un avis sur ce film est donc impossible tant son fond et sa forme échappent à toute tentative de lecture. Avant de le voir chacun se le tiendra pour dit.
Un cadavre est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Pour le protéger des loups dans l’attente de l’arrivée de la police scientifique, un bleu est posté en faction. Il risque de mourir de froid si une bergère du coin ne vient le réchauffer.
La Mongolie possèdes des paysages immenses, éminemment cinématographiques. Mais le cinéma l’a investi récemment. Je me souviens de mon étonnement et de mon émerveillement en 2004 à la sortie de "L’Histoire du chameau qui pleure". Et puis il y a eu "Le Chien jaune de Mongolie" en 2006. "Le Mariage de Tuya" en 2007, filmé par un réalisateur chinois, avait été tourné en Mongolie intérieure, côté chinois. Ce même réalisateur, Wang Quan’an, a franchi la frontière pour réaliser en Mongolie son nouveau film, en desserrant un peu la contrainte que fait peser la censure de son pays. Non pas que "La Femme des steppes…" soit un brûlot politique, mais parce qu’il contient quelques scènes de sexe qu’on n’a pas coutume de voir dans le cinéma passé au crible de la censure pékinoise.
Ces films se ressemblent. Ils montrent la steppe infinie et ses couchers de soleil majestueux ; ils racontent des histoires simples de nomades et de bêtes.
"Öndög" (qui signifie « Œuf » en mongol et que les distributeurs français ont préféré traduire par un titre plus long et plus explicite) vient s’ajouter à cette liste désormais bien fournie. Lui aussi filme des paysages qu’on rêverait de voir – si ce fichu Covid n’hypothéquait pas tous nos projets de voyage. Lui aussi raconte une histoire simple. Il ne s’agit pas tant, comme on pourrait le croire au début du film, d’une enquête policière mais du portrait d’une femme indépendante qui vit seule au milieu des steppes avec son chameau, ses vaches et ses brebis.
Si vous n’avez jamais vu de film tourné en Mongolie et si la beauté intimidante des steppes battues par le vent glacial vous fascine, allez par curiosité y jeter un œil. Sinon, passez votre chemin devant une énième resucée d’un sujet qui ne vaut guère que par l’exotisme de ces prises de vue.
Très très très ennuyeux . J'airais envie d'en rester là , mais si je n'en écris pas plus , je ne serai pas publié !!! La Mongolie est désertique ou presque, OK , les gens y sont frustres , OK , l'héroine n'a aucun charme , je vous l'assure , et le mec qui s'interesse un peu à elle n'a aucun intéret. Il faut oser le dire, parce qu'on va évidemment me traiter de crétin des alpes analphabète , occidental obtu. C'est faux , nombre de films asiatiques , moyen orientaux , sont à la fois interessants et originaux, celui là...C'est juste de la daube , basta !