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    Suprêmes
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2021
    Suprêmes a le mérite de retracer le parcours du groupe Suprêmes - NTM d'un point de vue intime. La veine biopic permet d'entrer dans la complexité de JoeyStarr (notamment ses efforts de valorisation auprès de son père qui rejette violemment son côté déjanté) et Kool Shen (à la plume aiguisée), qui ont participé au scénario. Le film dresse aussi le portrait d'une époque, lorsque les banlieues abandonnées à leur sort se révoltaient via la musique et les émeutes. Les textes de rap expriment la rage des jeunes et leurs rythmes enfiévrés finissent par galvaniser les foules, ce qui agace les autorités qui cherchent à les contrôler.
    Les deux acteurs, Théo Christine et Sandor Funker, sont remarquables, totalement investis dans un biopic parfaitement chronologique (de la création du groupe en 1988 et ses essais pathétiques de sortir du lot au premier concert au Zénith en 1992, donc pas jusqu'à la séparation du groupe en 1999), quelque peu appliqué dans sa mise en scène mais qui se muscle quand il s'agit de rendre compte du talent sur scène des deux rappeurs. On sent comment ces deux jeunes de Seine Saint-Denis ont pu devenir les porte-parole des révoltes de leur génération. Par contre, même si le duo rejette toute récupération et que le film commence sur des images d'archives de Mitterrand parlant des difficultés des banlieues, le contexte politique (la montée de l'extrême-droite) est pratiquement absent. A voir ce qu'en fera la série coproduite par Arte et Netflix sur le même sujet.
    (compte-rendu du festival de Cannes sur Africultures)
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2021
    Super ce film ! D’une inconnue —pour la plupart des gens (Audrey Estrougo). Sur un groupe, NTM, "d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" (puisque ça se passe autour de 1990). Il y a néanmoins un côté un peu "Rocky" qui peut faire fuir certains spectateurs… C’est super, non pas pour les qualités autobiographiques ou musicales : elles sont ce qu’elles sont ; on ne sait pas si c’est vrai et l’on s’en moque, on ressent ces qualités comme acceptables. C’est super parce que le film est sur un créneau, une planète, et il n'en sort pas (aucune digression, aucune fioriture) : c’est déjà un bon point à donner à la réalisation. Mais d’autres bons points sont à lui donner, même quand ils sont apportées par les acteurs (c’est forcément elle qui met en scène le scénario et qui dirige les acteurs). On a peur au départ que les acteurs utilisent le jacté d’aujourd’hui, mais pas du tout —à part un "truc de ouf" qui traine et quelques "en même temps". On est surtout estomaqué par la force et la pertinence des conversations, entre JoeyStarr et son père d’abord, puis entre les membres du groupe. Ces conversations vont des engueulades proches de la castagne aux silences plus vrais qu’un dialogue. La mise en scène n’en finit pas de filmer, très longuement, les moments les plus chauds, les plus indicibles, les blessures, les créations, les chutes et les rechutes (dans le vol, dans la drogue, par exemple). L’émotion est là dans ces moments-là. Car certaines blessures ne guérissent pas, car le temps ne revient jamais en arrière. Car l’art sauve, mais il tue aussi —surtout chez ceux (comme dit leur texte) "n'ayant pas d’autre choix que vivre une vie parallèle" avant de pouvoir créer, puis d’être reconnu. On aime ces longueurs, cette insistance de la caméra, ce véritable et vénérable talent des acteurs (Théo Christine et Sandor Funtek en premier lieu évidemment) pour dire (ou taire) le ressenti, la tristesse, la jovialité. Ce film n’est pas un film sur l’époque, sur le rap, sur NTM ou JoeyStarr : c’est un film sur des valeurs, de tout lieu et de tout temps (individuelles ou sociales), et sur les efforts à faire pour elles quand on naît sur une autre planète. A.G.
    Sarlé J.
    Sarlé J.

    26 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    fans de rap, de hip-hop, de culture urbaine et des années 90, vous êtes ici chez vous.
    les acteurs sont intenses, donnent tout. la réalisation est efficace et intelligente. la réalisatrice a travaillé avec les acteurs de façon à ce que la bande devienne réellement amis et ça se voit à l'écran.

    le bémol se situe plutôt dans le rythme. je trouve que c'est beaucoup de violence (physique, sonore, lumière...). Plus de plans calmes auraient été les bienvenus. à moins que cet effet serve le propos : se battre pour se faire entendre/comprendre.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Entre 1988 et 1992, nous allons assister à la naissance et aux premiers succès du groupe NTM, composé de Didier Morville (JoeyStarr) et de Bruno Lopes (Kool Shen), deux jeunes des cités du 93 désireux de s'en sortir grâce à leur musique.
    Je n'apprécie globalement pas le rap, et encore moins le rap hardcore proposé par ces deux individus, et pourtant ce film biographique dégage une vraie puissance et une réelle rage relativement communicative.
    Les comédiens Théo Christine et Sandor Funtek assurent à l'écran tels deux rebelles des banlieues de cette époque, j'ai également aimé la façon de montrer les fissures terribles que portaient en lui le jeune JoeyStarr, surtout vis-à-vis d'un père cruel et d'une mère absente.
    Furieux, explosif et mélodique pour les amateurs de ce style de son.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2021
    Un biopic viscéral ! Suprêmes raconte, enjolive, les débuts du groupe NTM. Une énergie folle se dégage de cette retranscription du début des années 90, des banlieues qui demandaient l’égalité, de la condescendance de certains pour la culture hip hop. Bien sûr, la caméra saisit tout cela, mais ce ne serait rien sans les formidables acteurs qu’Audrey Estrougo est allé chercher : Théo Christine, une vraie révélation dans un rôle de composition on ne peut plus difficile ; Sandor Funtek, plus une révélation tant on l’a déjà vu crever l’écran ; et Félix Lefebvre, dans son second très grand rôle. Pour les acteurs, pour la musique, pour le message encore vibrant, il faut y aller.
    Virginie P
    Virginie P

    48 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Alors 👏👏👏🎬🎬🎬 à Audrey Estrougo pour cet excellent film avec des comédiens magistraux dont 2 de Rouen présents pour cette avant-première du 28/09/21 au Pathé Docks 76 (salle la plus pleine sur l'ensemble de la France 🙂).

    Tout y est, la douleur, la colère, la révolte, les rires, l'émotion mais également l'époque d'une descente aux enfers des cités qui a permis la naissance de SUPRÊMES NTM et par la même d'exprimer la révolte de toute une génération.

    Ces mêmes textes percutants d'une jeunesse en colère résonnent tjrs bien tristement pour celle d'aujourd'hui 😢
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    172 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Bon film autour de l'émergence et l'impact qu'a eu le groupe NTM sur le hip-hop français. Le duo d'acteurs novice Théo Christine et Sandor Funtek s'en sortent très bien dans le rôle de JoeyStarr et Kool Shen, d'autant plus qu'ils ont dû apprendre à danser et surtout à s'imprégner des attitudes et gestuelles scéniques de l'époque. J'ai bien aimé la prestation de Félix Lefebvre dans le rôle du (très) jeune manager.
    Pour le respect du récit conforme ou non avec la réalité, je ne connais pas assez le milieu du rap ni le groupe NTM pour en parler plus en profondeur, mais en tout cas le film m'a semblé bien retranscrire l'époque. Il y a un gros travail qui a été fait dans les costumes et le respect du look, revoir ainsi les vêtements des années 90 renvoie toujours un grand brin de nostalgie et me fait toujours sourire. Les passages entre extraits télévisés et scènes réelles étaient bien maîtrisés et fluides dans l'évolution de l'intrigue.
    J'ai personnellement été surtout frappé par le personnage de JoeyStarr, personnalité particulière que je connais évidemment en tant que rappeur, mais surtout depuis qu'il fait du cinéma. Mais malgré tout c'est assez fou de découvrir à quel point le personnage est insupportable et imbuvable dans le film... Très difficilement maîtrisable et gérable, je plains ceux qui ont dû ou pu travailler avec lui... Et les retours que j'ai dans le milieu du cinéma me fait constater que visiblement les choses ont pas beaucoup changé. Un écorché vif qui essaye malgré tout de faire bonne figure. Il n'a pas eu un passé facile certes, mais son caractère et sa personnalité reste tout de même très très particulière. Ce que le film retrace bien en tout cas, et ce qui au final est ce qui m'a marqué le plus.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2021
    Pour découvrir l'arrivée du Rap en France avec l'un des groupes les plus emblématiques de la scène, "Suprêmes" nous plonge dans les débuts de NTM avec Bruno et Didier nous expliquant comment ils ont commencé et comment ils sont devenus des grands grâce à leurs textes reflétant leurs quotidiens et la voix de milliers de jeunes de l'époque (et toujours d'actualité). On découvre aussi la relation très tumultueuse de Didier avec ses parents qui l'a marqué au fer rouge. La réalisatrice manie très bien la caméra pour traiter le sujet. Les acteurs, inconnus, relèvent le défi haut la main. ils rapent à merveille. Un bon film sur un genre musical qui a toute sa place.
    eldarkstone
    eldarkstone

    215 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Un biopic de grande qualité, très représentatif de toute l'histoire du groupe à travers ce qu'il a vécu, avec deux jeunes acteurs des plus prometteurs !
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Retracer la genèse du groupe culte de rap français NTM était un sujet en or en plus d’être alléchant. Kool Shen et Joey Starr ont tellement marqué la culture du rap et la culture tout court durant les années 90, imprégnant leur message fort dans la société, qu’un film retraçant leur parcours était presque évident. De plus les frasques du groupe ont autant marqué les esprits que leur musique ce qui ouvrait une voie royale aux scénaristes pour raconter leur histoire. Le résultat est-il à la hauteur ? Pas vraiment. Mais il faut nuancer car il est fort probable que lorsqu’on est fan de ce genre musical et encore plus de la musique de ce groupe, l’appréciation de cette œuvre s’en retrouvera différente. En attendant, pour les profanes et les allergiques à ce type de musique, « Suprêmes » est parfois insupportable et fatigant. Pourtant, des films sur le blues ou le jazz peuvent être pourtant passionnants même quand on n’est pas client de ce genre de musique (on pense par exemple à « Accords et désaccords » sur le jazzman Django Reinhardt ou à « Ray » sur Ray Charles). Ce n’est donc pas une excuse et même si c’est peut-être moins facile pour le rap, cette biographie aurait pu être plus avenante pour tous les publics et c’est l’un de ses défauts majeurs.



    En effet, il y a donc trop de scènes de rap (la moitié du film facilement) et si elles étaient forcément nécessaires pour s’imprégner de ce qui fait la sève du groupe, ici on frôle l’indigestion pour ceux n’étant pas clients. Ajoutons à cela le bruit perpétuel et fatigant des scènes de groupes, violentes et au langage vulgaire, notre cerveau est souvent mis à rude épreuve, proche de la saturation. C’est d’autant plus dommage que la réalisation d’Audrey Estourgo est proche du sans faute. Elle déborde d’énergie tout en étant visuellement très stylisée, un peu comme un clip de rap américain. C’est rythmé, appliqué et en totale phase avec le sujet. Mais là où « Suprêmes » met tous ses points c’est dans ces moments les plus intimes. Les scènes entre Didier Morville aka Joey Starr et son père sont les meilleures du film (leur duel verbal en milieu de bobine est tétanisant) suivies par celles entre lui et son acolyte Kool Shen aka Bruno Lopes, où l’amitié est mise en exergue. Dommage qu’elles soient trop rares car elles sont d’une intensité émotionnelle incandescente.



    Et dans ces rapports humains nécessaires à la vraie captation de l’ADN du groupe, l’équipe du film frappe très fort avec le choix de Théo Christine pour le rôle de Joey Starr. Le jeune acteur découvert chez André Téchiné est incroyable de vérité, de rage et de douleur. Il vole la vedette à tous ses partenaires pourtant tous très bons. Une nomination aux prochains Césars semble évidente et incontournable. Mais le revers de bâton de cette composition fascinante est que le scénario n’en a que pour lui et que parfois le film ressemble davantage à une biographie du rappeur plutôt que du groupe auquel il appartient, le personnage de Kool Shen étant plus en retrait. Félix Lefebvre, révélé dans le sublime « Été 85 » de François Ozon est de son côté étonnant dans le second rôle du manager pubère. On apprécie aussi la contextualisation sociale de la naissance du groupe que l’on met adroitement en parallèle avec la montée des violences policières et des émeutes dans les cités. Il y a donc de bonnes choses mais le film se fait trop souvent désagréable dans sa fureur et aurait dû avoir la patte moins lourde sur les concerts pour davantage fédérer tous les publics. Cet avis reste donc plus subjectif qu’à l’accoutumée. C’est comme si un film sur un deejay techno avait la moitié de ses scènes dans un night-club aux sons de beats assourdissants, il n’est pas certain que les allergiques à ce type de musique apprécient en dépit d’éventuelles qualités cinématographiques...



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    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Nous sommes à la fin des années 80, dans les cités du 9-3. Le rap vient d’arriver en France. Didier et son ami Bruno, deux graffeurs, écrivent des textes qui expriment leur colère et leur mal-être ; leur ami Franck les met en musique. Un groupe se crée. Il s’appellera "Supreme NTM". Didier, Bruno et Franck prennent des noms de scène : ce sera JoeyStarr, Kool Shen et DJ S. Un manager prendra le destin du groupe en main ; un autre les fera signer chez Sony où ils sortiront leur premier album en 1991.

    Jeune réalisatrice engagée, qui filme les banlieues depuis Regarde-moi en 2008, Audrey Estrougo s’est lancée un défi de taille : raconter, sans les trahir, les débuts du rap français et de son groupe le plus emblématique. Elle relève le défi haut la main grâce à une reconstitution soignée de l’époque (dont on peine à admettre qu’elle a déjà plus de trente ans alors qu’elle nous semble à nous, vieux quinquagénaires, si proche) et grâce à l’interprétation impeccable de deux jeunes acteurs prodigieux de talent : Théo Christine dans le rôle de JoeyStarr et Sandro Funtek dans celui de Kool Shen. Bizarrement, sur l’affiche, le second me semble ressembler plus à JoeyStarr que le premier. Etait-ce voulu ?

    Critiquer ce film est pour moi une gageure. Car je ne connais rien au rap, un style dont le poids de mes préjugés et mes goûts musicaux m’ont toujours tenu éloigné. J’ai beau avoir essayé de l’écouter, je n’en apprécie ni les textes, ni les sons. Je veux bien entendre la rage qui s’y exprime mais je n’arrive pas à la comprendre et encore moins à la cautionner. Je ne suis pas fier de ce manque d’ouverture d’esprit et en fais un constat affligé.

    Par conséquent, je suis bien en mal d’exprimer un avis éclairé sur ce film.
    J’en ai tout détesté parce que je n’en aime pas le sujet. Mais pour autant, j’imagine volontiers qu’un fan de rap l’appréciera. Et je ne l’en blâmerai pas. C’est sa came. Pas la mienne (sic).
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Autant que biopic partiel des NTM, Suprêmes se veut une chronique sociétale du début des années 90, presque un document historique, sur fond de banlieues délaissées et agitées, contexte qui résonne avec celui d'aujourd'hui. Sur ce plan, même de façon survolée, le film déçoit un peu mais moins que dans la description collective d'un groupe dont aurait aimé percevoir davantage l'énergie, au sein d'un récit très linéaire, assez sage finalement, et qui donne le rôle principal à JoeyStarr, jusque dans ses relations compliquées avec son paternel. La figure de Kool Shen, toute aussi fascinante, passe un peu à l'as mais il est vrai que le film s'attache en priorité à une chronologie, à une montée chaotique mais irrésistible vers la gloire, du groupe iconique ta mère du rap. Plus embêtant pour un profane de ce genre musical, la difficulté à s'enthousiasmer pour les prestations scéniques et surtout pour les mots des morceaux, le plus souvent incompréhensibles (la comparaison avec Haut et fort avec des rappeurs amateurs, pourtant, est clairement défavorable à Suprêmes). Peut-être qu'en définitive le film souffre d'avoir été réalisé en collaboration avec les deux principaux intéressés et par la-même adoubé. Même si l'interprétation est sans tâche et les intentions louables, il manque un regard plus incisif pour rendre Suprêmes vraiment proche des spectateurs d'aujourd'hui, qu'ils soient ou non familiers des années 90 et de l'univers du rap.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Vu grâce au Club 300.
    Voilà un film au bilan très mitigé. Certaines choses fonctionnent très bien comme la description de la tension sociale dans les banlieues ou encore l'interprétation de Sandor Funtek. D'autres ne fonctionnent pas ou très peu. Gros point négatif la qualité du son. Lors des séquences de rap bien souvent on ne comprend pas un traître mot (avouez que c'est ballot). Autre problème, le personnage de Joey Star. Constamment en rébellion, constamment énervé et agressif. Dur d'éprouver de l'empathie... Alors est-ce la "faute" de Théo Christine ou le personnage était-il réellement comme ça, je ne sais.
    Bref, un film qui laisse des regrets.
    sean_archer
    sean_archer

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    on aurait pu avoir peur de ci ou de ça en s'attaquant à ce mythe de la musique (encore vivant) et j'avoue que j'ai pris une énorme baffe. le film est vraiment tres cool !! il file une patate d'enfer avec cette bande de potes qui vont prendre un micro, raconter leur vie, et changer le monde de la musique !! cela raconte une une success story donc il y a les engeulades, les trahisons, la création, etc tout y est raconté avec sincérité joué avec une fraicheur et un engagement incroyable. cela fait aussi du bien de découvrir de nouveaux jeunes comédiens français !!! et en plus cela qui permet en plus de replonger dans cette époque qui n'est en fait pas si différente de la notre. les images, les costumes et les concerts live sont vraiment immersifs. un super film à voir au cinoche
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Venant de quelqu'un qui déteste le rap, entendre que "Suprêmes" est un film intéressant devrait vous interpeler. On peut toutefois s'étonner que le comédien choisi pour interpréter Joey Starr ne ressemble pas du tout à Joey Starr alors que celui qui interprète Kool Shen, lui, ressemble un peu à Joey Starr !!
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