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C'est une époque que les jeunes de moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme dis une chanson, mais les thèmes sont toujours d'actualité, 40 après , ghetto, jeunesse complétement perdue, inégalités.
Pas besoin d'être fan de rap, c'est un témoignage d'une époque, et de jeunes fugueux bercés par la culture hip hop.
J'ai aimé :
- on comprend mieux le personnage de Joey Star, il y a un portrait sans concession, en vérité c'est un petit garçon qui a toujours recherché l'amour paternelle ;
- le jeux des acteurs, capable de râper sans prendre les bandes sons de leurs ainés ;
- la construction du groupe.
Je n'ai pas aimé
- pas assez de détails sur Kool shen qui est effacé par rapport a Joey star, il est trop propre.
- le film s'arrête alors que le succès commence, dommage j'aurais aimé savoir les vrais raisons sur leur séparation..
Un petit film à faible budget, qui m'a plu du début à la fin.
Pas besoin d'être fan de rap, c'est un témoignage d'une époque, et de jeunes fugueux bercés par la culture hip hop.
J'ai aimé :
- on comprend mieux le personnage de Joey Star, il y a un portrait sans concession, en vérité c'est un petit garçon qui a toujours recherché l'amour paternelle ;
- le jeux des acteurs, capable de râper sans prendre les bandes sons de leurs ainés ;
- la construction du groupe.
Je n'ai pas aimé
- pas assez de détails sur Kool shen qui est effacé par rapport a Joey star, il est trop propre.
- le film s'arrête alors que le succès commence, dommage j'aurais aimé savoir les vrais raisons sur leur séparation..
Un petit film à faible budget, qui m'a plu du début à la fin.
Tout est superficiel dans ce film. A aucun moment on ne retrouve l'esprit d'une époque, ça semble se passer aujourd'hui. Sinon tout est gentillet, et on enfile les clichés comme des perles. Il n'y a pas le moindre souffle de vie dans ce film. J'imagine que ces années étaient festives, joyeuses et destroy. On ne ressent qu'un immense vide, plombé par un pathos lourdaud et pas très subtil - la quête de reconnaissance par son père. Sinon, l'acteur qui joue le manager aux cheveux longs est catastrophique. J'ai jamais vu de toute ma vie quelqu'un jouer aussi mal. Ça pourrait être anecdotique mais c'est trop, il plombe toutes les scènes où il apparaît et ça en devient gênant. Que personne n'ait su lui dire qu'il devait apprendre un minimum à jouer avant de penser à faire l'acteur en dit long sur l'état du cinéma français.
Résumé à la con : Au début des années 90, alors que les cités s’embrasent, un mec à problèmes mais fonceur et un gars posé mais pas assez sûr de lui décident de mettre leurs forces en commun pour devenir l’un des plus grands groupes de l’histoire du rap Français.
L’avis cool : Sandor Funtek et Théo Christine respectivement dans les rôles de Kool Shen et JoeyStarr crèvent littéralement l’écran. Au-delà de la ressemblance physique, ces deux jeunes acteurs incarnent à la perfection toute la complexité de leurs personnages. Énergique mais sensible, ce film d’Audrey Estrougo et supervisé par NTM nous montre aussi le chaos tout en restant une formidable ode à la fraternité.
L’avis moins cool : Une mise en scène peut être un poil trop sobre et académique compte tenu du propos. On aurait aimé percevoir encore davantage par l’image la folie de l’époque embrasée dans laquelle évoluent nos deux personnages. Par moments, le film peut paraître déséquilibré et centré avant tout sur l’histoire d’un JoeyStarr qui comme toujours, prend beaucoup de place.
Les films du genre qu’on te recommande :
- SID & NANCY, 1986 - Alex Cox
- 8 MILE, 2003 - Curtis Hanson
- RÉUSSIR OU MOURIR, 2006 - Jim Sheridan
Pour plus de fun, c’est sur l’insta @Desflims
L’avis cool : Sandor Funtek et Théo Christine respectivement dans les rôles de Kool Shen et JoeyStarr crèvent littéralement l’écran. Au-delà de la ressemblance physique, ces deux jeunes acteurs incarnent à la perfection toute la complexité de leurs personnages. Énergique mais sensible, ce film d’Audrey Estrougo et supervisé par NTM nous montre aussi le chaos tout en restant une formidable ode à la fraternité.
L’avis moins cool : Une mise en scène peut être un poil trop sobre et académique compte tenu du propos. On aurait aimé percevoir encore davantage par l’image la folie de l’époque embrasée dans laquelle évoluent nos deux personnages. Par moments, le film peut paraître déséquilibré et centré avant tout sur l’histoire d’un JoeyStarr qui comme toujours, prend beaucoup de place.
Les films du genre qu’on te recommande :
- SID & NANCY, 1986 - Alex Cox
- 8 MILE, 2003 - Curtis Hanson
- RÉUSSIR OU MOURIR, 2006 - Jim Sheridan
Pour plus de fun, c’est sur l’insta @Desflims
Inspiré de faits réels, voilà l'ascension du groupe de rap français majeur des années 90' (biopic).
On a tout, l'énergie, la réalisation, les comédiens et leur authenticité, l'émotion toujours juste. Très bon tout ça !
Ce groupe, c'est de la matière vivante en roue libre, des fêlures, de l'amitié pure et dure à couper au couteau.
C'est très fort. J'ai adoré ce film !
On a tout, l'énergie, la réalisation, les comédiens et leur authenticité, l'émotion toujours juste. Très bon tout ça !
Ce groupe, c'est de la matière vivante en roue libre, des fêlures, de l'amitié pure et dure à couper au couteau.
C'est très fort. J'ai adoré ce film !
Un film super, dynamique et qui donne la pêche ! Le duo d'acteurs offre une performance époustouflante. On s'y croit vraiment. En plus de l'énergie, le film résonne complètement avec la France actuelle. ça fait plaisir et c'est nécessaire !
Des passages un peu clichés parfois mais en globalité je retiens une belle histoire. Bien aimé les acteurs et les passages de musique. Lourd !
J'ai trouvé le film hyper fort, les performances des deux acteurs sont impressionnantes.
Mettre en lumière avec subtilité une période, une histoire, une rage, est un vrai défi que la mise en scène relève avec succès.
Un grand bravo pour cette interprétation, ce témoignage et cette énergie !
Mettre en lumière avec subtilité une période, une histoire, une rage, est un vrai défi que la mise en scène relève avec succès.
Un grand bravo pour cette interprétation, ce témoignage et cette énergie !
Le début de l'histoire à un intérêt grandissant quand ont sait que 20 ans après ils ont encore là pour quelques concerts exceptionnels ... Film réussi et assez nostalgie pour avoir envie de regarder les premiers livre en vidéos ... #jesuisunerepliquedefilm
FaRem
"Suprêmes" est un biopic sur les débuts du groupe NTM avec un récit qui se concentre sur la période 1989-1992. S'ils ne sont pas précurseurs du RAP en France, JoeyStarr et Kool Shen ont réussi à se faire une place en imposant leur style et leur franc-parler. On découvre deux jeunes issus de l'immigration habitant dans une banlieue difficile qui font des bêtises jusqu'à ce qu'ils découvrent la musique. Le début d'une success-story habituelle avec la musique ou le sport qui sauve des vies. S'ils ne se représentent pas comme tels, ils sont le symbole d'une jeunesse abandonnée, la voix de ces banlieues en colère. Le choix de la période n'est pas anodin puisque Audrey Estrougo calque l'explosion de ce groupe avec les émeutes dans les cités suite à des bavures policières. Le RAP permet alors à ces jeunes stigmatisés de s'exprimer. Les clichés persistent, mais ils parviennent à se faire un nom malgré leurs textes crus que certains comparent à des appels à la violence. Si le processus de création musicale est quasiment inexistant dans le film, ce qui est dommage, on y retrouve l'âme de la musique du groupe. Sur un plan plus personnel, la réalisatrice dresse le portrait de deux gamins perdus et difficiles à gérer. Le personnage de JoeyStarr a plus de matière notamment par rapport à la difficile relation qu'il entretient avec son père qui le rejette constamment malgré tous ses efforts pour le rendre fier. Pour ce qui est des acteurs, ils s'en sortent bien même s'ils n'ont pas le charisme ou la prestance de leurs aînés. Par contre, j'ai trouvé étrange de voir un Kool Shen qui ressemble plus à JoeyStarr que JoeyStarr lui-même. Au niveau des traits du visage, c'est frappant... S'il y avait beaucoup de choses à approfondir comme le processus de création musicale, car j'aurais aimé voir plus de scènes en studio notamment pour la naissance de certains classiques comme dans "Straight Outta Compton", "Suprêmes" couvre l'essentiel de cette période et reste un biopic assez solide.
Un bon biopic à la réalisation assez sobre. Les deux comédiens sont impeccables et s'approprient parfaitement leurs personnages, tant dans les moments intimistes que dans l'énergie scénique.
Dik ap Prale
Une petite claque. Suprêmes met le feu pendant les phases musicales et nous convainc dans ses phases de création et de récréation. Le duo en est la raison.
Pour le fan du Suprêmes, ce biopic est percutant, un régal. Les acteurs principaux sont tout simplement excellents, relevants le défi d’incarner les célèbres rappeurs avec leurs mimiques et leur personnalités respectives, une prouesse ! L'histoire est "propre", elle se regarde et s’écoute d'une traite, passionnément. Bien sur, quelques reproches sont de la partie comme une histoire un peu trop axée sur le personnage de Joey Starr, occultant les talents d’écritures et de mise en scène de son homologue, ce n'est pas assez appuyé. On aurait aussi aimé connaître comment les compères s'y prennent pour mettre sur pied leurs prestations, trop peu de coulisses à mon avis. L'histoire du père absent, dénigrant le travail de son fils aurait pu être plus étendue, plus précise. Mais ce "documentaire" est fabuleux, tellement prenant que j'ai été surpris par le temps qui a passé si vite, dommage que l'on reste un peu sur sa faim, le film se finissant par leur premier Zénith, et après ?
Artriste
Biographie musicale sur le groupe de rap français NTM, Suprêmes est un bel hommage rendu à ce collectif parmi les précurseurs dans leur style musical à l’échelle nationale. L'histoire qui débute en 1988 nous fait suivre la formation du groupe venant de Seine Saint-Denis et ses débuts chaotiques jusqu'à leur premier Bercy en 1992. Le film prend bien le temps pendant près de deux heures d'évoquer cette période forcément intéressante puisqu'il s'agit de leur naissance et de leurs premiers pas sur scènes mais l'ensemble est assez redondant dans sa structure et l'enchaînement des scènes. On se dit que cela aurait pu être réduit pour laisser place à d'avantage d'exploration dans leur carrière en allant bien plus loin au niveau des années traversées. Cela est frustrant tant il y avait matière à en montrer beaucoup plus. Cependant la période ici couverte est parfaitement racontée et nous offre de beaux moments grâce aux deux acteurs principaux tout simplement fantastiques. Sandor Funtek incarne littéralement Kool Shen, aussi bien physiquement qu'au niveau de ses performances scéniques. Théo Christine est tout aussi bon en tant qu'acteur mais sa ressemblance avec JoeyStarr n'est pas aussi frappante notamment au niveau de la voix. Les deux forment un superbe duo rempli d'énergie et aux attitudes corporelles dégageant une belle alchimie. Tous les autres acteurs qui les entourent sont tout aussi appréciables notamment les manageurs et le tourneur. Tout ce beau monde nous procure de beaux moments d'émotions notamment Didier qui entretien des rapports difficiles avec ses parents. Bruno lui est d'avantage focalisé sur le groupe et fait tout pour le maintenir en vie malgré les nombreux errements de son partenaire. Tous ces échanges sont servis par des dialogues à l'image des paroles de leurs chansons, à la fois frontaux et revendicatifs, nous gratifiant de séquences ou la colère laisse place à des sourires. L'ensemble est proprement mis en scène par Audrey Estrougo dont la réalisation fait bien le travail sans pour autant apporter cette petite touche en plus afin de vraiment sublimer le tout de sa patte personnelle. Elle est tout de même particulièrement immersive et inventive par moments. La reconstitution d'époque est elle vraiment agréable et emprunte de nostalgie. Hélas, l'immense déception de ce long-métrage se trouve au niveau de sa b.o. confiée à DJ Cut Killer qui n'est pas remis en cause pour le coup. Le problème vient du fait que la période couverte n'offre que quelques titres du groupe, qui sont en plus loin d'être les plus représentatifs de leur discographie ce qui est une nouvelle fois frustrant. Malgré ça, elle sait aussi se montrer éclectique ce qui l'éloigne des clichés. Mais c'est quand même malheureux de devoir attendre le générique de fin pour enfin pouvoir apprécier un mix sous forme de medley tout simplement anthologique, qui vient enfin gâter nos oreilles. C'est également la dernière partie du film qui est la plus réussie pour tout ce qu'elle dégage, avant de se clore sur une fin à la fois remarquable mais encore une fois frustrante car ce n'est réellement que le début de leur aventure. Vous l'aurez compris, Suprêmes est un bon prologue mais il y avait la possibilité de faire encore plus grand et ces deux énergumènes l'auraient bien mérités, même si en l'état ce biopic rempli très bien son rôle et mérite d'être regardé pour en découvrir plus sur ce groupe mythique, bien que les puristes resterons un peu sur leur faim tant le contenu aurait pu être d'avantage fourni.
Bruno Lopes, alias Kool Shen, Didier Morville, alias Joey Starr, fin des années 80, le roupe NTM est formé. Fan de ce groupe, ce biopic sur les débuts du collectif m'a laissé perplexe. Il manque quelque chose pour transcender ce film un peu trop sage à mon goût, y mettre un peu de souffre. Et pourtant, les deux acteurs (Théo Cristine et Sandor Funtek) adoptent bien les tics et expressions de leur personnage. Malgré les images d'archives qui restent d'actualité, le récit est un peu scolaire quand il montre l'ascension du groupe. Maintenant, si les deux rappeurs sont satisfaits de cette adaptation, tant mieux ! Personnellement je reste sur ma faim à l'image du rapport père/fils de Didier Morville, traité avec beaucoup plus de réalisme et de manière moins aseptisé dans sa biographie (la première).
Ce film, sorti en 2021, s’adresse essentiellement aux amateurs de hip-hop. Pour les autres, la désillusion risque d’être grande. En effet, la réalisatrice Audrey Estrougo fait le pari de décrire les débuts du groupe de rap français Suprême NTM à la fin des années 1980. Validé par Kool Shen et JoeyStarr en personne, le scénario s’attarde sur leurs premiers concerts dans les MJC tout en essayant de restituer le contexte social et politique de l’époque. C’est bien là que le bât blesse, car l’histoire ne parvient qu’à de rares moments à prendre une direction plus intéressante (comme la relation conflictuelle entre Didier Morville et son père ou bien les rapports complexes du groupe avec l’industrie musicale). Bref, une œuvre remplie d’énergie malgré sa faible profondeur qui se laisse autant écouter que regarder.
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